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Život je bez jeba gorak,
Ko dobro jebe stiče nebo,
Adam nije načinio korak
A da nam pramajku nije jebo.
Šta nama ostaje, njegovoj deci,
No da činimo što i naši preci,
Da jebemo na sve načine?
A sila ljubavi odvešće, zna se,
Buduću decu buduće rase
Da i oni to isto čine.
Sans foutre la vie est amère,
Qui bien
fout gagne Paradis,
Adam ne se plaisait jadis
Qu'à foutre
notre antique mère.
Nous, qui sommes venus de lui,
A
quoi butons nous aujourd'hui,
Qu'à baiser en toutes postures
?
Et les douces forces d'Amour,
Porteront les races
futures
A faire de même à leur tour.
2
Vi mi branite, Madlenice,
Da vam se vratim i da vas ljubim
Ako vas ne jebem neštedimice
Dva-tri puta, da dah ne izgubim.
Izgubiv vaše ljubavi moć,
Što jašući vas dan i noć
Sačuvah u sebi poput cveta,
Osećam kajanje i mučenje,
Ali za takvo kulučenje
Ja nemam više šesnaest leta.
Vous me défendez, Madeleine,
De
retourner jamais chez vous,
Si, promptement, je ne vous fous
Deux
ou trois fois sans rendre haleine.
En la perte de votre
amour,
Qu'en vous chevauchant nuit et jour,
J'ai si chèrement
conservée
Je sens des regrets bien cuisants,
Mais pour une
telle corvée
Je n'ai plus mes reins de seize ans.
3
Da l' ćete držati do sutra,
Vi bezumno stvorenje,
U vašoj slabašnoj ručici
Moj stroj za mučenje?
On je o vas, s oholosti,
Deset puta skrho kosti,
Zar ima lepšeg dokaza igde?
Otvorite pesnicu, mila!
On vam neće pobeći nigde:
Moja muda nisu krila.
Tiendrez
vous jusqu'à demain,
Insatiable créature,
Dans la maigreur
de votre main
Mon pauvre engin à la torture ?
Contre
vous il a, par dix fois
En une nuit, rompu son bois ;
Voudriez
vous des preuves plus belles ?
De grâce, lâchez le du
poing !
Il ne s'en ira guère loin :
Mes couilles ne sont pas
des ailes !
4
Evo me, Margo, s kitom u ruci
Volimo, vreme nudi nam pića,
Ko zna da li u životnoj muci
I sutra biće dan našeg žića?
Smrt nas vreba, a njen zakon
Kad nas stavi u svoj zaklon,
U duboku raku kletu,
Tad zbogom ljubavne igre:
Jer Knjiga ne veli nigde
Da se jaše na onom svetu.
Margot, me voici Vit en main :
Aimons,
le temps nous y convie.
Eh ! que savons nous si demain
Est un
des jours de notre vie ?
La mort nous guette, et quand ses loix
Nous ont enfermés une fois
Au sein d'une fosse
profonde,
Adieu les amoureux ébats.
L'Ecriture ne parle
pas
Que l'on chevauche en l'autre monde.
5
0 priđite, nimfe-drolje,
Kurcu nalik na mašinu:
Kad ne jebem nemam volje,
Blud me baca u prašinu.
Znate l da u doba stara
Jebahu vas i previše
Prijapi što poveriše
Meni nasleđe muzara?
Ja poput njih činim čuda
I slavna su moja muda
Po nektaru što izliše.
Jalovost me mori, kolje!
Sad ne možeš naći više
Nigde dupe dobre volje.
Nymphes, de grâce, approchez-vous
D’un
vit qui semble une machine :
Je suis perdu si je ne fous ;
La paillardise m’assassine.
Vous souvient-il qu’au temps passé
Vous fûtes vertement foutues
Des priapes, qui m’ont laissé
La tutelle de ces laitues !
Je suis
invincible comme eux,
Et mon testicule est fameux
Par le
nectar dont il abonde.
Ô l’étrange stérilité !
On ne trouve plus dans le monde
Un con de bonne volonté.
Izvor : http://www.e-novine.com/kultura/kultura-knjige/102192-Prijapkinje.html