U spomenar institutkinji
Pybrac
1.
Ne volim da vidim prečistu devicu
Gde pred svojim rođakom češlja picu,
Pravi joj šiške ili dva brka stvara,
Pa podrugljivo pita: "Zar nemaš para?"
Je n’aime pas à voir qu’une vierge sans
tache
Peigne ses poils du cul devant son cousin Jean
Le frise
en éventail puis en double moustache
Et dise avec un œil
railleur : « T’as pas d’argent ? »
2.
Ne volim da vidim u crkvi Svetog Srka
Devicu s očima što se od zanosa koče
Gde ispovedajuć užase pod suknjom se drka
I šapće: "Oh! pardon... ja svršavam... oče."
Je n’aime pas à voir qu’en l’église
Saint-Supe
Une pucelle ardente, aux yeux évanouis,
Confessant
des horreurs, se branle sous sa jupe
Et murmure :
« pardon... mon Père... je jouis. »
3.
Ne volim kada mi na balu devojčica u bluzi
Od tila prizna, pijuć učtivo sok od višnje:
"Kad mnogo plešem, volim da me neko naguzi."
Pa se izvini: "Pardon! Rekoh reč odviše."
Je n’aime pas qu’au bal la jeune fille
en tulle
Qui m’avoue, en buvant sagement du sirop :
« Quand j’ai beaucoup dansé, j’aime bien qu’on
m’encule. »
Puis s’excuse : « Oh pardon !
j’ai dit un mot de trop. »
4.
Ne volim kad u baru ona što se sa mnom sladi
Počne da me jaše, dok gleda nas neka hulja
Što je rad njenog zadovoljstva natrti otpozadi;
Ne sviđa mi se kad se tako deli jedna bulja.
Je n’aime pas qu’au bar celle avec qui
je soupe
Foute à cheval sur moi, devant un autre amant
Qui
lui fait le plaisir de l’enculer en croupe.
Ce partage d’un
cul ne me plaît nullement.
5.
Ne volim kad u krevetu Lucilija malakše
I stegne svoju picu, nežnu i grimiznu,
Pa veli: "Sisaću, to mi je lakše."
A njoj kažu: "I jebaćeš se", pa joj šamar zviznu.
Je n’aime pas au lit la petite Lucile,
Qui prend son pauvre con douillet et cramoisi,
Dit :
« J’aime mieux sucer, maman, c’est plus facile »
Et
qu’on gifle d’un mot : « Tu baiseras aussi. »
6.
Ne volim kad Iris, u muslinu i tako lepa,
Miluje mi kitu, na balu, pa ljubeć splet žila
Kaže: "Ja romane uvijek počinjem od repa."
Reč je prejaka, dušo, makar prijatna bila.
Je n’aime pas qu’Iris en mousseline
bleue
Caresse au bal ma verge et dise en la baisant :
« Je
commence toujours les romans par la queue. »
Le mot est
vif, ma chère, encor qu’il soit plaisant.
7.
Ne volim kad neki grubijan koji samo drpa
Zadigne kurirki suknju, pa počne svoje finte,
I bestidno, u metrou, međ guzove joj strpa
I svrši govoreć: "Drkao sam suviše, izvin'te."
Je n’aime pas qu’un homme, aux brutales
caresses,
Retroussant un trottin debout dans le métro,
Lui
foute impudiquement sa pine entre les fesses
Et décharge en
disant : « Pardon ! je bandais trop ! »
8.
Ne volim kad Alisa zabaci vitice
Pa liže sve pice iz spavaonice,
Pod brižnim pogledom pomoćne nastojnice
Koja je savetuje i drži sveću uz lice.
Je n’aime pas à voir qu’Alice aux
longues tresses
Lèche à la pension tous les cons du dortoir
Sous les yeux indulgents des jeunes sous-maîtresses
Qui
donnent des conseils et tiennent le bougeoir.
9.
Ne volim da vidim devojčicu što šapće smelo:
"Sad prelazim preko brazde, sad preko rupice dve."
Kad kurveče još nije sazrelo
I nema nijedna dlake... ne smem vam reći gde.
