Alors que les villes de Donetsk et lougansk continuent à être sous le feu de l’artillerie de la Garde nationale, la Verkhovna Rada (parlement ukrainien) a apporté son soutien à la demande du président Porochenko, qui a émis un décret afin de procéder à une mobilisation partielle.
Cependant, il semble n’y avoir aucun enthousiasme populaire pour mener les combats à l’Est. Ainsi, le but, d’appeler sous les drapeaux, avant le 4 juillet, 37 000 hommes âgés de 18 à 25 ans, n’a pas été atteint.
Même à Kiev (environ 2,8 millions d’habitants), les centres de recrutement n’ont enrôlé que 1 558 hommes dont 10 % de volontaires en 3 jours. Odessa (une ville de plus d’un million d’habitants) doit fournir 20 000 soldats, destinés à être envoyés au combat contre les insurgés : un objectif irréaliste.
Ce manque cruel de combattants semble être compensé par l’arrivée d’un certain nombre de mercenaires, employés de sociétés privées, ou mus par une proximité idéologique avec des extrémistes de mouvements tel que Pravy Sektor. Ainsi, des ressortissants baltes et scandinaves ont été signalés au sein du bataillon Azov, envoyé par Kiev pour affronter les insurgés.
Cette guerre n'est pas populaire
Et pourtant l'organisation pseudo-eurasiste Unité Continentale pense que la solution est d'ajouter de l'huile sur le feu en lançant une "campagne de propagande et soutien financier au volontariat", c'est-à-dire en soutenant l'envoi de volontaires qui eux iraient se battre au côté des insurgés.
Or c'est exactement ce que veulent les atlantistes : que l'on s'entretue comme des chiens pendant qu'ils continuent de manipuler les ficelles.
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