Sablasni stavovi
Les attitudes spectrales
Život mi nije nimalo važan
Ni najsitnijeg leptira života ne bih pribo za nešto važno
Nimalo nisam važan životu
Ali grane od soli grane bijele
Svi mjehurići sjene
I anémone morske
Slaze i dišu u mojoj misli
Stižu iz plačeva neisplakanih
Iz koraka neiskoračenih koji su zato dvostruki koraci
A pijesak ih pamti kad se digne plima
Prečke su u krletci
I ptice s velike visine slijeću da bi pjevale pred tim prečkama
Podzemni prolaz sve mirise sjedinjuje
Jednog se dana žena neka umiješa u to
Žena ta postade tako blistava te je ne mogoh ni vidjeti
Očima ovim kojima vidjeh sebe sama gdje plamtim
Već bijah dobio sadašnju dob
I bdjeh nad sobom nad mišlju svojom kao noćni čuvar u
golemoj tvornici
Jedini čuvar
Kružni tok opčinjaše vazda iste tramvaje
Likovi sadreni ne izgubiše baš nimalo izražajnost
Zagrizahu smokvu osmijeha
Poznajem tkaninu jednu u iščezlu gradu
Da mi se prohtjede da pred vas banem u toj tkanini
Pomislili biste da vam kucnu posljednji čas
Kao i meni
Česme će napokon shvatiti da ne smiju reći Česma
Je n’attache
aucune importance à la vie
Je n’épingle pas le moindre
papillon de vie à l’importance
Je n’importe pas à la
vie
Mais les rameaux du sel les rameaux blancs
Toutes les
bulles d’ombre
Et les anémones de mer
Descendent et
respirent à l’intérieur de ma pensée
Ils viennent des pleurs
que je ne verse pas
Des pas que je ne fais pas qui sont deux fois
des pas
Et dont le sable se souvient à la marée montante
Les
barreaux sont à l’intérieur de la cage
Et les oiseaux viennent
de très haut chanter devant
Ces barreaux
Un passage souterrain
unit tous les parfums
Une femme un jour s’y engagea
Cette
femme devint si brillante que je ne pus la voir
De ces yeux qui
m’ont vu moi-même brûler
J’avais déjà cet âge que j’ai
Et
je veillais sur moi sur ma pensée comme un gardien
de nuit dans
une immense fabrique
Seul gardien
Le rond-point enchantait
toujours les mêmes tramways
Les figures de plâtre n’avaient
rien perdu de leur
expression
Elles mordaient la figue du
sourire
Je connais une draperie dans une ville disparue
S’il
me plaisait de vous apparaître vêtu de cette
draperie
Vous
croiriez à l’approche de votre fin
Comme à la mienne
Enfin
les fontaines comprendraient qu’il ne faut pas
dire Fontaine
On
attire les loups avec les miroirs de neige
Je possède une barque
détachée de tous les climats
Je suis entraîné par une banquise
aux dents de flamme
Je coupe et je fends le bois de cet arbre qui
sera toujours
vert
Un musicien se prend dans les cordes de son
instrument
Le pavillon noir du temps d’aucune histoire
d’enfance
Aborde un vaisseau qui n’est encore que le fantôme
du
sien
Il y a peut-être une garde à cette épée
Mais
dans cette garde il y a déjà un duel
Au cours duquel les deux
adversaires se désarment
Le mort est le moins offensé
L’avenir
n’est jamais
Source : http://www.e-novine.com/kultura/kultura-knjige/114703-Sablasni-stavovi.html