Internacionalistas 36 s'est entretenu avec Héctor Arroyo, un des camarades [espagnols] arrêtés au mois de février de cette année pour s'être enrolé comme volontaire dans les rangs des milices de la Nouvelle Russie. Nous avons posé dix questions à Héctor qui avait incorporé le détachement communiste de la brigade Prizrak.
1. Présentes-toi brièvement, comment te définis-tu sur le plan idéologique ? Qu'est-ce qui t'a motivé à l'heure de prendre la décision de rejoindre les milices du Donbass ?
- Je m'appelle Héctor Arroyo, j'ai 27 ans et je suis de Madrid. Avant tout je suis antiraciste et comme je l'ai dit à un autre compagnon communiste qui était avec moi dans la 404 : “Si c'est cela être communiste... alors je suis communiste”.
Le fait de voir un peuple armé du courage de faire front et de ne pas reculer d'un pas pour défendre son foyer et ses familles. Des vidéos montrant des défilés de gens en uniforme nazi portant des torches et criant qu'il fallait nettoyer le pays des rats russes, la tuerie d'Odessa... c'est ce genre de choses qui m'ont amené au Donbass.
2. A quelle époque étais-tu là-bas ? Y serais-tu retourné si tu n'avais pas été arrêté ?
- A partir d'octobre jusqu'au début de janvier. J'estime pour l'heure qu'être revenu en Espagne fut une erreur.
3. Quelle est ta situation “légale” actuellement après le coup de filet ?
- Je suis mis en examen sans mandat de dépôt, j'ai été entendu par le juge et j'attends que l'affaire soit classée car j'estime que les accusations sont sans fondement.
4. Dans quelle(s) unité(s) as-tu servi ? Comment est-ce que tu la définirais idéologiquement dans les grandes lignes, l'esprit général de toute l'unité ?
- J'ai débuté au sein d'Unité continentale. Une unité formée de Français, de Serbes et d'Espagnols. La grande majorité de cette unité était nationaliste mais dès l'arrivée le commandant t'annonçait que les disputes idéologiques étaient réservées pour le bistrot, qu'au sein de l'unité il ne voulait pas qu'on parle de politique. Ce n'est pas très agréable que de partager ton quotidien avec des nazis mais le sort l'a voulu et il a fallu supporter.
Lorsque la 404 a été opérationelle et que j'ai pu le faire, j'ai demandé à changer d'unité. C'est une unité communiste mais sans être sectaire. Ils n'essaient pas de te bourrer le crâne ni d'imposer à tout prix leurs idées à quiconque.
5. Est-ce que la 404 se distingue par quelque chose des autres unités ?
- La différence principale est l'absence de grades, si je puis dire. Il est clair qu'il existe des commandants et des “officiers” mais de tels vocables n'existent pas. Le chef d'entraînement existe ou le chef d'opérations mais sans grades militaires étant donné qu'ils insistent pour qu'on soient tous égaux dans l'unité. Le sentiment grandiose de lutter contre les nazis et contre le fascisme que j'ai ressenti là-bas, je ne l'ai pas vu dans d'autres unités. Réellement ce sont des gens qui ont pour principale motivation de défendre le peuple.
6. Quelle a été ta relation avec Mozgovoy, Biriukov et Markov ?
-
J'ai fait la rencontre de Mozgovoy quand je suis arrivé à Alchevsk
et je l'ai revu à quelques reprises lorsque j'étais dans la 404
étant donné qu'il avait pour habitude d'inspecter les unités. Il
s'est toujours montré enthousiaste et très reconnaissant de
la présence d'Espagnols au sein de Prizrak.
Piotr
Biriukov nous a accueillis
dans son unité les bras grands ouverts et le coeur aussi. Je pense
qu'il n'avait jamais imaginé que par un froid dimanche dans la
matinée allaient surgir quatre Espagnols débraillés pour s'enrôler
dans son unité. Il nous a raconté que ses aïeux avaient combattu
dans la guerre civile espagnole. Je suppose que cela explique
pourquoi ce fut un grande fierté pour lui de
nous voir rejoindre
la 404. Il est l'exemple même de ce que devrait être un commandant,
d'une certaine façon il a une aura qui rappelle celle d'un père
défendant ses enfants. Il se soucie de ses hommes et travaille coude
à coude avec eux.
S'agissant d'Alexey Markov, il fait partie de ces gens qui font que tu es pris d'un frisson qui te parcours le corps et que tu as plus envie de lutter lorsqu'ils prennent la parole. Réellement il se soucie des autres et souhaite un monde meilleur.
