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Balkanikum

posté le 03-07-2010 à 13:03:24

La fabrique des Croates désargentés


Jadranka Kosor attend le premier anniversaire de son intronisation en tant que Premier ministre à peu près là où elle se trouvait l'année dernière en cette période. Après que sa popularité se soit littéralement effondrée de moitié ces quatre derniers mois, elle est maintenant tout à fait redevenue ce qu'elle était lorsqu'elle avait été installée au poste de Premier ministre rendu soudainement vacant. L'appui dont bénéficie le Gouvernement a lui aussi sombré aux plus bas niveaux enregistrés à cette époque.

 

Quant au HDZ il retouche le fond qu'il avait déjà tâté au moment où Sanader était parti. Au cours de l'année écoulée la Premier ministre a affiché un bon chiffre d'affaires, pas le moindre bénéfice. Est-ce que pour la Croatie cela équivaut à du temps perdu ?

 

C'est sur le plan de la politique extérieure que Jadranka Kosor a engrangé ses plus grands et inévitables succès, là où elle avait bénéficié de l'aide puissante des capitales étrangères. L'Amérique a réalisé le boulot concernant l'accord d'arbitrage avec la Slovénie. La solution avait été mise au point dès l'époque de Sanader, sa remplaçante a été assez intelligente que pour s'en attribuer les mérites. Elle a permis que crève l'abcès de la corruption du HDZ, quoique les procès ouverts à ce niveau n'ont pas encore abouti à des résultats concrets - pas plus qu'à des jugements et confiscations des biens volés ou à une restructuration des entreprises publiques enfoncées dans la corruption. Bien qu'elle ait présenté un programme de sauvetage économique comme on n'en avait jamais vu avant elle, c'est dans la lutte contre la crise économique que l'on note le plus de lacunes. Pendant des mois elle en a remis la conception à plus tard et a raconté des fables tirées de la besace de Šuker [le ministre de l'économie, N.D.T], puis lorsqu'elle s'est enfin décidée, il s'est avéré qu'elle n'avait plus la force pour le réaliser.


En l'espace d'un an Jadranka Kosor a démoli sa propre image soigneusement cultivée au fil des ans. Exactement comme dans le cas du projet Družba Adrija : en son temps féroce adversaire du projet, elle en est désormais sa promotrice. Toute sa carrière elle l'a bâtie en se présentant comme une créature dotée d'un tendre coeur féminin. Dans un monde politique de fauves elle a interprété le rôle de la personne avec un sens social très développé. Compatissante avec les éplorés de toutes sortes, en particulier ceux de la guerre. Distributrice de cadeaux, c'est à tire-larigot qu'elle a accordé des droits aux anciens combattants. De cette dorure il n'est presque rien resté. Le peuple aujourd'hui la perçoit comme une dirigeante insensible. Sourde et aveugle au sort de ses sujets. Sous son règne ne prospère que la fabrication de nouveaux pauvres : elle a acculé 150 mille personnes de plus dans cette catégorie. Fini les émotions, fini la compassion. Aujourd'hui elle se comporte comme une prima donna qui a été fortement déçue par le peuple ingrat.


Jadranka Kosor a détruit les ponts entre elle et le peuple. Les initiatives de son gouvernement ne recoivent pas l'assentiment de 60% des citoyens ; les syndicats lui ont tendu sous sa fenêtre plus de 800.000 signatures de protestation. Toutes les enquêtes indiquent que sa coalition au pouvoir se maintient en dépit de la volonté des citoyens. Le problème politique dérivant de ce que la Croatie est dirigée par un Gouvernement sans légitimité entraîne aussi ses conséquences économiques.

 

Un gouvernement sans appui ne peut pas fonctionner comme l'initiateur des nécessaires réformes économiques. L'analyste économique Damir Novotny souligne que pour lutter contre la crise économique, qui implique de nombreuses mesures impopulaires, la Croatie nécessite un nouveau pouvoir qui bénéficiera du soutien de la majorité des citoyens. Des élections anticipées, par conséquent, comme première mesure anticrise. Faute de quoi l'année qui vient sera également engloutie par toutes sortes de sauterelles.

 

par Jelena Lovrić


 

Proizvodnja hrvatske sirotinje

 

Prvu obljetnicu svoga premijerskog ustoličenja Jadranka Kosor dočekuje, po prilici, tamo gdje je bila lani u ovo doba. Nakon što joj se popularnost u četiri mjeseca doslovce prepolovila, sada je navlas ista kao u trenutku njezina instaliranja na naprasno upražnjeno premijersko mjesto. Podrška Vladi također se sunovratila na najniže grane iz tog vremena.