Je n’aime pas à voir
la gosse qui murmure :
« Je marche par la fente et par
le petit trou. »
Quand la putain d’enfant n’est pas
encore mûre
Et n’a pas un seul poil... je n’ose vous dire
où.
10.
Ne volim da vidim u nekoj mračnoj krčmi
Fufu gde sa lafom za ručak se sprema
Pa sisajuć karu što se iz šlica drči
Viče: "Ah! što je dobar! ah, kakva pasja sperma!"
Je n’aime pas à voir au fond d’une
guinguette
La tonnelle où Fifi déjeune avec Julot,
Suce le
vit bandant tiré de la braguette
Et crie : « Ah !
qu’il est bon ! Quel foutre de salop ! »
11.
Ne volim da vidim muža u opštinskoj kući
Koji, čim mu želje potvrdiše pravno,
Svojoj dragoj ženi zvizne kurac vrući,
Da bi svoju bračnu dužnost ispunio javno.
Je n’aime pas à voir l’époux à la
mairie
Qui, dès que son désir reçoit le sceau légal,
Flanque
sa pine au con de sa femme chérie
Pour remplir en public le
devoir conjugal.
12.
Ne volim da vidim usta, bludna i mršava,
Kad u parku karu kenjca sisa Iris
"Da dozna je l lepo kad magarac svršava."
Pa nađe da mu sperma na kajsije ima miris.
Je n’aime pas à voir la bouche obscène
et large
D’Iris qui suce au parc le vit d’un bourricot
« Pour savoir si c’est bon quand un âne décharge »
Et qui trouve à son foutre un parfum d’abricot.
13.
Ne volim da vidim kad kupujem crkvene pesme
Kako prodavačica između zuba jezikom prođe
Pa mi prema sporednoj prostoriji okom kresne
I čim uđe unutra, počne da mi ga glođe.
Je n’aime pas à voir quand j’achète un
cantique
La vendeuse passer la langue entre ses dents,
Faire
un signe de l’œil vers l’arrière-boutique
Et me sucer le
vit sitôt qu’elle est dedans.
Izvor : http://www.e-novine.com/kultura/kultura-knjige/100444-spomenar-institutkinji.html
I
Je n’aime pas qu’Agnès prenne pour concubine
Sa
bonne aux cheveux noirs, gougnotte s’il en fut,
Qui lui plante
sa langue au cul comme une pine
Et qui lui frotte au nez son
derrière touffu.
Je n’aime pas à
voir qu’en l’église Saint-Supe
Une pucelle ardente, aux yeux
évanouis,
Confessant des horreurs, se branle sous sa jupe
Et
murmure : « pardon... mon Père... je jouis. »
Je n’aime pas à voir la nouvelle tenue
De la jeune
lady qui vient au bal masqué
Une cuisse en culotte et l’autre
toute nue
Jusqu’au milieu du con, Madame, c’est risqué.
Je n’aime pas à voir l’Andalouse en levrette
Ouvrir les
bords poilus de son cul moricaud
Qui porte à chaque fesse une
sorte d’aigrette
Sur l’anus élargi comme un coquelicot.
Je n’aime pas à voir trois petites gougnottes
Qui, ne
pouvant coucher ensemble ouvertement,
Se branlent dans les coins,
se goussent dans les chiottes
Et se pissent en bouche et trouvent
ça charmant.
Je n’aime pas à voir
qu’une vierge sans tache
Peigne ses poils du cul devant son
cousin Jean
Le frise en éventail puis en double moustache
Et
dise avec un œil railleur : « T’as pas d’argent ? »
Je n’aime pas à voir dans la salle d’études
Vingt
filles se moquer d’un maître faible et doux
Et dire en
affichant leurs sales habitudes :
« Ah !
laissez-nous jouir ; on se branle pour vous ! »
Je n’aime pas à voir la malheureuse gousse
Dont le poil
est trop rouge et le jus trop amer.
Elle n’a pas d’amie et
son foutre de rousse
Aux filles qui l’ont bu donnait le mal de
mer.
