La Serbie est le pays d'Europe de l'Est qui a le plus augmenté ses importations de gaz russe
Au cours de l'année 2013, la Serbie a augmenté de 56,7% ses importations de gaz russe. Elle a importé 1,16 milliards de mètres cubes, lit-on dans un communiqué de “Gazprom Export”. Il s'agit de la plus forte hausse d'importation de gaz russe en Europe centrale et de l'Est, indique la compagnie.
La Tchéquie maintient la seconde place dans la région d'Europe centrale et de l'Est. Ses importations de gaz russe ont progressé de 0,5% en 2013, désormais elle importe 7,33 milliards de mètres cubes.
La Hongrie vient en troisième position, elle a accru de 13,4% ses importations de gaz russe (6 milliards de mètres cubes).
Source : ruskarec.ru, le 17 janvier 2014.
Radimir Čačić exclu du panier de crabes
Les rumeurs se sont vérifiées... et une autre grande amitié politique s'achève par un coup de poignard dans le dos. A l'unanimité et en procédure urgente, la présidence du HNS a exclu du parti celui qui fut autrefois son chef : Radimir Čačić. Les explications publiques ont été offertes par son amie Vesna Pusić : « Nous l'avons fait pour préserver le parti d'une perte de crédibilité et d'une déstabilisation, et pour protéger nos collègues qui subissent la pression médiatique », a déclaré Pusić. Dans un esprit tout démocratique, dont ce parti aime se vanter, Čačić n'a pas le droit de recourir à cette décision.
« La décision est définitive. Ceci est un cas exceptionnel – quand bien même Čačić est un simple membre, il est malgré tout l'ancien président du parti. Ce fut un choix entre le passé et le futur. En aucun cas il ne faut y voir le résultat d'un conflit personnel entre moi et Čačić. Au nom du parti il a entamé des consultations sur la scène politique, ce qui n'est pas bien », s'est justifiée Pusić sur un ton diplomatique. Les artifices diplomatiques dont use Pusić peuvent difficilement tromper les mieux initiés. Il est clair qu'elle a éjecté du parti le camarade Čačić par amour pour elle-même et pour sa position dans le parti, car l'ambitieux camarade Čačić, une fois sorti de prison, lui aurait repris sa place de chef du parti. Il est connu que chez les politiciens croates l'amour pour soi-même et sa propre position l'emporte sur l'amour pour la Croatie. Pusić qui se prévaut de la devise « Tout pour le parti, le parti en échange de rien » en offre un nouvel épisode. Une pirouette peu crédible de sa part car beaucoup se rappellent la vivacité avec laquelle elle avait défendu Čačić après son accident en Hongrie, lorsqu'ils étaient nombreux à affirmer qu'il devait abandonner la politique par responsabilité morale. Čačić avait également pu confier sur elle lorsque les médias l'avaient épinglé pour son arrogance et ses fausses promesses.
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Živi zid défendra la famille Kaloczi de Sisak
Damir Kaloczi, habitant de Sisak (Croatie), est un ancien travailleur de l'aciérie « Željezare Sisak » et père monoparental de deux enfants. Incapable de rembourser le crédit au logement, sa famille est menacée d'être expulsée par la banque Privredna banka Zagreb.
Après avoir travaillé pendant trente ans à l'aciérie, Damir Kaloczi est maintenant au chômage et se voit dans l'incapacité de rembourser le crédit contracté pour acheter un appartement dans la rue Kneza Domagoj à Caprag, de sorte que lui et sa famille risquent l'expulsion.
L'Association Živi zid (« Bouclier humain ») a annoncé qu'elle le défendrait au cas où la banque mettrait ses menaces à exécution.
Živi zid est une association non gouvernementale, non lucrative et indépendante qui promeut la protection et le renforcement des libertés et droits de l'Homme. Elle réunit des activistes qui s'opposent aux expulsions en s'érigeant en barrière humaine. Elle estime que le droit au foyer constitue un des droits fondamentaux.
