posté le 19-05-2010 à 17:14:10
Le Gouvernement devrait être entendu sur l'affaire du courant
Zagreb : Selon toute apparence le sommet du gouvernement croate devrait néanmoins être interrogé sur l'affaire du malheureux contrat conclu entre le distributeur national d'électricité HEP et l'Usine de métaux légers (TLM) ayant été privatisée, ce qui a coûté à l'HEP un dommage à hauteur de 82 millions d'euros. La Premier ministre Jadranka Kosor et son prédécesseur Ivo Sanader de même que les ministres Ivan Šuker, Božidar Kalmeta et Petar Čobanković doivent fournir des informations non confirmées qu'ont rapportées les médias croates en raison des malversations.
Faisant face aux interrogations, la chef du Gouvernement n'a pour l'instant rien eu à déclarer en ce qui concerne les contrats entre l'HEP et TLM, raison pour laquelle elle s'est jusqu'à présent retranchée derrière le silence. Le suspect principal est l'ex ministre de l'Economie Damir Polančec mis en état d'arrestation, dont l'avocat a connu des problèmes avec sa propre association professionnelle à cause de la défense hautement médiatisée de son client. Anto Nobilo a notamment déclaré que le Gouvernement de Jadranka Kosor se serait ligué contre Polančec et que le parti HDZ le faisait passer pour le bouc émissaire. Désormais Nobilo est menacé d'être suspendu par l'Association du barreau pour avoir enfreint la déontologie de sa profession.
Détails piquants
Apparemment la procédure aurait été initiée sur les instances de Kosor par le Président de l'Association du barreau, Leo Andreis, ce que tous deux démentent.
Ce n'est pas la première fois que Leo Andreis entend parler de TLM. Il était le conseiller juridique du Consortium acheteur Adrial lorsque l'usine de métaux fut privatisée en 2007.
Regierung soll zu Strom-Affäre befragt werden
Zagreb. Allem Anschein nach wird die kroatische Regierungsspitze doch zum Fall der unglücklich geschlossenen Verträge zwischen dem staatlichen kroatischen Stromanbieter HEP und der privatisierten Leichtmetallfabrik TLM, die der HEP einen Schaden von 82 Millionen € gebracht haben, befragt. Premierministerin Jadranka Kosor und ihr Vorgänger Ivo Sanader sowie die Minister Ivan Suker, Bozidar Kalmeta und Petar Cobankovic sollen unbestätigten Informationen kroatischer Medien zufolge zu den Malversationen aussagen.
Gegen eine Befragung hatte die Regierungschefin bisher nichts einzuwenden, was sie über die HEP-TLM-Verträge wusste, darüber hüllte sie sich bisher in Schweigen. Hauptverdächtigter ist der inhaftierte Ex-Wirtschaftsminister Damir Polancec, dessen Anwalt wegen der medienwirksamen Verteidigung seines Mandanten Probleme mit seiner Standesvertretung bekommen könnte. Anto Nobilo sagte unter anderem, dass die Regierung Kosor sich gegen Polancec verschworden habe und er als Sündenbock der Partei (HDZ) herhalten müsse. Jetzt droht Nobilo von der Rechtsanwaltskammer wegen Verstoßes gegen die Berufsethik suspenidert zu werden.
Pikantes Detail
Angeblich wurde das Verfahren auf Kosors Wunsch hin von Kammer-Präsident Leo Andreis eingeleitet, was beide bestreiten.
Leo Andreis hört von TLM nicht zum ersten Mal. Er war, als die Metallfirma 2007 privatisiert wurde, juristischer Berater des Käufer-Konsortiums Adrial.
Source :
wirtschaftsblatt.at, le 19 mai 2010.