Zeitgeist Serbie soutient l’initiative du Centre social à Novi Sad
Difficile de fixer une date précise à cette aventure, car c’est en fait le début du mécontentement qui est né lorsque Novi Sad s’est culturellement fortement appauvrie par rapport aux époques antérieures. En tout cas une aventure sur l’amélioration des conditions de la culture qui dans cette ville s’est ramenée à une histoire de sous, à une histoire d’investissements.
Ces raisons ont justement fait que les jeunes artistes affirmés ou non, les travailleurs, le futur de notre ville et de notre pays, ont perdu l’occasion de montrer leur talent, leur travail et leur implication à changer l’atmosphère délétère dans laquelle les habitants de Novi Sad se sont retrouvés. Tout ce qui est resté se résume à la rencontre des jeunes dans les cafés au milieu d’une musique trop bruyante et avec au bout une note salée ou bien à se geler à ciel ouvert à la Porte catholique. On en est arrivé à ce que les jeunes ne savent pas où aller parce que tout se paie, presque chaque rafraichissement intellectuel exige de l’argent et de l’autre côté les jeunes gens talentueux et méritants n’ont nul endroit pour exposer leurs œuvres, pour montrer leur art.
Après des années d’impuissance et d’appel à l’aide, les jeunes et les moins jeunes ont trouvé le réconfort les uns dans les autres. Ils se sont reconnus comme des personnes qui ne veulent pas quémander mais qui veulent rendre à la ville et à la jeunesse ce qui leur a été pris. Ainsi est née l’idée de la caserne, dont on peut dire que chacun d’entre nous la porte en tête. Chacun aspire à une sorte d’espace personnel, à un sentiment chaleureux de bienvenue et de possibilités ouvertes à toutes les différences, car Novi Sad a toujours été une ville de diversité et de liberté.
Source : zeitgeistsrbija.org, le 28 décembre 2011.