La vieillerie nucléaire, non merci !
Les activistes de Zelena akcija ont mené une action de protestation devant l’Ambassade de Slovénie à Zagreb suite à la déclaration d’intention du gouvernement de la République de Slovénie de prolonger l’activité de la centrale nucléaire de Krško jusqu’en 2043.
En Croatie est actuellement débattu sur la place publique le Programme énergétique de la République de Slovénie qui contient cinq scénarios, mais qui tous prévoient la prolongation de l’activité de la centrale nucléaire de Krško jusqu’en 2043, bien qu’elle ait été projetée pour fermer vingt ans plus tôt. L'organisaiton Zelena akcija considère inacceptable une telle prolongation de l'activité de la centrale, multipliant ainsi les risques d'incident nucléaire.
« Les changements climatiques, que tout le monde a pu facilement constater cette année en Croatie sous la forme d’une longue période de sécheresse et d’un faible niveau d’eau de la Save, présentent un facteur de risque supplémentaire pour l’activité future d’une centrale nucléaire déjà âgée. La proximité d’une grande ville comme Zagreb rend de tels risques encore plus inacceptables », a déclaré Bernard Ivčić, vice-président de Zelena akcija.
L’organisation dit aussi s’inquiéter que deux scénarios contenus dans ce plan prévoient la construction d’un nouveau bloc nucléaire de la centrale de Krško, et elle rappelle que les plans slovènes pour la création d’une nouvelle centrale nucléaire remontent à 2009, c’est-à-dire avant l’incident survenu au Japon, le référendum en Italie et avant la décision de l’Allemagne et de la Suisse d’abandonner l’énergie nucléaire.
Compte tenu de ce que la Croatie est copropriétaire de la centrale de Krško, Zelena akcija et Zeleni forum demandent au gouvernement de la République de Croatie, au Parlement et au Gouvernement de la République de Slovénie de se prononcer contre la construction du nouveau bloc de la centrale de Krško et de s’opposer à la prolongation annoncée de sa durée de vie, passant de 40 à 60 ans. Les citoyens peuvent adresser leurs commentaires sur le Programme national énergétique à l’aide de la page Internet du ministère de l’Environnement.
Source : h-alter.org, le 21 décembre 2011.