Le Fou à lier des Balkans, simple relais de la propagande yankee.
http://balkans.courriers.info/article26158.html
un article traduit d'un de leurs sites préférés : http://www.slobodnaevropa.org/
Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL) est une radio et un groupe de communication privés financés par le Congrès des États-Unis. L'organisation existe en Europe et au Moyen-Orient. Elle diffuse dans 21 pays en 28 langues par ondes courtes, ondes moyennes, FM et internet1.
En consultant l'article de Jean-Arnault Derens publié le 8 décembre sur letemps.ch (voir ci-dessous), qui traite du même sujet, il est aisé de constater que Le Fou à lier des Balkans reflète strictement les opinions personnelles de son rédacteur en chef.
Pourtant lorsqu'il s'agit de soutirer de l'argent aux potentiels donateurs, la rédaction du Fou à lier des Balkans n'hésite pas souligner sa "liberté de ton".
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L'actionnariat du Fou à lier des Balkans : JAD & co.
Jean-Arnault Dérens, rédacteur en chef
Philippe Bertinchamps, Alexandre Billette, Laurent Geslin, Simon Rico, rédacteurs en chef adjoints
Les journaleux
Julia Beurq (Roumanie), Julia Druelle (Serbie), Ivo Hristov (Bulgarie), Belgzim Kamberi (monde albanais), Nerimane Kamberi (monde albanais), Pavlos Kapantais (Grèce), Éléonore Loué-Feichter-Jusufović (Bosnie-Herzégovine), Matei Martin (Roumanie), Laetitia Moreni (Croatie), Jaklina Naumovski (Macédoine), Jovana Papović (Serbie, culture), Mustafa Canka (Monténégro), Rodolfo Toè (Bosnie-Herzégovine), Loïc Trégourès (sports)
Les sous-fifres
Persa Aligrudić (serbo-croate), Jasna Anđelić (serbo-croate), Ermal Bubullima (grec et albanais), Ursula Burger-Oesh (serbo-croate), Jacqueline Dérens (anglais), Béranger Dominici (bulgare et italien), Vincent Doumayrou (italien), Ognjenka Fejić (slovène), Mandi Gueguen (albanais et italien), Jasha Menzel (albanais), Siniša Obradović (serbo-croate), Laurelou Piguet (grec), Slavica Rizovska (macédonien), Stéphane Surprenant (anglais), Nicolas Trifon (roumain), Claire Vallet (serbo-croate)
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L'article du temps écrit par l'actionnaire tout puissant du Fou à lier des Balkans :
Rien ne va plus entre Moscou et Belgrade.
L’abandon du gazoduc South Stream est perçu comme un sérieux revers. L’alliance entre les deux pays vacille
Le coup de poignard est venu du côté où on ne l’attendait pas. Il a été planté dans le dos du gouvernement serbe par l’allié traditionnel, le «grand frère» russe. En annonçant l’abandon du gazoduc South Stream, Vladimir Poutine a sévèrement douché les ambitions économiques de Belgrade.
La Serbie croyait pourtant avoir tout fait pour flatter le maître du Kremlin, lui organisant même une parade militaire «sur mesure», à l’occasion du 70e anniversaire de la libération de Belgrade, le 16 octobre dernier. La pluie était toutefois venue gâcher les cérémonies – il se dit que Vladimir Poutine aurait très modérément apprécié l’absence de tribune couverte – et les discussions organisées ce même jour avec le premier ministre serbe avaient tourné au vinaigre: Aleksandar Vucic avait refusé de s’engager à rembourser avant mars 2015 la dette de 200 millions d’euros de gaz présentée par son visiteur russe, avant de faire machine arrière trois semaines plus tard.
Alors que la Serbie est au bord de la banqueroute et compte sur une nouvelle aide du FMI pour boucler son budget, on ignore comment Belgrade s’acquittera de la somme dans les délais impartis. L’intransigeance russe montre en tout cas que Moscou n’entend pas faire preuve d’une indulgence particulière à l’égard de la Serbie.
Alors que le pays est candidat à l’intégration européenne et qu’il a même ouvert, il y a un an, ses négociations d’adhésion, Belgrade a pour le moment exclu d’appliquer les sanctions européennes contre la Russie, au risque de mécontenter Bruxelles et Berlin. Au sein du gouvernement serbe, le ministre des Affaires étrangères, Ivica Dacic, est considéré comme «l’œil du Kremlin» au sein du gouvernement, et la «neutralité» revendiquée par Belgrade revêt une importance particulière alors que le pays va prendre, en 2015, la présidence de l’OSCE.
En vérité, la nouvelle lune de miel serbo-russe avait débuté sous le précédent gouvernement démocrate, sans que Belgrade en tire d’évidents avantages. La compagnie pétrolière nationale NIS a été vendue pour une bouchée de pain à Gazprom, qui bénéficie de privilèges fiscaux exorbitants en Serbie. Les pro-européens estiment aujourd’hui que le revirement de Moscou devrait rapprocher Belgrade de Bruxelles. «Le principal argument en faveur d’un partenariat stratégique avec la Russie était le gazoduc South Stream. Maintenant qu’il est abandonné, on peut se demander si la Serbie peut encore baser sa stratégie sur son hypothétique rôle de carrefour entre l’Europe et la Russie», souligne l’analyste Dejan Stankovic.
Le soutien de Moscou reste assuré sur un seul point, le refus de reconnaître l’indépendance du Kosovo et la promesse du veto russe au Conseil de sécurité à toute demande d’adhésion de l’ancienne province serbe à l’ONU.
Toutefois, là encore, Belgrade a déjà eu l’occasion d’éprouver quelques sueurs froides, notamment en 2008, quand le Kremlin a reconnu l’indépendance des républiques sécessionnistes caucasiennes d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud, ou encore lorsque la Russie a annexé la Crimée, mettant à mal les arguments juridiques serbes sur l’inviolabilité des frontières. «Le précédent de l’indépendance du Kosovo, invoqué par Moscou pour justifier l’annexion de la Crimée est un argument qui peut parfaitement se retourner contre la Serbie, ce qui ne manque pas d’inquiéter Belgrade», reconnaît un expert serbe.
En réalité, ce n’est plus à Belgrade mais en Bosnie-Herzégovine qu’il faut chercher l’allié principal de la Russie dans les Balkans: Milorad Dodik, réélu en octobre dernier président de la Republika Srpska, «l’entité serbe» de ce pays toujours divisé, fait figure de nouveau favori de Moscou. «Avec Dodik, la Russie tient un pion majeur», reconnaît un diplomate en poste dans la région. «Celui-ci ne va pas manquer de relancer sa menace d’organiser un référendum d’autodétermination. Jusqu’à présent, les Occidentaux n’ont jamais pris totalement au sérieux cette éventualité, mais si la Fédération de Russie faisait savoir qu’elle pourrait reconnaître un tel référendum, les cartes seraient rebattues», ajoute-t-il.
En agitant l’hypothèse d’un nouvel éclatement de la Bosnie, ajoute ce même diplomate, «Moscou se mettrait en position de force pour des négociations cruciales sur d’autres dossiers, notamment à propos de l’Ukraine».
Source : letemps.ch, le 8 décembre 2014.