De plus en plus je m'éloignais de l'esthétique
Počeo sam da se sve više udaljavam od estetike. Hteo sam da pronađem drugi poredak, drugu vrednost za čoveka unutar prirode. On više nije mera svih stvari, on ne može više da sve svodi na svoju meru; naprotiv, i čovek i sve druge stvari treba da budu kao priroda, bez mere. Hteo sam da stvorim nove pojave, da iz čoveka izvučem nove oblike. Od 1917. ta težnja je počela da se nazire u mojim „predmetima“. Aleksandar Parten (Alexandre Partens) je u Dada almanahu o tome napisao sledeće:
De plus en plus je m´éloignais de l´esthétique. Je voulais trouver un autre ordre, une autre valeur de l´homme dans la nature. Il ne devait plus être la mesure de toute chose, mais au contraire toutes choses et l´homme devaient être comme la nature, sans mesure. Je voulais créer de nouvelles apparences, extraire de l´homme de nouvelles formes. Ceci se précisa en 1917 dans mes «objets ». A leur sujet Alexandre Partens écrivit dans l´Almanach Dada :
„Ono po čemu se Žan Arp ističe jeste to što je u određenom trenutku shvatio pravi problem samog umeća. Tako je mogao da ga napoji novom, spiritualnom imaginacijom. Nije ga više zanimalo da unapređuje, formuliše i utanačuje neki estetski sistem. Hteo je neposredno i direktno stvaranje, kao što su to odlamanje kamena od litice, otvaranje pupoljka, životinjsko razmnožavanje. Hteo je predmete natopljene maštom, a ne muzejske eksponate, hteo je animalne predmete divljeg intenziteta i boje, hteo je da među nama stvori novo telo, koje postoji za sebe, predmet koji bi mogao i da čuči u uglu stola i da se gnezdi u dubinama bašte i da zuri u nas sa zida… Okvir slike, a kasnije i vajarsko postolje, njemu su izgledali kao beskorisne štake...“
« Ce fut le mérite de Jean Arp d´avoir découvert à partir d´un certain moment le véritable problème dans le métier même. Ceci lui permettait de le nourrir d´une imagination nouvelle et spirituelle. Il ne s´agissait plus pour lui d´améliorer, de préciser, de spécifier un système esthétique. Il voulait la production immédiate et directe comme une pierre se détachant d´un rocher, comme un bourgeon qui éclate, comme un animal qui se reproduit. Il voulait des objets imprégnés de fantaisie et non des pièces de musée, des objets animalesques aux intensités et aux couleurs sauvages, il voulait un nouveau corps parmi nous qui se suffît à lui-même, un objet dont la place est aussi bien d´être accroupi sur les coins des tables, que niché au fond du jardin ou nous fixant du mur… Le cadre et plus tard le socle lui semblaient être des béquilles inutiles… »
Još u detinjstvu, postolje neke skulpture ili okvir koji omeđuje sliku kao prozor, za mene su bili prilike za igru i nestašluke i navodili me da smišljam razne trikove. Jednog dana pokušao sam da na prozorskom staklu naslikam plavo nebo ispod kuća koje sam mogao da vidim kroz prozor. Tako je izgledalo da kuće lebde u vazduhu. Ponekad bih izvlačio naše kućne slike iz ramova i sa uživanjem gledao u te prozore koji su visili na zidovima. Ili bih okačio neki ram u našoj maloj, drvenoj šupi i testerom izrezao rupu u zidu iza rama, koja je otkrivala neki ljupki pejzaž, u kojem su promicali ljudi i njihova stada. Pitao sam oca kako mu izgleda moje najnovije delo. Sećam se njegovog čudnog, pomalo zapanjenog pogleda. Kao dete uživao sam da stojim na postolju srušene statue i oponašam držanje neke smerne nimfe.
Dans mon enfance déjà le socle qui permet à une sculpture de se tenir debout, le cadre qui enferme le tableau comme une fenêtre, furent pour moi des motifs de gaieté, de plaisanteries et m´incitèrent à maintes espiègleries. Un jour j´essayai de peindre sur la vitre un ciel bleu sous les maisons que j´apercevais à travers la fenêtre. Ces maisons semblèrent ainsi reposer dans l´air. Parfois je sortais nos tableaux des cadres et regardais avec plaisir ces fenêtres accrochées au mur. Une autre fois je fixais un cadre dans une petite cabane en bois et sciais une ouverture derrière ce cadre. On apercevait alors un paysage charmant animé d´hommes et de bestiaux. J´invitais mon père à donner son avis sur l´œuvre que je venais d´achever. Il me regarda étrangement et avec une légère surprise. – Comme enfant, je pris plaisir aussi à me percher sur le socle d´une sculpture écroulée et d´y mimer l´attitude d´une nymphe pudique.
Evo nekoliko naziva mojih dadaističkih predmeta: Adamova glava, Artikulisani zarez, Papagaj koji zamišlja da je grom, Planina s prslukom od leda, Pravopisni nameštaj, Daska za jaja, Flaša pupka. Krhkost života i ljudskih tvorevina s dadaistima se pretvorila u crni humor. Čim se neko zdanje ili spomenik završi, počinje da propada, da se raspada, truli, osipa u prah. Piramide, hramovi, katedrale, slike velikih majstora, to ubedljivo dokazuju. A zujanje čovekovo neće trajati ništa duže od zujanja ove muve, koja tako revnosno kruži oko moje rum babe.
Voici quelques dénominations de mes objets dadaïstes : Tête d´Adam, Virgule articulante, Perroquet Imitant Le Tonnerre, Montagne au Plastron De Glace, Meuble Épelant, La Planche A Œufs, La Bouteille A Nombril. La fragilité de la vie et des œuvres humaines se convertissait chez les dadaïstes en humour noir. A peine une construction, un édifice, un monument est-il terminé que déjà commence sa décrépitude, sa désagrégation, sa décomposition, son émiettement. Les pyramides, les temples, les cathédrales, les tableaux de maîtres en sont des documents convaincants. Et le bourdonnement de l´homme ne dure pas bien plus longtemps que le bourdonnement de cette mouche qui vole avec tant de zèle autour de mon baba au rhum.
Dada voulait détruire les supercheries raisonnables des hommes et retrouver l´ordre naturel et déraisonnable. Dada voulait remplacer le non-sens logique des hommes d´aujourd´hui par le sans-sens logique. C´est pourquoi nous frappions à tour de bras sur la grosse caisse dadaïste et trompettions les louanges de la déraison. Dada a donné un clystère à la Vénus de Milo et a permis à Laocoon et ses fils de se soulager, après des milliers d´années de lutte avec le bon saucisson Python. Les philosophies ont moins de valeur pour Dada qu´une vieille brosse à dents hors d´usage, et il les laisse pour compte aux grands meneurs du monde. Dada dénonce les ruses infernales du vocabulaire officiel de la sagesse. Dada est pour le sans-sens ce qui ne signifie pas le non-sens. Dada est un sens comme la nature. Dada est pour la nature et contre l´art. Dada est direct comme la nature. Dada est pour le sens infini et les moyens définis.
Jean Arp, On my way, 1948
Extrait de Jours effeuillés, Gallimard, 1966, pp. 311-312
Izvor : http://anarhisticka-biblioteka.net/library/jean-arp-dadaland