Le Premier ministre croate affirme que l'arsenal chimique syrien ne sera pas transbordé en Croatie
Les substances syriennes pouvant servir à fabriquer des armes chimiques ne seront pas transbordées en Croatie, mais plus probablement en Italie, a déclaré dimanche le Premier ministre croate, Zoran Milanović, lors d'un déplacement à Rijeka.
Le Premier ministre a déclaré que la Croatie avait reçu trop tard la demande de transbordement et qu'il n'aurait pas lieu sur le territoire national. Le transbordement sera réalisé sur l'espace méditerranéen, très probablement chez nos voisins italiens, continue le site croate 24sata.hr.
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Source : 24sata.hr, le 15 décembre 2013.
Veliki prezir
Veliki prezir (Le grand mépris), groupe serbe, post-yougoslave puisque fondé en 1994.
Konj (Cheval)
Ca gicle pour l'Atlantisme
Mauvais signes pour le grand marché transatlantique rêvé par nos braves eurocrates. Mais bon, personne n'est infaillible...
La Croatie prête à dire oui au transbordement de l'arsenal chimique syrien
Selon le quotidien croate Jutarnji list, le gouvernement croate s'apprête à dire oui au transbordement de l'arsenal chimique syrien. En retour le gouvernement croate « demandera auprès des pays influents de sérieuses garanties pour la restitution des champs pétrolifères de l'INA en Syrie », abandonnés il y a presque deux ans, a révélé une source haut placée du gouvernement. « Il s'agit d'une sorte de troc politique, dans lequel la Croatie permet à l'intérieur de son territoire un transbordement relativement risqué de produits chimiques mortels, mais attend en échange de claires garanties pour que, une fois terminée la guerre civile en Syrie, l'INA retrouve ses droits d'exploiter les champs pétrolifères et gaziers, dont la valeur potentielle, d'après certaines analyses antérieures, avoisine 20 milliards de dollars », écrit Jutarnji list.
Il n'est guère difficile de deviner qui pourraient être ces « pays influents ». Ce faisant le gouvernement croate oublie que l' « influence » de ces derniers n'est plus ce qu'elle est en Syrie, ni ne le sera désormais. Peut-être ne suivent-ils pas l'actualité ou alors la suivent-ils exclusivement à partir de sources partisanes, mais le plan visant à renverser par la force le gouvernement légitime syrien a quasiment échoué. En conséquence de quoi la puissante influence des pays soit-disant influents s'est elle aussi amoindrie. Qu'est-ce que les dirigeants syriens décideront de faire après la guerre est une énigme, mais il faut s'attendre dans les rapports économiques à ce que le statut privilégié revienne aux pays qui n'ont pas cédé aux sirènes impérialistes.
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