La pertinence de nos analyses (lien)
Hongrie. Un sondage Ipsos donne le Parti conservateur Fidesz en chute de 35 à 30 % parmi la population en âge de voter. Le Jobbik tire avantage de cette évolution et passe de 12 à 14 %. Le parti socialiste reste à 11 %. Les abstentionnistes passent de 35 à 39 %.
Parmi les électeurs décidés à aller voter, le Fidesz est donné à 45 %, le Jobbik à 24 % et le Parti socialiste à 18 %. Parmi les jeunes de moins de 30 ans, le Fidesz obtient 30 % et le Jobbik 25 %.
Source : http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2014/12/15/le-jobbik-donne-a-25-5510984.html
Un spectre hante l'Europe : les dictatures baltes !
L’ancien journaliste italien Giulietto Chiesa a été arrêté en Estonie lundi après-midi. Une arrestation qui a suscité quelques interrogations à Rome. Le ministère italien des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur d’Estonie à la Farnesian, pour obtenir des explications. Il a été placé en détention, à son arrivée, ” sans aucune raison » souligne-t-on au ministère.
Cet intellectuel de 74 ans a été arrêté en Estonie au moment où il devait faire une conférence sur la situation en Ukraine.
Source : https://www.facebook.com/groups/soutien.donbass/?fref=ts
Burgos (Espagne)
Conférence sur le Donbass menée par des volontaires espagnols.
Source : http://novorossia.today/?p=8614
A propos des évènements dans le Donbass, certains courants de gauche ici en Europe ont un point de vue différent – en commun avec la quasi-totalité des médias de masse : ils identifient les principales forces de l’insurrection, dans le sud-est de l’Ukraine, à des éléments purement nationalistes, au mieux, ou au pire réactionnaires et fascistes. Quelle est la composition réelle du paysage politique des Républiques « populaires » de Donetsk et de Lugansk ?
SG : Nous ne voulons pas faire semblant qu’il n’existe pas dans le Donbass des tendances nationalistes russes, mais il est impossible de nier le rôle dirigeant des mouvements et des forces de gauche ainsi qu’un puissant sentiment antifasciste. Un des plus grands et des plus populaires chefs militaires des milices des Républiques populaires, Alexey Mozgovoy, a déclaré à maintes reprises que le nationalisme n’est pas une solution, mais qu’au contraire la lutte du peuple du Donbass devait être le début d’un soulèvement général contre l’oligarchie dans le pays. On compte de nombreux communistes ou socialistes combattant dans l’armée du Donbass, au moins autant que des éléments conservateurs ou nationalistes. Entre les différentes factions, la coexistence se fait dans un respect mutuel au nom de la lutte commune.
Le plus grand danger serait que ce conflit pourrait se traduise par un scénario à la yougoslave, par une explosion de haine au sein de la population sur la base de l’appartenance ethnique, linguistique ou religieuse. Contre ce scénario, Borotba soutient toute tendance de gauche dans le Donbass, où il existe déjà une tradition forte du mouvement ouvrier.
Pour comprendre ce qui mobilise aujourd’hui les populations du Donbass, il faut bien avoir à l’esprit la dynamique des évènements. Après le coup d’Etat de février, une forte mobilisation s’est développée dans l’Est du pays. La population a demandé pacifiquement que le nouveau régime accorde l’autonomie fiscale et culturelle aux zones habitées par des minorités, en particulier de langue russe. Mais, au lieu d’accorder la fédéralisation de l’Ukraine, le gouvernement « Maïdeniste » a imposé une véritable féodalisation, en nommant comme gouverneurs de province des oligarques parmi les plus riches du pays. Ceux-ci ont mis en place des milices privées avec des éléments d’extrême droite, qui ont immédiatement imposé un règne de terreur. Ils ont commencé une véritable chasse aux communistes et aux dissidents : les locaux des partis politiques et des syndicats assiégés et détruits, des agressions, des enlèvements et des meurtres. Cette réalité est évidente dans le cas du massacre d’Odessa : des dizaines de personnes abattues, brûlées vives et assassinées froidement à l’intérieur de la Maison des syndicats, par des fascistes.
Extrait d'"Entretien avec Sergei Kirichuk (Borotba) : « L’Ukraine est tenue en otage par les nazis et l’OTAN »"
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