posté le 04-02-2015 à 21:03:43
Hongrie.
Ce samedi 31 janvier 2015, le Jobbik a organisé au sein du centre Dürer à Budapest un rassemblement en présence de 500 invités, parmi lesquels la direction du parti, des députés et maires ainsi que des diplomates de Russie, Chine, Turquie, Jordanie et Palestine. Le président du parti Gabor Vona a tenu un discours au sein duquel il a analysé la crise du Moyen-Orient et de l’Ukraine. Il estime que ces deux conflits continuent à se développer à cause de l’effort désespéré des États-Unis de maintenir un monde unipolaire. Le plus dangereux des conflits est celui d’Ukraine où les États-Unis et la Russie s’affrontent. Il estime que l’Europe et la Hongrie doivent rester hors de ce conflit et développer une politique indépendante de la Russie et des États-Unis. Le principal souci pour la Hongrie dans ce conflit est, selon Gabor Vona, la sécurité des Hongrois d’Ukraine, c’est pourquoi la Hongrie doit rester neutre malgré son appartenance à l’OTAN. Au printemps 2015, le Jobbik organisera une pétition au sein de laquelle seront posées quatre questions : « Êtes-vous d’accord avec l’idée que les travailleurs puissent prendre leur pension après 40 ans de travail ? Êtes-vous d’accord avec le fait que chaque maison dispose gratuitement de l’Internet (avec des limites au niveau de la bande passante) ? Êtes-vous d’accord avec l’idée de la tolérance zéro pour l’immigration illégale ? Êtes-vous d’accord avec l’idée que la Hongrie reste neutre dans la guerre entre l’OTAN et la Russie ? » Gabor Vona déclare que le Jobbik est le parti de la paix et de l’amour. Les problèmes étant radicaux, le programme du Jobbik est par conséquent aussi radical, mais les gens désirent la paix. C’est pourquoi le nouveau slogan du parti est « programme radical – réalisation calme. » Il ajoute qu’il est un homme de paix, qu’il aime les autres cultures et religions du monde et est un grand admirateur de la diversité culturelle, mais que chaque culture est la plus belle dans son propre contexte historique. Le Jobbik va rendre obligatoire pour tous ces députés le fait que ceux-ci réalisent un jour par mois des travaux sociaux et qu’ils donnent 10 % de leurs salaires pour des œuvres de charité.