Introduction d’une milice dans un village serbe
A Bačko Petrovo Selo en Serbie vient d’être formée une « garde civile » dans le but d’empêcher les fréquents larcins dans les propriétés des habitants de la localité, écrit l’agence Beta.
Une vingtaine de citoyens de ce village se sont joint à une « garde civile » et ont déjà commencé dans la soirée à « patrouiller » afin d’empêcher les voleurs de continuer les rapines, rapportent les médias de Voïvodine publiant en hongrois.
Ces « gardes civiles » ne sont pas armées et sont nées sur une initiative du parti Mouvement de l’Espoir Hongrois.
Comme il est dit, ces « gardes civiques multiethniques » constituant une coopération entre des civils volontaires et la police, pourrait être la solution pour la sécurité publique mise à mal.
Source : e-novine.com, le 1er mars 2012.
L’Association croate des journalistes scientifiques : « Où en sommes-nous et comment aborder les prochaines étapes ? »
Par Mićo Tatalović
En novembre est paru « Les médias et la science », un recueil de travaux où une vingtaine de scientifiques et journalistes abordent la situation de la communication scientifique et du journalisme en Croatie, notamment au niveau des médias.
Un des problèmes pointés dans l’ouvrage est le faible nombre de journalistes qui s’occupent activement des thèmes scientifiques : sur plus d’une centaine informant sur la science, seuls quelques-uns – peut-être une dizaine – suivent avec régularité les sujets de caractère scientifique. Bien que dans les médias un grand nombre de journalistes, de rédacteurs, de cinéastes et de blogueurs traitent de la science, « il n’existe pas chez eux une forte conscience de leur importance sociale, et moins encore une disposition à réaliser les intérêts de la profession », lit-on dans la préface. Sur les 36 journalistes invités à participer à la Table ronde sur la science et les médias, dont le recueil est un corollaire, seuls 15 ont répondu à l’invitation. Au final il n’y aura que cinq journalistes à s’y joindre.
Exactement à l’opposé de la situation que l’on trouve en Grande Bretagne et dans d’autre pays occidentaux. Lors des fréquentes conférences du journalisme scientifique y est relevée la spécificité des journalistes scientifiques en raison de leur appartenance à la profession et du désir de se rencontrer et de débattre sur des thèmes d’intérêt commun : comment mieux informer sur la science en vue du progrès social.
[…]
Ainsi tous les deux ans se déroulent les grandes conférences de la Fédération mondiale des journalistes scientifiques auxquelles se joignent les journalistes et rédacteurs du monde entier. L’année dernière la conférence a pris place à Doha, au Qatar, et la prochaine aura lieu en 2013 à Helsinki en Finlande. Il ne s’agit là que des conférences des journalistes scientifiques. Ceux qui écrivent sur les thèmes connexes à la science - médecine et santé, et ceux qui informent sur l’environnement ont pour habitude d’avoir leurs propres associations professionnelles et leur propres conférences.
De son côté notre Association croate des journalistes scientifiques (HUZN) ne compte que six personnes sur sa liste de diffusion, elle ne possède ni blog ni page Internet. Sans indicateur de l’activité des membres et sans l’affichage d’un certain profil public il est peu probable que de nouveaux membres rejoignent une telle association.
En Occident ce sont justement de telles associations qui veillent aux intérêts professionnels des journalistes scientifiques ; sur leurs listes de diffusion les journalistes, auteurs et collaborateurs au service des relations avec les médias débattent ouvertement des questions qui les concernent tous. Ces questions englobent aussi bien le tarif d’un texte publié dans telle revue que la nécessité éventuelle de soumettre l’article à un scientifique pour qu’il le vérifie. De même y sont publiés les concours pour les travaux, les stages pour étudiants, etc. Outre l’organisation de conférences et la publication d’un bulletin propre à l’association, il arrive souvent que soient organisées des récompenses annuelles pour les journalistes scientifiques.
C’est pourquoi l’HUZN doit devenir une association plus transparente et plus ouverte, susceptible d’attirer de nouveaux membres par son activité. Elle doit ouvrir ses portes aux travailleurs attachés aux relations avec les médias au sein des institutions scientifiques et académiques, mais aussi aux rédacteurs et à tous ceux qui informent sur la science.
Justement l’autre aspect qui se dégage du recueil est qu’actuellement nous n’avons pas parmi les institutions scientifiques un nombre suffisant de professionnels pour communiquer activement sur les thèmes scientifiques et pour répercuter dans les médias les réalisations de nos scientifiques.
L’HUZN doit davantage s’insérer dans le dialogue international et dans le partage d’expérience. Les collègues qui étaient présent à la conférence au Qatar disent l’engouement que connaît la recherche de « partenaires », ce qui signifie pour les pays en transition ou en développement de se lier avec des associations en Occident, d’échanger des expériences et d’organiser en commun des conférences et autres événements. Au demeurant la conférence au Qatar fut organisée avec la participation d’associations américaines et égyptiennes. Notre association devrait également se lier à une association quelque part en Europe, plus grande et plus expérimentée, et commencer à mieux s’occuper de la situation du journalisme scientifique croate.
Source : jutarnji.hr, le 27 février 2012.
Serbie : 200.000 signatures contre l’adhésion à l’UE
Les militants du parti d'opposition de la Serbie, le parti radical serbe (SRS), ont recueilli plus de 200.000 signatures contre l'adhésion du pays à l'Union européenne, a annoncé mercredi à Belgrade le vice-président du parti Dragan Todorovic.
Les boîtes, dans lesquelles se trouvent les listes de signatures, ont été apportées par les membres de l'opposition au bureau du président serbe, Boris Tadic. Selon Todorovic, les signatures ont été recueillies pendant environ 7 semaines. Le vice-président du SRS estime à 350 millions d'euros les pertes économiques liées au rapprochement du pays avec l'UE. Il a noté que son parti continuera à se battre contre l'adhésion du pays à l'UE, qui est en plus en train de mener «une politique hostile à l'égard des Serbes».
Source : french.ruvr.ru, le 29 février 2012.
Originaire de Podgorica (Monténégro), Autogeni Trening existe depuis l’année 2000. Mal distribué, leur premier album « Uvek ti sebe nadji » (« Tu te trouves toujours » - 2002) passe relativement inaperçu. Au début fort instable le groupe finit par se cristalliser avec le chanteur Dino Kapetanovic à la guitare, Ilija Kojovic à la basse et Bojan Bojanic à la batterie. En 2007 ils sortent l’album « Previše» (« Trop »). Le groupe a réalisé des tournées un peu partout en ex-Yougoslavie ainsi qu’en Allemagne. En 2011 est apparu un troisième album intitulé «Na pučini živog peska » (« Au large des sables mouvants »). Néanmoins, avec la perte du bassiste Ilija Kojovic, certaines critiques estiment que le groupe aurait perdu de sa force originale.
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