A l’initiative de l’Assemblée Européenne des Citoyens, d’Attac et de l’Association Autogestion
Information-débat sur les résistances sociales aux politiques néo-libérales en Serbie
Lundi 3 février, à 18h, CICP, 21 ter rue Voltaire, Paris 11è.
Avec Milenko Srećković, dirigeant de l’organisation de gauche serbe Pokret za slobodu (Mouvement de lutte pour la liberté) engagée activement dans ces résistances depuis dix ans.
Pendant plus de deux décennies –
après le démantèlement de la Yougoslavie – la Serbie a subi des
crises permanentes accompagnées de guerres, de sanctions
économiques, une des plus fortes hyperinflations de l’histoire,
trois mois de bombardements de l’OTAN, un soulèvement de masse et
la chute de son gouvernement…
Mais qu’est-il advenu de la société serbe depuis 2001, avec l’application au pays de mesures néo-libérales radicales (fermetures d’usines, accaparements de terres) jalonnant le chemin du pays vers l’adhésion à l’Union européenne?
Avec Milenko Srećković, nous en parlerons, ainsi que des luttes sociales en Serbie.
Organized by Assemblée Européenne des Citoyens, Attac and Association Autogestion :
Debate about social resistances to neo-liberal policies
in
Serbia with Milenko Srećković
MONDAY, FEBRUARY 3RD, 6 p.m, CICP, 21 ter rue Voltaire, Paris.
More than two decades in Serbia – after the fall of Yugoslavia – were marked by permanent crises with wars, economical sanctions, one of the biggest hyperinflation in the history of mankind, three-months of destructive NATO bombing, mass uprising and overthrowing of the government…
But what was left of the Serbian society, when harsh neoliberal measures – that led to factory shut downs and landgrabbing – were imposed in 2001 on the country along its way to join the EU?
We will talk about that and about social struggles in Serbia, with Milenko Srećković, leader of the leftwing Serbian organization Pokret za slobodu (Freedom Fight Movement), for the last 10 years, actively engaged in the resistance.
U organizaciji Assemblée Européenne des Citoyens, Attac, Association Autogestion :
Debata o društvenom otporu neoliberalizmu u Srbiji
Sa
Milenkom Srećkovićem
PONEDELJAK, 3. FEBRUAR u 18 časova, u CICP, ul. rue Voltaire, Pariz.
Više od 2 decenije u Srbiji – nakon pada Jugoslavije – obeležene su neprestanom krizom sa ratovima, ekonomskim sankcijama, jednom od najvećih hiperinflacija u istoriji čovečanstva, tromesečnim destruktivnim NATO bombardovanjem, masovnom pobunom i svrgavanjem režima…
Ali šta je ostalo od srpskog društva, kada su zemlji 2001. nametnute oštre neoliberalne mere, koje su dovele do gašenja radnih mesta i otimanja poljoprivrednog zemljišta, na njenom putu pridruživanja EU?
Govorićemo o tome i o društvenim borbama u Srbiji sa Milenkom Srećkovićem, liderom levičarske srpske organizacije Pokret za slobodu, aktivno uključene u pokret otpora u poslednjih 10 godina.
Source : http://www.autogestion.asso.fr/?p=3908
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De plus en plus je m'éloignais de l'esthétique
Počeo sam da se sve više udaljavam od estetike. Hteo sam da pronađem drugi poredak, drugu vrednost za čoveka unutar prirode. On više nije mera svih stvari, on ne može više da sve svodi na svoju meru; naprotiv, i čovek i sve druge stvari treba da budu kao priroda, bez mere. Hteo sam da stvorim nove pojave, da iz čoveka izvučem nove oblike. Od 1917. ta težnja je počela da se nazire u mojim „predmetima“. Aleksandar Parten (Alexandre Partens) je u Dada almanahu o tome napisao sledeće:
De plus en plus je m´éloignais de l´esthétique. Je voulais trouver un autre ordre, une autre valeur de l´homme dans la nature. Il ne devait plus être la mesure de toute chose, mais au contraire toutes choses et l´homme devaient être comme la nature, sans mesure. Je voulais créer de nouvelles apparences, extraire de l´homme de nouvelles formes. Ceci se précisa en 1917 dans mes «objets ». A leur sujet Alexandre Partens écrivit dans l´Almanach Dada :