 

I HDZ ponovno dotiče dno koje je već izmjerio u trenutku Sanaderova odlaska. U proteklih godinu dana premijerka je imala velik promet, nikakvu zaradu. Je li i za Hrvatsku to jednako izgubljeno vrijeme?

 

Jadranka Kosor najveće je, nezaobilazne, uspjehe postigla na vanjskopolitičkom planu, tamo gdje je imala snažnu pomoć s međunarodnih adresa. Amerika je vodila posao oko arbitražnog dogovora sa Slovenijom. Rješenje je bilo pripremljeno još za Sanaderova vremena, ona je bila dovoljno pametna da ga predstavi kao vlastitu zaslugu. Omogućila je pucanje HDZ-ova korupcijskog čira, ali otvoreni procesi na tom planu još nisu okrunjeni konkretnim rezultatima - ni u presudama, ni u oduzimanju pokradenog, ni u ozbiljnom restrukturiranju u korupciju ogrezlih javnih poduzeća. Iako je predstavila do nje neviđen program ekonomskog spasa, u hrvanju s gospodarskom krizom najviše je manjkova. Mjesecima je odgađala njegovo donošenje i naciji pričala bajke iz Šukerove šume, a kad se napokon ipak odlučila, pokazuje se da više nema snage za njegovu realizaciju.

 

Jadranka Kosor u godinu je dana razorila vlastiti, godinama pomno njegovan imidž. Baš kao u slučaju Družbe Adrije: svojedobna žestoka protivnica sada je promotorica toga projekta. Cijelu svoju političku karijeru izgradila je predstavljajući se kao vlasnica mekog ženskog srca. U zvjerinjoj politici glumila je osobu s visoko razvijenim socijalnim filingom. Sućutna sa stradalnicima svih vrsta, pogotovo onim ratnim. Donositeljica darova: braniteljima je prava dijelila šakom i kapom. Od te pozlate skoro da ništa više nije ostalo. Narod je danas doživljava kao bezosjećajnu vladaricu. Gluhu i slijepu za nevolju podanika. Za njene vlasti cvjeta samo proizvodnja nove sirotinje: u taj je status regrutirano još 150 tisuća ljudi. Ali premijerka suzama više ne vjeruje. Nema emocija, nema sućutnice. Danas se ponaša poput uvrijeđene primadone, koju je nezahvalni narod jako razočarao.

 

Jadranka Kosor u godinu je dana razorila vlastiti, godinama pomno njegovan imidž. Baš kao u slučaju Družbe Adrije: svojedobna žestoka protivnica sada je promotorica toga projekta. Cijelu svoju političku karijeru izgradila je predstavljajući se kao vlasnica mekog ženskog srca. U zvjerinjoj politici glumila je osobu s visoko razvijenim socijalnim filingom. Sućutna sa stradalnicima svih vrsta, pogotovo onim ratnim. Donositeljica darova: braniteljima je prava dijelila šakom i kapom. Od te pozlate skoro da ništa više nije ostalo. Narod je danas doživljava kao bezosjećajnu vladaricu. Gluhu i slijepu za nevolju podanika. Za njene vlasti cvjeta samo proizvodnja nove sirotinje: u taj je status regrutirano još 150 tisuća ljudi. Ali premijerka suzama više ne vjeruje. Nema emocija, nema sućutnice. Danas se ponaša poput uvrijeđene primadone, koju je nezahvalni narod jako razočarao.

 

Jadranka Kosor porušila je mostove između sebe i naroda. Poteze njene Vlade ne odobrava 60 posto građana, sindikati su joj pod prozor iskipali više od 800 tisuća protestnih potpisa. Sva istraživanja pokazuju da se njena koalicija na vlasti održava mimo i protiv volje građana. Politički problem da Hrvatskom upravlja Vlada bez legitimiteta ima i svoje ekonomske konzekvence.

 

Vlada bez podrške ne može funkcionirati kao lider nužnih gospodarskih reformi. Ekonomski analitičar Damir Novotny ističe da je za borbu protiv ekonomske krize, koja podrazumijeva brojne nepopularne mjere, Hrvatskoj nužno potrebna nova vlast, koja će imati potporu većine građana. Prijevremeni izbori, dakle, kao prva antikrizna mjera. U suprotnom, iduću će godinu također pojesti skakavci.

 

 

Source : jutarnji.hr, le 2 juillet 2010.  