Je n’aime pas à voir la suceuse gourmande
Qui
sirote le foutre et dit à son amant :
« En reste-t-il
encore un peu ? J’en redemande. »
Elle peut bien
attendre un quart d’heure vraiment.
Je n’aime pas à
voir la petite soûlarde
Qui soupe avec des gens peut-être
encore plus saouls
Et qui s’enfile avec un pilon de poularde
Pendant qu’un amateur l’encule par-dessous.
Je
n’aime pas à voir la fille trop juteuse
Qui pleure et bave et
suce et pisse en déchargeant,
Galope à coups de cul, fait la
grande fouteuse
Et crie : « Ah ! pour ça non !
je ne veux pas d’argent. »
Je
n’aime pas à voir qu’Alice aux longues tresses
Lèche à la
pension tous les cons du dortoir
Sous les yeux indulgents des
jeunes sous-maîtresses
Qui donnent des conseils et tiennent le
bougeoir.
Je n’aime pas à voir la gourmande qui
mouche
Ses amants en suçant leur nez comme des vits
Pour que
la morve aussi jette à flots dans sa bouche
Le foutre dont ses
sens ne sont point assouvis.
Je n’aime pas à voir celle
qui s’effarouche
Dès qu’un jeune homme ardent l’attaque
par le bas
Et qui prend vivement la pine dans sa bouche
Pour
avaler l’enfant dont elle ne veut pas.
Je n’aime pas aux
champs celles qui s’accroupissent
L’une en face de l’autre
et se penchent pour voir
Comment bâillent leurs poils et comment
elles pissent
Et qui nomment ce jeu : « Se regarder
pleuvoir. »
Je n’aime pas à voir dans un bordel
chouette
Les mains sur une roue et les deux pieds en l’air
La
putain qui se fait enculer en brouette
C’est là, dirait saint
Paul, pécher contre la chair.
Je n’aime pas qu’Odette
ait si mauvaise mine,
Qu’elle aille se branler dans toute la
maison
Et qu’elle couche avec une infâme gamine
Qui sait
ouvrir les poils et téter le tison.
Je n’aime pas qu’à
table une infante se serve
Trop de piment, puis sorte au milieu
du dîner
En disant tout à coup : « Cette sauce
m’énerve !
Je vais chercher quelqu’un pour me faire
piner ! »
Je n’aime pas à voir l’écolière
distraite
Qui se branle en tramway comme elle fait chez soi ;
Qui se trouble, rougit, baisse le nez, s’arrête
Et dit de
l’air le plus ingénu : « C’est pas moi. »
Je n’aime pas à voir l’indolente Charlotte
Qui passe en
travesti dans un bal familier,
Disant qu’elle a percé le fond
de sa culotte
Pour se faire enculer sans se déshabiller.
Je n’aime pas qu’Esther, dont les lèvres avides
Ont tété
par sept fois un ténor d’Opéra,
Lui dise avec fureur que ses
couilles sont vides
Mais qu’elle a soif de foutre et qu’il en
pissera.
Je n’aime pas qu’Agnès qui croit sa vie amère
S’enfuit à quinze ans afin d’avoir vécu
Et se fait
faire un jour trois photos pour sa mère :
Pine au con, pine
en bouche et pine au cul.
Je n’aime pas à voir la triste
erreur mammaire
D’une enfant de six mois qui, cherchant un
régal,
Prend le vit d’un miché, pour le sein de sa mère
Et
tette un peu de foutre avant l’âge légal.
Je n’aime
pas à voir la danseuse trop nue
Qui s’est rasé les poils
jusques à l’ombilic
Pour découvrir sa vulve entrouverte et
charnue
Dont la babine humide excite le public.
Je
n’aime pas à voir une arpète à l’œil tendre
Raccrocher
une dame au coin du boulevard
La conduire à l’hôtel, se
mettre à poil, s’étendre
Et lui poser au cul la trace de son
fard.
Je n’aime pas à voir la princesse autrichienne
Qui
fait raidir le vit de son grand lévrier,
Puis se courbe sous lui
pour lui servir de chienne
Avant que l’empereur songe à la
marier.
