Sous le parapluie atlantiste, les « frankenstein économiques » naissent comme des champignons après la pluie.
Cas de la Croatie, et cas de l’Ukraine :
La contraction de l'économie
ukrainienne pourrait atteindre 10% cette année selon la banque centrale du
pays, bien plus que les 6,5% anticipés par le Fonds monétaire
international. "Je suppose que ce pourrait être -9%, voire
-10%", a déclaré Valeria Hontareva, directrice de l'institut d'émission,
citée samedi par l'agence Interfax Ukraine.
Elle a attribué cette baisse plus forte que prévu de l'activité à l'aggravation
de la situation dans l'est du pays, où les forces gouvernementales combattent
des séparatistes pro-russes.
Au deuxième trimestre, l'économie ukrainienne s'est contractée de 2,3% par
rapport aux trois mois précédents et de 4,6% sur un an, selon les chiffres
révisés publiés en juillet. Les deux régions de l'est du pays où se déroulent
les combats représentent habituellement 16% du produit intérieur brut (PIB)
national.
Source : lefigaro.fr, le 14 septembre 2014.