 

 

 


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posté le 03-07-2010 à 10:40:14

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La diaspora bosniaque à la rescousse

 


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posté le 02-07-2010 à 16:57:51

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Bosnie : Mostar, ville schizophrène entre Bosniaques et Croates

 


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posté le 02-07-2010 à 11:49:46

Peu de demandes d'asile connaissent une issue favorable

 

Durant les débats parlementaires sur l'amendement de la Loi sur l'asile, Ivan Jarnjak a constaté dans son style bien à lui que la plupart des demandeurs d'asile en Croatie viennent pour toucher un salaire et ne méritent donc pas de recevoir l'asile.

 

"A ce jour a été déposé un total de 910 demandes par lesquelles est demandé le droit d'asile. L'asile a été accordé à 18 personnes tandis que 12 ont reçu la protection subsidiaire", a expliqué ce matin le secrétaire d'Etat du ministère de l'Intérieur, Ivica Buconjić, en expliquant que grâce aux amendements de la loi les étrangers bénéficiant de la protection subsidiaire pourront séjourner trois ans en Croatie, tandis que l'hébergement des demandeurs d'asile passera d'un an à deux ans puisque le délai actuel de 12 mois ne s'est pas avéré suffisant pour une intégration des demandeurs d'asile dans la société et pour l'apprentissage de la langue.

 

Bien que tous les clubs parlementaires aient soutenu les amendements de la loi, y compris le HNS (le Parti populaire croate, N.D.T), un de leur membres Miljenko Dorić a néanmoins émis une critique.

 

"Monsieur le secrétaire d'Etat, je vous demande de nous montrer sur les doigts d'une main le nombre de personnes qui ces deux dernières décennies ont reçu l'asile en Croatie ? Non pas la protection, mais l'asile. Ce nombre est honteusement faible et c'est une preuve que nous n'avons pas vraiment été ouverts et désireux de recevoir ces pauvres gens, des gens dont nous sommes convaincus qu'ils feraient certainement de loyaux citoyens croates, qui aideraient certainement la Croatie à construire notre pays, qui accepteraient les travaux qu'on leur offre, qui s'intégreraient dans la société au fil des ans", a déclaré Dorić.

 

Le secrétaire d'Etat n'a pas eu le temps de formuler sa réponse car Ivan Jarnjak du HDZ [principal parti au pouvoir, N.D.T] a rapidement répliqué. "Il n'est pas exact [de dire] que le nombre de bénéficiaires de l'asile est honteusement faible. Il serait honteusement faible si tous ceux qui ont demandé l'asile en Croatie avaient également satisfait aux conditions pour recevoir l'asile, ce qui veut dire qu'ils ont été l'objet de persécutions dans leur pays pour les raisons qui font que l'on accorde l'asile. La plupart des gens qui se sont déclarés ici et ont demandé l'asile sont des personnes qui sont venues pour des raisons sociales dans ce pays, qui demande du travail et un salaire. La Croatie ne peut et n'a pas le droit d'accorder l'asile à de pareils (sic)", a clairement indiqué Ivan Jarnjak.

 

 

Broj odobrenih azila je sramotno malo

 

Tijekom saborske rasprave o izmjeni Zakona o azilu, Ivan Jarnjak je u svom prepoznatljivom stilu konstatirao kako najveći broj tražitelja azila u Hrvatsku dolazi zbog zarade te kako zbog toga ne zaslužuju dobit azil

 

"Do današnjeg dana podneseno je sveukupno 910 zahtjeva kojima se traži odobrenje azila. Azil je odobren za 18 osoba, dok je 12 osoba dobilo supsidijarnu zaštitu", objašnjavao je jutros državni tajnik ministarstva unutarnjih poslova Ivica Buconjić pojasnivši pritom da će izmjenama zakona stranci pod supsidijarnom zaštitom u Hrvatskoj moći boraviti tri godine, dok će se smještaj azilanata s jedne godine produžiti na dvije jer dosadašnji rok od 12 mjeseci nije bio dovoljan za integraciju azilanta u društvo i učenje jezika.

 

Iako su svi saborski klubovi podržali izmjene zakona, pa i HNS, njihov Miljenko Dorić ipak je imao kritiku.

 

"Gospodine državni tajniče, ja vas pitam da nam pokažete na prstima jedne ruke koliko je ljudi u zadnjih dva desetljeća u Hrvatskoj dobilo azil. Ne dobilo zaštitu, nego azil? Taj broj je sramno malen i to je dokaz da nismo bili baš otvoreni i voljni primati te jadne ljude, ljude za koje smo uvjereni da bi itekako bili lojalni građani Hrvatske, da bi itekako pomogli Hrvatskoj u izgradnji naše zemlje, koji bi prihvatili i poslove koji bi im bili ponuđeni, koji bi se uklopili u društvo kroz određen broj godina", rekao je Dorić.