7.
Une fois dans la 404, les travaux que tu réalisais toi ou le reste
de tes compagnons au moment de ton incorporation étaient-ils
strictement militaires ou touchaient-ils à d'autres domaines
(humanitaires, alimentaires, reconstruction...) ?
-
La
404 était basée dans un ancien hôpital situé
à Alchevsk. Tous les jours on donnait à manger aux nécessiteux et
l'on distribuait des vêtements d'hiver à ceux qui en avaient
besoin.
8. Comment avez-vous été reçu, comment était le contact avec la population locale ?
- La population se montre très reconnaissante envers toute personne qui vient les aider. Comme anecdote je peux raconter que dans un petit bled perdu, plantés à un carrefour en nous gelant la nuit, ils venaient nous apporter du thé chaud ou un peu de lait encore tout frais.
9. Qu'as-tu pu observer de tes propres yeux de la réalité qui se cache derrière ce que le gouvernement de Kiev appelle “opération spéciale” ? Quels sont les objectifs et types d'armes utilisées par Kiev dans le Donbass ?
- Je suppose que ça fait mieux de dire “Opération Spéciale” plutôt qu'extermination de la population civile par tous les moyens disponibles. Être tranquillement occupé à reccueillir du bois de chauffage à proximité d'une maison dans laquelle tu sais que des enfants sont en train de jouer et que tout à coup des missiles grad se mettent à tomber de tous côtés, que leur artillerie détruit des hôpitaux et des crèches. Ils n'ont de cesse de bombarder des objectifs civils.
10. Pour finir, voudrais-tu ajouter quelque chose à part ?
- J'aimerais simplement remercier tous ceux qui nous ont soutenus depuis les arrestations et saluer tout ceux qui pestent contre la 404, vos imbécilités me renforcent dans l'envie de lutter et de continuer à soutenir cette unité.
Source : https://www.facebook.com/pages/Internacionalistas-36-II/771892009563896?fref=nf
En Internacionalistas 36 hemos hablado con Héctor Arroyo, uno de los compañeros detenido el pasado mes de febrero por haber estado como voluntario en las filas de las milicias de Novorossia, que se unió al destacamento comunista 404 de la brigada Prizrak y le hicimos 10 preguntas:
1. Haznos una breve presentación sobre ti, como te definirías ideológicamente? Cuales fueron tus motivaciones a la hora de decidir unirte a las milicias del Donbass?
- Me llamo Héctor Arroyo, tengo 27 años y soy de Madrid. Ante todo soy antiracista y como le dije a otro compañero comunista que estuvo conmigo en la 404 : " Si esto es ser comunista....entonces soy comunista".
El hecho de ver a un pueblo con la valentía de plantar cara y no dar un paso atrás por defender su hogar y a sus familias. Videos de marchas de gente con uniforme nazi portando antorchas y gritando que había que limpiar su país de las ratas rusas, la matanza de odessa....ese tipo de cosas fueron las que me llevaron a donbass.
2. Durante que fechas estuviste allí? Habrías vuelto de no ser detenido?
- Estuve desde Octubre hasta principios de Enero. A día de hoy considero un error el haber regresado a España.
3. Cual es tu situación "legal" actualmente tras la redada?
- Me encuentro en libertad con cargos, he declarado ante el juez y estoy esperando que archiven el caso ya que considero que las acusaciones no tienen ni pies ni cabeza.
4. En que unidad/es estuviste? Como la/s definirías ideológicamente, a grandes rasgos, es decir, la tónica general de toda la unidad?
- Comencé en la unité continental. Una unidad formada por franceses, serbios y españoles. La gran mayoría de esa unidad era nacionalista pero nada mas llegar te decía el comandante que las discusiones ideológicas eran para el bar, que dentro de la unidad no quería que hablásemos de política. No es plato de buen gusto compartir tu día a día con nazis pero es lo que tocó y hubo que aguantar.
Cuando la 404 estuvo en activo y pude hacerlo, pedí el traslado de unidad. Es una unidad comunista pero no sectaria. No intentan lavarte el cerebro ni meter sus ideas por la fuerza a nadie. Están ahí para luchar y si hace falta morir por el pueblo.