Je n’aime pas à voir, nue entre deux gendarmes
La baigneuse surprise et craignant la prison
Céder quatorze
fois l’usage de ses charmes
Et donner tout son foutre en guise
de rançon.
Je n’aime pas qu’Alice en rut lève son
linge
Montre son clitoris dardé, rouge et durci,
Long comme
un vit de chien, droit comme un vit de singe,
Et soupire :
« Ah ! ma gousse ! un coup de langue ici ! »
Je n’aime pas à voir qu’une fille de ferme
Fourre
un vit de cheval au con d’une jument
Et racle avec la main tout
le surplus du sperme
Pour se lécher la patte au soleil,
goulûment.
Je n’aime pas qu’au
bal la jeune fille en tulle
Qui m’avoue, en buvant sagement du
sirop :
« Quand j’ai beaucoup dansé, j’aime bien
qu’on m’encule. »
Puis s’excuse : « Oh
pardon ! j’ai dit un mot de trop. »
Je
n’aime pas ces bals où, ne sachant que faire,
Trois pucelles
en blanc devant un freluquet
S’exercent à pisser dans le
calorifère
Et maladroitement inondent le parquet.
Je
n’aime pas à voir, impasse de l’Écuelle,
La putain qu’on
encule en plein air dans le coin
Et qui dit chaque fois sa phrase
habituelle :
« Crache-toi sur la queue, elle entrera
plus loin. »
Je n’aime pas à voir la bergère en
guenilles
Relever ses haillons sous les yeux d’un gamin,
Lui
montrer au soleil par où pissent les filles
Et guider vivement
la pine avec la main.
Je n’aime pas à voir la finette à
la coule
Qui rentre après minuit, saute à califourchon
Sur
son père et lui dit : « Bon Dieu que je suis saoule !
Je sais plus par quel trou tu fais l’amour, cochon ! »
Je n’aime pas la vierge éprise d’enculage
Qui prend
ses lavements avec un godmiché
Et d’un doigt frémissant
branle son pucelage
Toute heureuse d’avoir le derrière douché.
Je n’aime pas qu’un homme enculant une fille
Tire
son vit du trou, le fourre entre les dents,
Et rie à voir
comment la bouche dégobille
Quand le membre merdeux éjacule
dedans.
Je n’aime pas à voir après une escarmouche
Le
soldat qui déflore un con de dix-sept ans
Viole aussi l’anus,
décharge dans la bouche
Et sent alors son vit coupé d’un coup
de dent.
Je n’aime pas à voir la fille sans vergogne
Qu’on charge de garder les enfants d’un ami
Et qui joue
avec eux à la mère gigogne
Jusqu’au dernier détail qu’on
appelle mimi.
Je n’aime pas à voir la fillette qu’on
viole
Avec peine, en crevant son petit con d’enfant,
Qui
d’abord infoutable, étroit comme une fiole,
Devient beaucoup
trop large aussitôt qu’il se fend.
Je n’aime pas à
voir la belle Bordelaise
Dont la bouche à moustache est un con
malgré lui.
Même quand elle suce on dirait qu’elle baise
Et
pour peu qu’elle bave on croit qu’elle a joui.
Je n’aime
pas à voir deux sœurs l’une sur l’autre,
L’une étendue,
ouvrant ses deux cuisses en l’air,
Et l’autre qui s’y
plonge et s’y frotte et s’y vautre,
Corps à corps, ventre à
ventre et leurs cons chair à chair.
Je n’aime pas à voir
que la môme Microbe
Suive un monsieur dans la pissotière du
quai
Pour se faire enculer sans relever sa robe
Par le trou
qu’elle a fait dans son jupon truqué.
Je n’aime pas
Toinon que les pires caresses
Ne feraient pas rougir, mais qui,
pour s’excuser,
Montre que sa pudeur lui fait rougir les fesses
Et lui donne un besoin féroce de baiser.
Je
n’aime pas qu’au bar celle avec qui je soupe
Foute à cheval
sur moi, devant un autre amant
Qui lui fait le plaisir de
l’enculer en croupe.
Ce partage d’un cul ne me plaît
nullement.