 

No, odgovor državni tajnik Buconjić nije stigao ni dati jer je Doriću promptno replicirao HDZ-ov Ivan Jarnjak.

 

"Nije točno da je broj korisnika azila sramotno mali. On bi bio sramotno mali da su svi oni koji su zatražili azil u Hrvatskoj i ispunjavali uvjete da dobiju azil, a to znači da su u svojoj zemlji bili proganjani iz onih razloga iz kojih se daje azil. Najveći dio ljudi koji se pojavio ovdje i tražio azil su ljudi koji su došli iz socijalnih razloga u ovu zemlju, koji traže posao i zaradu. Hrvatska ne može i nema pravo takvima dati azil", jasan je bio Jarnjak.

 

Source : h-alter.org, le 1er juillet 2011.

 


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posté le 01-07-2010 à 20:18:07

En Bosnie-Herzégovine la caricature se meurt

 

 

L'artiste bosno-herzégovienne Nina Hadžić est née en 1985 à Banja Luka. En 2004, elle a achevé l'Ecole secondaire des arts appliqués à Sarajevo dans la section LGOK. Actuellement elle termine ses études en travaillant à l'Académie des Arts appliqués de Sarajevo. Récemment elle a pris part au projet Bukovina i Hrastovina (Hêtre et Chêne), ce qui lui a permis de publier ses caricatures.

 

Buka : Les caricatures du prophète Mohamet publiées dans les médias danois avaient déclenché de fortes réactions sur tous les continents. Est-ce que ce genre d'intérêt a accru la demande de caricaturistes sur le marché de la Bosnie-Herzégovine. Est-ce que les caricatures politiques ont leur public dans ce pays ?

 

Nina Hadžić : D'après ce que j'ai vu, la caricature se meurt peu à peu, non seulement en Bosnie-Herzégovine mais aussi dans la région. Il revient moins cher de payer une photographie, dont le contenu est intéressant, qu'une caricature de qualité (en termes techniques et conceptuels). Certains des magazines politiques "indépendants" les plus lus ne s'aventurent pas à publier dans leurs pages des caricatures politiques satyriques.

 

Comment expliques-tu le fait que l'ensemble de la scène politique en Bosnie-Herzégovine soit comique en elle-même et que d'un autre côté il y ait si peu de caricatures ?

 

Rien que créer une caricature de la façon dont je le fais prend pas mal de temps et ne donne qu'un résultat unique. En revanche sa valeur est misérable (en Bosnie-Herzégovine). C'est pourquoi la plupart des caricaturistes utilisent les techniques mixtes, c'est-à-dire la caricature-collage (comme le faisait le légendaire journal Polikita, récemment éteint) ou le simple dessin.

 

Le projet auquel tu as récemment participé, Hrastovina & Bukovina, a favorisé à un très haut niveau de production les commentaires sur la politique par le biais du dessin. En avez-vous retiré un avantage concret en ce qui concerne plus de propositions dans les médias et plus de demandes en dessins ?

 

Plus ou moins ; en général tous sont emballés sur le fond du projet même si recruter un tel profil d'artiste exige une compensation financière particulière. Comme je te l'ai dit, je ne fais plus partie du projet et je travaille actuellement comme freelancer. Le plus souvent on m'adresse des offres pour des caricatures commerciales et un peu moins pour celles faisant dans la satyre politique.

 

 

 

 

Le dessin en dit plus que les mots et peut s'élever au dessus des nationalités, ce qui constitue une première condition dans la recherche de la normalité en Bosnie-Herzégovine. Selon cette logique, la caricature pourrait tous nous faire rire. As-tu le sentiment qu'il en va ainsi ou bien avons-nous peut-être oublié de rire de nous-mêmes ?

 

En Bosnie-Herzégovine tous s'accordent sur une chose : qu'ils sont insatisfaits, qu'ils sont manipulés de tous côtés, qu'on se roule dans la boue, que notre Etat est lui-même une caricature. Ainsi maculés et désemparés, nous sommes risibles à nous-mêmes avant toute chose. Alors où voudrais-tu trouver meilleure caricature pour te faire rire !

 

Quelle est la suite de tes plans ?

 

Des plans il y en a toujours. Certains sont réellement réalisables, tels que les expositions, les présentations et les grand rendez-vous. En revanche d'autres restent pour l'instant fictifs, comme passer à l'animation de ces mêmes caricatures ou à la création d'un long métrage, voire d'une série de films d'animation. Il s'agit d'une grande entreprise et il convient donc de la préparer à fond.

 

Source : 6yka.com, le 1er juillet 2010.

 

Le site personnel de Nina Hadžić

 


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