5. Sobre la 404, se diferencia en algo del resto de unidades?
- La diferencia principal es la ausencia de rangos por así decirlo, está claro que existen comandantes y "oficiales" pero no existen tales términos. Existe el jefe de entrenamiento o el jefe de operaciones pero sin graduaciones militares ya que hacen hincapié en que todos en la unidad somos iguales. El gran sentimiento de luchar contra los nazis y contra el fascismo que respiré allí no lo vi en otras unidades. Realmente es gente que su principal motivación es defender al pueblo.
6. Cual fue tu relación con Mozgovoy, Biriukov y Markov?
- Conocí a Mozgovoy cuando llegué a Alchevsk y luego le vi unas cuantas veces más cuando estaba en la 404 ya que solía pasarse para ver como les iba a las unidades. Siempre se mostró ilusionado y muy agradecido por que hubiese españoles en prizrak.
Piotr Biriukov nos acogió en su unidad con los brazos abiertos y el corazón también. Creo que nunca se esperó que un frío domingo por la mañana aparecieran 4 españoles desaliñados a alistarse en su unidad. Nos contó que sus antepasados habían luchado en la guerra civil española, supongo que por eso para él fue un orgullo que nos uniéramos a la 404. Es todo un ejemplo de lo que tendría que ser un comandante, en cierto modo tiene un aura que recuerda a la de un padre defendiendo a sus hijos. Se preocupa por sus hombres y trabaja codo con codo junto a ellos.
Respecto a Alexey Markov es de esas personas que cuando habla hace que un escalofrío te recorra el cuerpo y tengas más ganas de luchar. Realmente se preocupa por los demás y quiere un mundo mejor.
7. Una vez en la 404, las labores que realizabas tu o el resto de tus compañeros durante el período que estuviste allí, eran estríctamente militares o había implicación en otros campos (humanitario, alimentación, reconstrucción...)?
- La 404 tenía la base en un antiguo hospital en alchevsk. Todos los días se daba de comer a la gente que no tenía medios y se repartía ropa de abrigo entro los que la necesitaban.
8. Como os recibía o cuál era el contacto con la población local?
- La gente está muy agradecida con todo el que va allí a ayudarles. Como anécdota puedo contar que en un pueblecito perdido, estando en un cruce de caminos por la noche congelándonos venían a traernos té caliente o un poco de leche recién ordeñada.
9. Que pudiste observar por ti mismo de la realidad que se esconde detrás de lo que el gobierno de Kiev considera una "operación especial"? Cuales son los objetivos y tipos de armamento usados por Kiev en el Donbass?
- Supongo que queda más bonito "Operación Especial" que exterminación de la población civil por todos los medios a nuestro alcance. Estar tranquilamente recogiendo leña junto a una casa en la que sabes que hay niños jugando y que de repente empiecen a caer misiles grad por todos lados, que su artillería destroce hospitales y guarderías. No dejan de bombardear objetivos civiles.
10. Para acabar, te gustaría añadir algo que no se te haya planteado?
- Simplemente me gustaría dar las gracias a todos los que nos han apoyado después de las detenciones y un saludo a todos los que echan mierda de la 404, vuestras tonterías hacen que tenga mas ganas de luchar y seguir apoyando a esta unidad.
SLAVA NOVORUSSIA!
Desde Internacionalistas 36 seguimos dando todo nuestro apoyo a los voluntarios internacionalistas, a los que siguen con cargos en el estado español no debemos olvidarnos de ellos y creemos que darles voz sigue siendo importante. Si algún otro voluntario o voluntaria quiere contarnos su experiencia en el Donbass, actual o pasada, que se ponga en contacto con la página. ¡NO PASARAN!
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Depuis, Mamic ne s’est pas calmé. Il a récemment fanfaronné après la qualification en Ligue des champions du Dinamo, invitant tous les fans du club, y compris "les hooligans et les sauvages", à célébrer cette performance. Il a aussi promis "la meilleure équipe qu'il y ait jamais eu au Maksimir" pour cet hiver. Plus surprenant, il a évoqué son départ, indiquant qu'il ne serait pas éternel. Faut-il y croire? Car malgré les soupçons d'arrangement et les mouvements de protestation des fans, Mamic reste présent. Certes, le sens du vent a un peu tourné. Fin 2011, deux membres de la Fédération croate, dont un bras droit du président, ont été arrêtés pour corruption, et depuis, le président Markovic a quitté son poste. Mais Davor Šuker qui lui a succédé n’a pas débuté de grand ménage, et Mamic garde des proches dans la place. Avec son projet d’interdire le cumul de la fonction d’agent de joueurs avec d’autres fonctions dans le foot, le gouvernement croate pourrait faire vaciller le tyran du Dinamo, son frère et ses sbires sur leur piédestal. À quand la chute?