Source : http://mojsisak.com/zivi-zid-branit-ce-sisacku-obitelj-kaloczi-od-delozacije/
Page Facebook de l'association Živi zid
L'Ukraine se rapproche à petits pas de l'Union douanière menée par Moscou
Le gouvernement ukrainien, contesté dans la rue depuis fin novembre par
les pro-Européens, a approuvé mercredi un programme de coopération avec
d'ex-républiques soviétiques, membres de l'Union douanière pilotée par
la Russie.
Le gouvernement a approuvé un programme de coopération
d'ici à 2020 qui "ne prévoit toutefois pas l'adhésion de l'Ukraine" à
l'organisation, a déclaré à l'AFP Viktor Souslov, le représentant de
l'Ukraine dans ce processus d'intégration, à l'issue du conseil des
ministres.
En ouvrant le conseil, le Premier ministre Mykola Azarov a
souligné que le programme prévoyait "un développement des liens
économiques et commerciaux dans les domaines de l'industrie, de
l'aérospatiale, de la construction navale, de l'agriculture et du
tourisme" sans donner davantage de détails.
Les autorités
ukrainiennes ont refusé de signer fin novembre un accord d'association
avec l'Union européenne, en préparation depuis plus de trois ans, au
profit d'une coopération économique accrue avec la Russie.
Cette
volte-face a déclenché un mouvement de contestation sans précédent en
Ukraine, où des centaines de milliers de personnes sont descendues dans
la rue.
La place de l'Indépendance dans le centre de Kiev est occupée
depuis fin novembre par des tentes et entourée de barricades dressées
par les manifestants.
La Russie, qui a fait pression sur le
gouvernement ukrainien pour qu'il renonce à l'association avec l'UE,
tente d'attirer l'Ukraine -- un pays de 46 millions d'habitants, doté
d'un réel potentiel industriel -- dans cette Union, en lui proposant
d'importants avantages économiques.
Après le revirement de l'Ukraine
sur un rapprochement avec l'UE, Moscou a accordé à Kiev un crédit de 15
milliards de dollars et un rabais d'un tiers sur le prix du gaz russe
livré à l'Ukraine.
L'opposition ukrainienne a accusé le gouvernement d'avoir "mis l'Ukraine en gage".
La Russie, le Bélarus et le Kazakhstan ont formé en 2010 une Union douanière -- un espace de libre échange entre ex-partenaires de l'URSS -- qui doit être transformée en 2015 en une
Union économique eurasiatique, un projet initié par le président russe
Vladimir Poutine.
En septembre, l'Arménie, ex-république soviétique
du Caucase du Sud, qui négociait jusqu'alors un accord de libre-échange
avec Bruxelles, a aussi accepté d'intégrer cette Union douanière.
Source : lesechos.fr, le 15 janvier 2014.
Nucléaire civil : la Russie accorde un crédit à la Hongrie
La Russie accordera un crédit d'environ 10 milliards d'euros à la Hongrie pour la construction de deux nouveaux réacteurs dans la centrale nucléaire hongroise de Paks, a annoncé mardi à Moscou le directeur général du groupe nucléaire public russe Rosatom Sergueï Kirienko.
"Les ministères des Finances des deux pays achèvent leurs négociations en vue de signer un accord sur le crédit. Nous avons défini le plafond du crédit à hauteur de 10 milliards d'euros, mais le montant final sera inférieur à ce chiffre", a indiqué M.Kirienko devant les journalistes.
Selon lui, le montant du crédit sera fixé après que les spécialistes techniques auront calculé le coût du projet.
La Russie et la Hongrie ont conclu mardi un accord intergouvernemental sur la construction de deux réacteurs supplémentaires dans la centrale nucléaire hongroise de Paks (centre) qui comprend actuellement quatre réacteurs.
Source : fr.ria.ru, le 14 janvier 2014.
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