„Ono po čemu se Žan Arp ističe jeste to što je u određenom trenutku shvatio pravi problem samog umeća. Tako je mogao da ga napoji novom, spiritualnom imaginacijom. Nije ga više zanimalo da unapređuje, formuliše i utanačuje neki estetski sistem. Hteo je neposredno i direktno stvaranje, kao što su to odlamanje kamena od litice, otvaranje pupoljka, životinjsko razmnožavanje. Hteo je predmete natopljene maštom, a ne muzejske eksponate, hteo je animalne predmete divljeg intenziteta i boje, hteo je da među nama stvori novo telo, koje postoji za sebe, predmet koji bi mogao i da čuči u uglu stola i da se gnezdi u dubinama bašte i da zuri u nas sa zida… Okvir slike, a kasnije i vajarsko postolje, njemu su izgledali kao beskorisne štake...“
« Ce fut le mérite de Jean Arp d´avoir découvert à partir d´un certain moment le véritable problème dans le métier même. Ceci lui permettait de le nourrir d´une imagination nouvelle et spirituelle. Il ne s´agissait plus pour lui d´améliorer, de préciser, de spécifier un système esthétique. Il voulait la production immédiate et directe comme une pierre se détachant d´un rocher, comme un bourgeon qui éclate, comme un animal qui se reproduit. Il voulait des objets imprégnés de fantaisie et non des pièces de musée, des objets animalesques aux intensités et aux couleurs sauvages, il voulait un nouveau corps parmi nous qui se suffît à lui-même, un objet dont la place est aussi bien d´être accroupi sur les coins des tables, que niché au fond du jardin ou nous fixant du mur… Le cadre et plus tard le socle lui semblaient être des béquilles inutiles… »
Još u detinjstvu, postolje neke skulpture ili okvir koji omeđuje sliku kao prozor, za mene su bili prilike za igru i nestašluke i navodili me da smišljam razne trikove. Jednog dana pokušao sam da na prozorskom staklu naslikam plavo nebo ispod kuća koje sam mogao da vidim kroz prozor. Tako je izgledalo da kuće lebde u vazduhu. Ponekad bih izvlačio naše kućne slike iz ramova i sa uživanjem gledao u te prozore koji su visili na zidovima. Ili bih okačio neki ram u našoj maloj, drvenoj šupi i testerom izrezao rupu u zidu iza rama, koja je otkrivala neki ljupki pejzaž, u kojem su promicali ljudi i njihova stada. Pitao sam oca kako mu izgleda moje najnovije delo. Sećam se njegovog čudnog, pomalo zapanjenog pogleda. Kao dete uživao sam da stojim na postolju srušene statue i oponašam držanje neke smerne nimfe.
Dans mon enfance déjà le socle qui permet à une sculpture de se tenir debout, le cadre qui enferme le tableau comme une fenêtre, furent pour moi des motifs de gaieté, de plaisanteries et m´incitèrent à maintes espiègleries. Un jour j´essayai de peindre sur la vitre un ciel bleu sous les maisons que j´apercevais à travers la fenêtre. Ces maisons semblèrent ainsi reposer dans l´air. Parfois je sortais nos tableaux des cadres et regardais avec plaisir ces fenêtres accrochées au mur. Une autre fois je fixais un cadre dans une petite cabane en bois et sciais une ouverture derrière ce cadre. On apercevait alors un paysage charmant animé d´hommes et de bestiaux. J´invitais mon père à donner son avis sur l´œuvre que je venais d´achever. Il me regarda étrangement et avec une légère surprise. – Comme enfant, je pris plaisir aussi à me percher sur le socle d´une sculpture écroulée et d´y mimer l´attitude d´une nymphe pudique.
Evo nekoliko naziva mojih dadaističkih predmeta: Adamova glava, Artikulisani zarez, Papagaj koji zamišlja da je grom, Planina s prslukom od leda, Pravopisni nameštaj, Daska za jaja, Flaša pupka. Krhkost života i ljudskih tvorevina s dadaistima se pretvorila u crni humor. Čim se neko zdanje ili spomenik završi, počinje da propada, da se raspada, truli, osipa u prah. Piramide, hramovi, katedrale, slike velikih majstora, to ubedljivo dokazuju. A zujanje čovekovo neće trajati ništa duže od zujanja ove muve, koja tako revnosno kruži oko moje rum babe.
Voici quelques dénominations de mes objets dadaïstes : Tête d´Adam, Virgule articulante, Perroquet Imitant Le Tonnerre, Montagne au Plastron De Glace, Meuble Épelant, La Planche A Œufs, La Bouteille A Nombril. La fragilité de la vie et des œuvres humaines se convertissait chez les dadaïstes en humour noir. A peine une construction, un édifice, un monument est-il terminé que déjà commence sa décrépitude, sa désagrégation, sa décomposition, son émiettement. Les pyramides, les temples, les cathédrales, les tableaux de maîtres en sont des documents convaincants. Et le bourdonnement de l´homme ne dure pas bien plus longtemps que le bourdonnement de cette mouche qui vole avec tant de zèle autour de mon baba au rhum.