Source : http://www.cahiersdufootball.net/article-la-dynamite-de-zagreb-4622
Les deux hommes ont été arrêtés par la police frontalière à leur retour de la Slovénie où ils étaient en stage d'entraînement avec l'équipe. "Après avoir été informés par leurs avocats que le parquet avait demandé leur mise en détention durant l'enquête, Zdravko et Zoran Mamic ont décidé, pour la paix au sein de l'équipe et du club, de rentrer en Croatie pour répondre à toutes les questions, afin de prouver leur innocence", explique un communiqué du Dinamo.
Le Bureau national de lutte contre la corruption (USKOK) a indiqué vendredi que les deux frères, ainsi que le haut responsable de la Fédération croate de football (HNS) Damir Vrbanovic, et un inspecteur de la Direction des impôts étaient soupçonnés notamment de fraude fiscale et d'avoir donné ou reçu des pots-de-vin.
Le préjudice causé au club est estimé à près de 118 millions de kunas (16 millions d'euros) et celui au budget de l'Etat à 12 millions de kunas (1,6 million d'euros), selon l'USKOK. Les opérations incriminées ont eu lieu depuis 2008.
La parquet a réclamé une mise en détention des quatre suspects, mais un tribunal décidera de cette requête. La police a perquisitionné jeudi les domiciles des frères Mamic à Zagreb, ainsi que dans les locaux du club et de la HNS. Zdravko Mamic, 55 ans, réputé pour ses excès de colère en public, est considéré comme la personne la plus puissante du football croate. Il a déjà été poursuivi en justice à plusieurs reprises pour injures et menaces publiques, notamment contre des journalistes.
Source : eurosport.fr, le 4 juillet 2015.
Les luttes intestines au HNS (Hrvatski Nogometni Savez, Fédération Croate de Football) sont le reflet de l'opposition Zagreb/Split : les hommes de pouvoir à la fédération sont majoritairement issus du courant favorable à l'omnipotent Zdravko Mamić (dont Davor Šuker et Igor Štimac), proches du Dinamo, et en majorité encartés au HDZ. Ces dernières années le HNS est souvent vu par le sud du pays comme étant la main droite de Zdravko Mamić, favorisant le Dinamo mais aussi le football à Zagreb en général. Parmi les griefs exprimés à l'encontre du HNS, le Hajduk reproche la trop grande proximité de la fédération avec la droite et le Dinamo. En effet, chose rare, le championnat croate est l'un des rares à voir évoluer dans son sein la filiale du club champion (l'adresse mail du Lokomotiva Zagreb dépend du Dinamo !). De plus, le HNS s'entête à minimiser Split. En effet, la plupart des matchs importants de la sélection se joue au très clairsemé Maksimir; les autres moins importants à Osijek, Pula ou encore Varaždin.
Lire le blog de Alexandre Ljubojevic
Dinamo Zagreb : Ouverture d'une enquête contre le président Zdravko Mamic
Les domiciles des frères Zdravko et Zoran Mamic, président du Dynamo Zagreb et entraîneur du club champion en titre de Croatie, soupçonnés de corruption, ont fait l’objet jeudi d’une perquisition de la police croate, ont annoncé le club et le parquet.
« A la demande du tribunal régional de Zagreb, le bureau de la lutte contre la corruption (USKOK) est en train de mener une enquête visant nos deux membres: le président exécutif Zdravko Mamic et l’entraîneur Zoran Mamic », indique le club dans un communiqué signé par les deux suspects. Les deux dirigeants du Dinamo, où évolue l’international algérien Hilal Soudani, se trouvent actuellement avec l’équipe en stage en Slovénie.
Selon la presse locale, la police a fouillé les appartements des frères Mamic à Zagreb et aussi les locaux du club. Dans un communiqué, l’USKOK a pour sa part indiqué que son opération concernait des « soupçons portant sur des pots-de-vin et d’évasion fiscale » notamment, précisant qu’un employé de la Direction des impôts était également visé par l’enquête.
Dans leur communiqué, les frères Mamic affirment qu’il s’agit de soupçons « absolument fabriqués » et assurent qu’ils prouveront avoir agi dans le respect de la loi.
Zdravko Mamic, 55 ans, est considéré comme la personne la plus puissante du football croate. Il a déjà été poursuivi en justice à plusieurs reprises pour injures et menaces publiques, notamment contre des journalistes.
Source : directinfo.webmanagercenter.com, le 2 juillet 2015.
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