USA-Hongrie : le torchon brûle
"Voilà un pays sur le point d'abandonner sa souveraineté à un dictateur néofasciste qui s'acoquine avec (le président russe) Vladimir Poutine, et on va lui envoyer la productrice de +Amour, gloire et beauté+ comme ambassadeur!", s'est-il emporté.
M. McCain a poursuivi sa critique adressée à M. Orban par une partie de la communauté internationale, notamment une centralisation du pouvoir, une mise au pas de la justice, et des attaques envers des ONG bénéficiant de financements étrangers.
Le gouvernement hongrois a par conséquent convoqué Le chargé d'affaires américain à Budapest, Andre Goodfriend, pour des explications.
Ensuite, le ministère hongrois des Affaires étrangères a récusé ces allégations, les qualifiant d'"infondées", et d'"inacceptables".
Au cours du vote de confirmation de Mme Bell mardi, le Sénat a finalement donné son accord à sa nomination, par 52 voix contre 42.
Le poste d'ambassadeur des Etats-Unis à Budapest est vacant depuis juillet 2013. Les relations entre Washington et Budapest se sont détériorées ces derniers mois.
La diplomatie américaine a déploré une "évolution négative" de la Hongrie, un pays pourtant membre de l'Otan, et a déclaré indésirables aux Etats-Unis six responsables hongrois soupçonnés de corruption, dont la directrice du fisc.
Source : bbc.co.uk, le 4 décembre 2014.
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Pour les yankees il est difficile et risqué de pousser Orban dans les cordes étant donné que la relève au Fidesz d'Orban n'est autre que le Jobbik de Gabor Vona. Or les positions du Jobbik sont les suivantes :
Le président du Jobbik Gábor Vona désire que la Hongrie reste neutre en cas de guerre entre l’OTAN et la Russie. Il dénonce le fait que des avions de combat hongrois seront impliqués en 2015 dans la défense de l’espace aérien balte et pourront en conséquence se retrouver face à des avions de combat russes. Gábor Vona estime que la Hongrie doit défendre ses intérêts en étant neutre et pacifique, plutôt que ceux de l’Union Européenne et l’OTAN. Gábor Vona souligne que la minorité hongroise d’Ukraine pourrait être prise pour cible en cas d’implication de la Hongrie dans le conflit.
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D'ailleurs, la porte-parole du département d'Etat Marie Harf a pris ses distances avec le sénateur républicain.
Sans
surprise, il y a un nombre de points de vue auxquels le sénateur McCain
a adhéré que nous ne partageons pas (...) et je mettrais celui-là dans
cette catégorie, a répondu Mme Harf, porte-parole d'un gouvernement
démocrate qui ferraille régulièrement avec l'élu républicain sur les
grands dossiers de politique étrangère.
Source : romandie.com, le 3 décembre 2014.