Je n’aime pas à voir l’apprentie en
chemise
Quitter son dernier voile et rire et babiller :
« Quand on est toute nue on est toujours bien mise ! »
Quatre poils sur le con, c’est peu pour s’habiller.
Je
n’aime pas à voir la vierge douce et grave
Montrer à son
cousin naïvement ravi
Un petit con brûlant qui s’entrouvre et
qui bave,
Et se le caresser avec le bout du vit.
Je
n’aime pas à voir une vierge qui tangue
Et qui, touchant du
con le vit de son danseur,
Soupire : « Oh ! non !
pas ça ! Je n’aime que la langue.
Si vous voulez saillir,
faites signe à ma sœur. »
Je n’aime pas à voir la
putain triste et seule
Qui dit : « Viens m’enculer.
J’ai pas de quoi manger,
Tu mordras mes tétons, tu chieras
dans ma gueule
Et t’y foutras la queue après, pour
décharger. »
Je n’aime pas la nonne à la vulve
très noire
Qui, pourpre, ayant rompu son dernier godmiché
Se
fourre au trou du con sa Madone d’ivoire
Et savoure à loisir
l’horreur de son péché.
Je n’aime pas à voir la
petite soularde
Qui veut boire encor plus de foutre que de vin,
Offre sa bouche aux vits comme un cul de poularde
Et dit
qu’elle a treize ans. Que fera-t-elle à vingt ?
Je
n’aime pas à voir cette barbe d’apôtre
Qui pend au cul
d’Esther à genoux sous mes yeux.
Et ces deux trous barbus
qu’elle offre l’un et l’autre
Me glacent d’un respect
quasi religieux.
Je n’aime pas à voir le derrière encor
glabre
De ce maigre trottin qui me donne à choisir
Son petit
trou du cul, sa fente en coup de sabre,
Ou sa bouche plutôt, si
ça me fait plaisir.
Je n’aime pas au bal une vierge qui
mouille
Qui cesse de danser sitôt qu’elle a joui,
Entend
mal quelques mots à l’oreille et gazouille :
« Si
l’on peut décharger dans ma bouche ? Mais oui. »
Je n’aime pas à voir la grand-mère aux béquilles
Qui, la
bougie en mains, chaque soir, sans parler,
Examine les cons de
ses petites filles
De peur qu’on s’amuse à les dépuceler.
Je n’aime pas à voir qu’un poète s’amuse
À
déconsidérer les mœurs de l’Hélicon
Et relève toujours la
robe de la Muse
Pour montrer au lecteur les mystères du con.
Je n’aime pas à voir la petite armurière
Qui dépose
plusieurs revolvers devant vous
Et dit en se grattant un peu sous
le derrière
« Ils sont bien dans mon genre ; ils
tirent douze coups. »
Je n’aime pas à voir la
tribade égarée
Qui, dans le noir, se trompe et de chambre et de
lit,
Croit chercher de la bouche une vulve adorée
Et lèche
avec horreur le prépuce d’un vit.
Je n’aime pas à voir
au pied du Janicule
Une putain romaine à genoux sur un banc
Qui
voudrait décharger pendant que je l’encule
Et qui roule du cul
tout en se masturbant.
Je n’aime pas à voir la triste
jeune fille
Qui m’enseigne l’anglais à vingt sous par leçon
Et qui, parfois, soupire : « Ôtez donc la cédille !
Et payez-moi plutôt de vingt coups par le con. »
Je
n’aime pas à voir le bourgeois de Chaville
Qui se promène, au
bois, la main dans son gilet,
Surprend dans un sentier sa fille
qu’on encule
Et dit à l’amoureux : « Après vous,
s’il vous plaît ! »
Je n’aime pas à voir la
jeune fille en solde
Qui dit, pour s’excuser d’avoir un peu
servi :
« Je ne sais pas flirter, moi, j’ai l’âme
d’Isolde. »
Son âme est franchement trop large pour mon
vit.
Je n’aime pas à voir dans le sein des familles
La
chambre solitaire et triste du second
Où les petits cousins
suivent tout bas les filles
Pour s’amuser au jeu de la pine et
du con.
