Croatie : la bonne et la mauvaise sous-traitance
« Nous en tant que syndicat n’avons rien contre la sous-traitance comme idée, mais nous sommes contre en matière de soins de santé et dans l’enseignement car en définitive elle ne s’y révèle pas meilleur marché pour l’Etat mais au contraire plus coûteuse. Elle entretient la collusion entre le [secteur] public et privé, ce qui est dangereux pour les citoyens qui utilisent des services », a déclaré Vilim Ribić, Président de la Fédération indépendante des employés dans la recherche et dans l'enseignement supérieur de Croatie (NSZV).
Lorsqu’on lui demande pourquoi la société Sindicat Gradnja, qui a été créée par la NSZV et le Syndicat des enseignants croates, a loué [les services] d’une firme de sécurité ainsi que des ménagères extérieures pour ses travaux d’entretiens, il répond que Sindikat gradnja est une entité économique privée et qu’il est normal que des firmes privées sous-traitent ce genre de service car ce sont les règles du marché.
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Ribić et les autres leaders syndicaux avaient annoncé début juillet qu’ils avaient réuni 600.000 signatures en faveur d’un référendum contre la sous-traitance.