Gijon
Rassemblement solidaire avec l'un des huits Espagnols arrêtés par le régime de Madrid.
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De la part des régimes réactionnaires atlantistes il faut s'attendre à tout, y compris à ça :
Tsipras dénonce un "complot conservateur" Madrid-Lisbonne
ATHENES, 28 février (Reuters) - Alexis Tsipras a accusé samedi l'Espagne et le Portugal de diriger un complot des forces conservatrices visant à renverser son gouvernement pour couper court à toute diffusion de l'exemple grec.
Le Premier ministre grec, au pouvoir depuis les élections de fin janvier, explique que les gouvernements de droite en place à Madrid et Lisbonne redoutent un "effet Syriza" lors de leurs propres élections législatives à venir cette année.
S'exprimant devant les membres de son parti anti-austérité une semaine après l'accord in extremis avec ses partenaires de l'Eurogroupe, Tsipras a accusé l'Espagne et le Portugal d'avoir fait monter les enchères lors des négociations qui ont abouti à une prolongation de quatre mois du plan d'assistance financière à Athènes.
"Nous avons été confrontés à un axe de puissances conduit par les gouvernements d'Espagne et du Portugal qui, pour des raisons politiques évidentes, ont tenté de pousser l'ensemble des négociations à la rupture", a-t-il dit.
"Le plan visait, et vise toujours, à déchirer, renverser ou contraindre notre gouvernement à une reddition sans condition avant même que notre travail commence à porter ses fruits et avant que l'exemple grec n'affecte d'autres pays", a-t-il poursuivi.
Les Espagnols seront appelés aux urnes cet automne, et le Parti populaire (droite) du président du gouvernement Mariano Rajoy, de même que l'opposition socialiste, voient monter dans les sondages le parti Podemos, formation issue du mouvement des Indignés qui partage avec Syriza le rejet des politiques d'austérité.
Au Portugal on votera aussi après l'été, mais aucune force politique aussi puissante que Syriza ou Podemos n'a pour l'instant émergé.
Dans une interview publiée avant le discours de Tsipras, le Premier ministre portugais Pedro Passos Coelho a nié avoir adopté une ligne dure lors des négociations avec la Grèce. "Nous étions dans le même camp que le gouvernement français, avec les gouvernements italien et irlandais. Je pense qu'il est mauvais de stigmatiser les pays du sud européen", dit-il dans les colonnes de l'hebdomadaire Expresso.
Source : http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5N0W20FE20150228