Croatie : Le ministère pris en charge par Vesna Pusic alloue 250.000 kunas au frère de celle-ci.
Le ministère des Affaires étrangères de Croatie a décidé en décembre de l’année dernière d’allouer la somme de 248.992,80 kunas à l’association Documenta- Centre pour la prise en compte du passé. Le président du Conseil d’administration de Documenta n’est autre que Zoran Pusić, le frère de Vesna Pusic, la ministre des Affaires étrangères et européennes.
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Slaven Rašković, le coordinateur du programme de recherche documentaire au sein de Documenta, chargé du programme d’aide au développement international, nous affirme que Zoran Pusic n’a rien à voir avec le projet que cofinance le ministère des Affaires étrangères.
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L’idée pour ce projet est survenue lorsque Rašković lors d’un séjour à Kiev, en collaboration avec le PNUD et la Maison des droits de l’homme d'Ukraine, a dirigé des formations sur le thème des droits de l’homme. « L’Ukraine a fait appel à nous pour que nous partagions notre expérience et notre méthodologie. Je me suis rendu là-bas à deux reprises, nous avons mené des formations, j’ai rencontré plusieurs personnes issues du secteur de la société civile qui ont proposé que nous tentions ensemble d’obtenir un soutien pour ce projet », déclare Rašković. Il ajoute que le centre Documenta a déjà œuvré par le passé dans la collaboration au développement international, or il n’est pas possible de travailler dans ce domaine sans la participation du ministère des Affaires internationales.
Cette affaire illustre bien le fonctionnement des régimes atlantistes. Elle, ministre des Affaires étrangères dans un gouvernement de centre gauche, c’est-à-dire le centre mou menant des politiques ultra-libérales et atlantistes, et lui antifasciste de pacotille depuis des lustres, présent en permanence sur tous les plateaux de télévision et incrusté au sommet du secteur des ONG droits de l’hommiste largement subventionnées par l’Etat.
Quelques précisions sur ce couple de délinquants :
Outre d’avoir manigancé la vente d’armes aux prétendus rebelles modérés syriens, Vesna Pusic avait également harangué les manifestants du Maïdan pour les entortiller dans la situation actuelle (une Ukraine démembrée, une guerre cruelle passée sous silence et une économie en lambeaux).
Quant à ce vieil antifasciste de Pusic, il ne faut pas s’attendre à ce qu’il voit où est le problème de collaborer avec une junte fasciste pour aider à enquêter sur les crimes enfantés par cette propre junte.