Je n’aime pas à voir la vierge au pied du prêtre
Dire que ça lui fout la moniche en chaleur
Chaque fois
qu’elle y met le bout d’un thermomètre
Ou qu’elle y sent
jouir son petit injecteur.
Je n’aime pas au bal voir
Pierrot sur Pierrette,
Rosalinde qui suce, Amarylis qui fout,
Zamore qui sodomise Arlequine en levrette,
Et la petite Agnès
qui se branle debout.
II
Je n’aime pas à voir la brune secrétaire
Qui suce
avec pudeur, affecte un vif émoi
Et se trouble si fort qu’elle
crache par terre
En disant : « Oh ! pardon, je me
croyais chez moi. »
Je n’aime pas à voir ces jeunes
filles suisses
Qui, si quelqu’un leur dit : « Où
donc est le buffet ? »
Répondent simplement :
« Il est entre mes cuisses. »
Ce sont là des propos
qui font mauvais effet.
Je n’aime pas la bonne à la trop
belle bouche,
Qui dit au nouveau maître, avec un air penché,
« Si monsieur veut sonner à l’heure où il se couche
Je
fais soixante-neuf par-dessus le marché ! »
Je
n’aime pas à voir qu’une actrice allemande
Coure aux
water-closets sans prendre de bougeoir
S’encule par erreur sur
un homme qui bande
Et fasse refouler l’étron qui voulait
choir.
Je n’aime pas à voir la tendre fiancée
Qui
dit, en déployant les lèvres de son cul :
« N’ai-je
point sous mes poils une fleur de pensée ? »
Je
verrai là plutôt un péril de cocu.
Je n’aime pas à
voir le studieux potache
Qui se branle à plein poing derrière
sa maman
Et, sans même songer que le foutre ça tache,
Décharge
sur la robe avec ravissement.
Je n’aime pas à voir
derrière une roulotte
La gitane en levrette et qui baise trop
bien,
Ruisselle par la croupe, inonde la culotte,
Puis se
torche le cul dans l’herbe comme un chien.
Je n’aime pas
à voir la douce concubine
Qu’on encule toujours et qui, d’un
doigt lascif,
Se branle le bouton, se tire la barbiche,
Pour
soulager son cul douloureux et passif.
Je n’aime pas à
voir, leste comme une mouche,
Le petit corps penché d’une
arpète aux yeux noirs
Qui travaille bien moins des mains que de
la bouche
Et moins à l’atelier que dans les urinoirs.
Je
n’aime pas à voir la gosse mal foutue
Qui me tire la manche en
disant : « M’sieur ! eh ! M’sieur,
Venez
donc rigoler, maman me prostitue,
Vous m’enfilerez bien sur
elle dans le pieu. »
Je n’aime pas qu’au Bois, une
vierge insinue
En caressant les poils de son nouveau manchon :
« J’en montre encor bien plus quand je suis toute nue,
Mais vous ne verrez pas ceux-là, petit cochon. »
Je
n’aime pas à voir deux jeunes ingénues
Qui, pour faire
plaisir à leur frère cadet,
Lui masturbent la pine entre leurs
cuisses nues
Puis se lavent le cul sur le même bidet.
Je
n’aime pas à voir le chasseur de buvette
Porter un billet doux
à la putain du coin,
Qui se met vite à poil, le cul dans la
cuvette
Et dit : « Viens m’enfiler, mon petit. J’ai
besoin. »
Je n’aime pas à foutre une fille endormie
Qui s’étend sur le ventre, ouvre un cul mal torché,
Rêve
encor que ma pine est celle d’une amie
Et crie : « Ah !
qu’il est gros ton nouveau godmiché ! »
Je
n’aime pas à voir une pauvre pucelle
De treize ans, qui se
fait enculer sous un pont
Puis accroupit son cul d’où le
foutre ruisselle.
C’est obscène, le cul d’une vierge qui
pond.