Dada voulait détruire les supercheries raisonnables des hommes et retrouver l´ordre naturel et déraisonnable. Dada voulait remplacer le non-sens logique des hommes d´aujourd´hui par le sans-sens logique. C´est pourquoi nous frappions à tour de bras sur la grosse caisse dadaïste et trompettions les louanges de la déraison. Dada a donné un clystère à la Vénus de Milo et a permis à Laocoon et ses fils de se soulager, après des milliers d´années de lutte avec le bon saucisson Python. Les philosophies ont moins de valeur pour Dada qu´une vieille brosse à dents hors d´usage, et il les laisse pour compte aux grands meneurs du monde. Dada dénonce les ruses infernales du vocabulaire officiel de la sagesse. Dada est pour le sans-sens ce qui ne signifie pas le non-sens. Dada est un sens comme la nature. Dada est pour la nature et contre l´art. Dada est direct comme la nature. Dada est pour le sens infini et les moyens définis.
Jean Arp, On my way, 1948
Extrait de Jours effeuillés, Gallimard, 1966, pp. 311-312
Izvor : http://anarhisticka-biblioteka.net/library/jean-arp-dadaland
Kad mi tvoja stegna drusla
Stegnu glavu il bedra skliska,
Kljukajuć slašću moja usta
Mladom ti spermom koja stiska,
I kad picom baš po meri
Grickaš moga prođi-svuda,
Ne krupnog, al gada, zveri
Od vrška do samih muda,
Sred te cica mace strasne
Vrtiš dupetom na način
Nedostojan žene časne;
Tu si u u pravu, ja ti jamčim!
Ti mi turaš jezik tmasti
Kad ljubimo se da sve vrca
Poljupcem dugim, punim strasti
Što prožme me, trt! do srca,
Tad ti pica mog rakuna
Cedi kao medved sisu,
Otmen medved, skupa runa
Što na mog ko bunda kliznu
Otmen medved, pjan, iskusan
Jezik moj to jamčit može,
Što klitoris tvoj pokusa
Praveć balon od te kože;
Otmena, da, al vraški drska,
Tvoja pica đavolica fina
Što se smeje iz svog krzna
Kao usta Arlekina.
A madame
Quand
tu m’enserres de tes cuisses
La tête ou les cuisses,
gorgeant
Ma gueule de bathes délices
De ton jeune foutre
astringent,
Où mordant d’un con à la taille
Juste de
tel passe-partout
Mon vit point, très gros, mais canaille
Depuis
les couilles jusqu’au bout.
Dans
la pinete et la minette
Tu tords ton cul d’une façon
Qui
n’est pas d’une femme honnête ;
Et nom de Dieu, t’as
bien raison !
Tu
me fais des langues fourrées,
Quand nous baisons, d’une
longueur,
Et d’une ardeur démesurées
Qui me vont, merde !
au droit du cœur,
Et ton con exprime ma pine
Comme un ours
téterait un pis,
Ours bien
léché, toison rupine,
Que la mienne a pour fier tapis
Ours
bien léché, gourmande et saoûle
Ma langue ici peut
l’attester
Qui fit à ton clitoris boule-
de-gomme à ne plus
le compter
Bien léché, oui, mais âpre en diable,
Ton con
joli, taquin, coquin,
Qui rit rouge sur fond de sable ;
Telles
les lèvres d’Arlequin.
Izvor : http://www.e-novine.com/kultura/kultura-knjige/97871-Gospoi.html
Une carte parue aujourd'hui sur Le Monde (gros porte-avion médiatique de l'OTAN) tente de faire gober à ses lecteurs l'idée d'une Ukraine divisible.
A rebours de la propagande médiatique de l'OTAN, un article de Jean-Marie Chauvier sur "Le Grand Soir".
Harold Hyman, le malade qui propose de dépecer l'Ukraine
Visiblement pour les ordures néo-con l'expérience de la Yougoslavie, de l'Irak, de la Libye, de la Syrie et d'autres champs d'horreurs n'a pas suffi.
Séparer les Russes des Ukrainiens. On sent que ce monsieur est prêt à y aller. Au fait, a-t-il déjà préparé son petit canif de voyage ?
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