Selon mes dernières informations, sept citoyens espagnols sont actuellement incorporés dans le Bataillon Vostok dans le Donbass, luttant aux côtés du peuple contre les escadrons de la mort envoyés par l'oligarque et criminel de guerre Petro Poroshenko. Rafa, un des premiers activistes incorporés dans le Bataillon Vostok est soigné dans un hôpital de Donetsk. Il semble souffrir d'une forte infection après avoir bu de l'eau contaminée.
De acuerdo con mis últimas informaciones hay en estos momentos siete ciudadanos españoles incorporados al Batallón Vostok en el Donbass luchando del lado del pueblo contra los escuadrones de la muerte enviados por el oligarca y criminal de guerra Petro Poroshenko. Rafa, uno de los primeros activistas en incorporarse al batallón Vostok se encuentra ingresado en un hospital de Donetsk. Parece ser que padece una fuerte infección tras beber agua contaminada.
Maïdan, un coup d'état qui coûte cher
Ambiance tendue près de la banque centrale ukrainienne à Kiev. La dégradation du pouvoir d’achat des Ukrainiens a poussé un petit groupe a protester contre la politique monétaire. Ils accusent la banque nationale de ne pas soutenir leur monnaie, la hryvnia, dont le taux de change a atteint son plus bas niveau historique. Un euro représente aujourd’hui un peu plus de 16 hryvnias.
“C’est insoutenable. Les payes n’augmentent pas, les allocations et les salaires sont gelés et nous sommes obligés de payer à un taux très élevé. Le cours de la hryvnia face au dollar est en chute libre, or cela détermine le prix de toutes les marchandises, de la nourriture, de l’essence. Tout dépend de cela, tout ce qu’on achète dans les magasins”, dit un protestataire.
Délaissée par les investisseurs, et paralysée par la guerre dans l’est, l‘économie ukrainienne accuse le coup. Cette année est la pire que connaît le pays depuis la crise de 2009. Le PIB avait alors chuté de 15 %.
De juillet 2013 à juillet 2014, le PIB a reculé de 9,5 % et la production industrielle de 21,4 % sur la période d’août 2013 à août 2014. Depuis le début de l’année, la hryvnia a perdu 38 % de sa valeur face au dollar américain.
Dans les marchés de Kiev, les prix flambent. Huit à 10 % de hausse pour le prix du pain, du sucre et de la viande. Les Ukrainiens ne suivent plus.
“À 5 hryvnias le kilo, je ne peux même pas acheter un chou. Et je ne parle pas de la viande. Elle coûte au moins 80 hryvnias. Je ne peux pas en acheter”, explique une femme.
“Je mange des tomates, des concombres, des pommes de terre. Je peux acheter tout ce que je veux, mais en petite quantité. Juste un peu”, dit un homme.
La dernière prévision du FMI n’est pas encourageante. La croissance ne sera pas de retour avant 2016. Pour l’expert Volodymyr Lapa, les Ukrainiens n’ont pas d’autre choix, que faire avec.
“Les revenus des consommateurs sont limités. Malheureusement, le revenu réel stagne et je sais que la demande sur les marchés est faible, en particulier concernant les importations de marchandises. Les gens essaient d’acheter des produits de moins bonne qualité mais moins chers pour limiter leurs dépenses”, assure Volodymyr Lapa, directeur Général du “Club Ukrainien des affaires agraires”.
Dmytro Polonsky, euronews:
Source : http://fr.euronews.com/2014/10/10/l-economie-brisee-de-l-ukraine/
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