Croatie : probable raidissement des positions concernant la crise des réfugiés
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Les réfugiés reviennent au centre de l'actualité, en particulier parce qu'en Allemagne les pressions s'accroissent sur la politique de la “porte ouverte” d'Angela Merkel. La crise des migrants sera très certainement l'un des premiers défis auquel sera confronté le nouveau gouvernement croate.
“Si l'Autrichie et la Slovénie ferment leurs frontières, la Croatie devra alors fermer ses frontières avec la Serbie, et la Serbie avec la Macédoine. La Croatie devra être très sévère même si au sein de la majorité parlementaire nous n'avons pas encore défini une position concernant la crise des réfugiés. Toutefois le gouvernement sortant n'a pas fait montre d'efficacité dans la crise des réfugiés et il s'est querellé avec les voisins”, a déclaré lors du journal de midi de la Télévision publique croate, Miro Kovač, le secrétaire pour les questions internationales du HDZ, au sujet de la politique croate envers la crise des réfugiés dans les prochains mois.
“Nous voyons que les collègues en Slovénie ont dressé une clôture. Au cas où nous serions forcés de protéger les frontières nous devrons songer aux obstacles. Nous en avons les capacités, c'est faisable. La Croatie ne sera pas ni ne doit devenir une zone d'attente car c'est alors un centre de concentration. Si l'Autriche et la Slovénie ferment leurs frontières, il existe la possibilité que les réfugiés échouent en Croatie, or ils ne veulent pas y rester. Une solution européenne est nécessaire dans laquelle doivent être impliqués tous les états”, a déclaré Kovač.
Interrogé sur la possibilité qu'il devienne le nouveau ministre des Affaires étrangères, Kovač a répondu qu'il est pour l'heure peu sérieux d'évoquer les noms des ministres potentiels.
Source
: index.hr, le 16 janvier 2016.