Al Hassan, policier militaire brésilien dans le Donbass
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La guerre en Ukraine est un conflit local avec des implications internationales et elle a attiré une kyrielle de combattants venus du monde entier. Au-delà des détails régionaux, pour beaucoup il s’agit d’un combat entre l’Est et l’Ouest. Une sorte de bataille finale de la Guerre froide qui a été prorogée de trois décades. « La Russie est encore un élément important dans l’équilibre géopolitique mondial et les Etats-Unis et l’Union européenne veulent l’affaiblir le plus possible pour être hégémoniques », déclare le soldat de la police militaire d’Amazonas qui se bat lui aussi aux côtés des rebelles et qui ne souhaite pas être identifié. Il demande juste à être appelé Al Hassan.
Ancien étudiant en histoire, vivant en Ukraine depuis un peu plus d’un mois, Hassan s'écarte par son profil de celui de l’habituel policier militaire brésilien. « Il est difficile d’être policier militaire, la police militaire est une institution réactionnaire, mais c’est un emploi », dit-il. Il est parti pour l’Ukraine en quête d’une expérience dans le combat militaire. Il pense qu’à terme des groupes armés d’extrême droite peuvent réapparaitre au Brésil et en Amérique latine au vu du virage à droite qui menacent nombre de pays. « Je veux être préparé pour en faire partie ». Mais Hassan, de même que d’autres Brésiliens du groupe en Ukraine, est déçu. « Il n’y a pas de combats directs, seulement de l’artillerie. Vous voyez rarement l’ennemi », se plaint-il.
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Source : http://www.istoe.com.br