Au coeur de la jungle néo-libérale
La Croatie propose en concession une "île de paradis" de Tito
Le gouvernement croate a annoncé vendredi avoir décidé de proposer en concession des infrastructures touristiques sur la plus grande île de l'archipel de Brijuni, un ancien paradis privé dans l'Adriatique de l'ex-président yougoslave, Josip Broz Tito.
"Nous
voulons faire venir (un investisseur) international de top niveau et
placer (les îles de) Brijuni là où elles méritent d'être",
a déclaré à la presse le ministre croate de l'Environnement,
Mihael Zmajlovic.
L'investissement dans une infrastructure
touristique vétuste, dont plusieurs hôtels et des villas, sur l'île
de Veliki Brijun, d'une surface de près de 6 km carrés, pourrait
s'élever à près de 300 millions d'euros, a précisé le ministre
du Tourisme, Darko Lorencin.
Le gouvernement souhaite en faire "un
produit unique qui va élever la Croatie au niveau touristique
global", a-t-il dit.
Pour trouver un investisseur d'ici
l'automne, le gouvernement a choisi vendredi un consultant
international.
Confronté à la crise économique depuis 2008 et
des difficultés budgétaires, le gouvernement croate avait déjà
donné fin 2013 en concession l'aéroport de Zagreb et cherche un
concessionnaire pour le réseau autoroutier.
Le secteur
touristique est le moteur de l'économie croate et contribue à
hauteur de 15% au Produit intérieur brut, avec près de 12 millions
de visites touristiques par an, dont plus de 10 millions
d'étrangers.
Les îles de Brijuni forment un petit archipel que
Tito, décédé en 1980, gardait jalousement comme un paradis privé
de 1954 à 1979 pour lui et ses invités de marque. Les îles ont été
transformées en parc national en 1983.
Une résidence
présidentielle et deux autres villas ayant été utilisées par
Tito, et aujourd'hui par l'Etat croate, ne seront pas concernées par
la concession, selon une source officielle.
Outre des responsables
politiques du monde entier, le dirigeant yougoslave y avait accueilli
de grandes vedettes du cinéma, dont notamment Sophia Loren,
Elizabeth Taylor ou encore Richard Burton.
L'actuel président
croate Ivo Josipovic y a accueilli en 2011 l'actrice américaine
Angelina Jolie.
Source : lesechos.fr, le 3 janvier 2014.
La Croatie attire "peu" les immigrés
Entre juillet et fin septembre le ministère croate de l'Intérieur a reçu 40 demandes d'asile par million d'habitants. C'est moins que Malte et la Suède, mais plus que la Tchéquie, la Slovaquie et la Slovénie.
Ces trois dernières années, les réfugiés venus d'Afghanistan sont au premier rang des demandeurs d'asile en Croatie, mais en 2013 la situation a changé et les réfugiés syriens sont devenus les plus nombreux à chercher l'asile en Croatie.
D'après les informations publiées sur la page de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), jusqu'à maintenant 191 personnes originaires de ces pays touchés par la guerre ont demandé l'asile en Croatie, deux fois plus que l'année dernière. Cent quatre-vingt quatre réfugiés afghans ont demandé l'asile. Viennent ensuite les Somaliens (135 demandes), et les Algériens (131).
Les statistiques tirées des données fournies par le ministère de l'Intérieur indiquent que pour cette année 1048 demandes d'asile ont été déposées en Croatie, 150 de moins que l'année dernière. Il en ressort que l'adhésion à l'UE ne s'est pas particulièrement répercutée sur l'attractivité du pays en tant que porte d'entrée potentielle pour l'UE.
[...]
Source : http://www.h-alter.org/vijesti/ljudska-prava/hrvatska-neprivlacna-imigrantima
La blague du jour : le salut nazi inversé... franc-maçonnique
Serbie : Le Mouvement pour la liberté (Pokret za slobodu) revendique la destruction de la plaque apposée sur l'Agence pour la privatisation
En retirant et en démolissant la plaque de l'Agence pour la privatisation, nous souhaitons de manière symbolique entamer le processus d'abolition des institutions qui depuis leur début agissent contre les intérêts et l'existence de la majorité de la population serbe. Il n'y a là rien de plus qu'une geste de notre organisation dans la lutte contre les mesures capitalistes dirigées contre les travailleurs et les paysans. Nous voulons aussi de la sorte offrir un exemple aux autres travailleurs sur la façon dont nous voulons à l'avenir mener la lutte.
[...]
Peu nous chaut d'avoir commis un acte illégal puisqu'il est absolument légitime compte tenu des conséquences des agissements anticonstitutionnels de l'Agence pour la privatisation au regard des standards de vie des travailleurs et du taux de chômage et compte tenu du futur qu'il convient de bâtir sur des principes anticapitalistes et « antiprivatisation » entièrement nouveaux.
Nous appelons les travailleurs à se solidariser et à poursuivre la lutte.
Source : http://pokret.net/cms/index.php?page=zasto-smo-demolirali-tablu-agencije-za-privatizaciju
Commentaires