Je n’aime pas à voir la sœur des Ursulines
Qui
songe, en explorant ses organes poilus :
« Dieu m’a
donné dix doigts pour m’en servir de pines
Et je n’ai que
deux trous ! J’en voudrais huit de plus. »
Je
n’aime pas à voir la vierge en tulle rose
Qui rejoint à
l’écart un jeune homme inconnu
Et dit : « Pour
commencer, fais-moi feuille de rose. »
Ce n’est pas pour
cela, vraiment, qu’il est venu.
Je n’aime pas la vierge
aux prunelles d’opale
Qui branle son cousin parce qu’il bande
trop
Et qui crie en voyant jaillir le foutre pâle :
« Ça
m’excite un garçon qui pisse du sirop ! »
Je
n’aime pas à voir la vaste maquerelle
Qui se fait un sérail
de ses vingt-deux putains
Leur baise le derrière, en couche sept
sur elle
Et décharge sept fois, rapport à ses instincts.
Je n’aime pas à voir que le soir de ses noces
La mariée
en blanc se torde, pousse un cri,
Rie à pisser de rire, accouche
de deux gosses
Et généreusement les donne à son mari.
Je
n’aime pas à voir la femme trop contente
Qui dit : « Ma
jeune sœur et mon fils n’ont qu’un lit ;
À chaque fois
qu’il bande, il enfile sa tante
Et plus qu’il la ramone et
plus qu’elle s’embellit. »
Je n’aime pas qu’Irma
se débraille pour boire
Ouvre une aisselle à poils, s’amuse à
la friser,
Dresse le sombre bout de ses tétons en poire
Et
dise : « J’ai trop bu, je voudrais bien baiser. »
Je n’aime pas à voir sept gougnottes en groupe
Qui
vont chier ensemble au jardin, n’importe où,
Pour voir l’étron
sortir du milieu de la croupe
Et se torcher le cul d’un coup de
langue au trou.
Je n’aime pas à voir la grande bohémienne
Qui dit sur une route au naïf écolier :
« Montre-moi
ta bibitte et tu verras la mienne »,
Puis lui présente un
con touffu comme un hallier.
Je n’aime pas la gosse
amatrice d’andouilles
Qui suçant un long vit jusqu’aux
choses poilues
Le mord avec fureur, le tranche au ras des
couilles
Et soupire : « Pardon ! je ne le ferai
plus. »
Je n’aime pas à voir que Gilda langoureuse
Serre contre son cœur sa pine en caoutchouc
Et dise :
« Cher amour, que tu me rends heureuse !
Fais-moi
jouir encor si tu bandes, mon chou ! »
Je n’aime
pas à voir ce bordel de Narbonne
Où deux jeunes soldats, qu’il
faudrait surveiller
Restent dans le couloir pour enculer la
bonne,
Puis lui coupent sa bourse au lieu de la payer.
Je
n’aime pas à voir la mercière en cornette
Se tromper de
client quand j’arrive au comptoir
Et dire à la trottin :
« Mademoiselle Annette !
C’est pour vous enculer,
passez dans le foutoir. »
Je n’aime pas Fifi, haute
comme une puce
Qui me dit en m’offrant un bouquet de deux sous,
« M’sieur ! Prenez un sapin ! Laissez que je
vous suce
Et vous tâterez bien ma fente par-dessous. »
Je n’aime pas l’enfant, la pauvre bouquetière,
Qui gagne
beaucoup moins à vendre son muguet
Qu’à sucer les passants le
long du cimetière
Pendant que sa grand-mère, à deux pas, fait
le guet.
Je n’aime pas au lit la
petite Lucile,
Qui prend son pauvre con douillet et cramoisi,
Dit : « J’aime mieux sucer, maman, c’est plus
facile »
Et qu’on gifle d’un mot : « Tu
baiseras aussi. »
Je n’aime pas Fifi qui
raconte : « C’est drôle ;
Maman a mille poils,
moi rien qu’un peu,
Et chaque soir papa nous baise à tour de
rôle,
Mais toujours moi d’abord, et maman quand il peut. »
Je n’aime pas à voir la naïve promise
Qui tire par
le vit son petit prétendu
Et dit, en soulevant sa cotte et sa
chemise :
« Ce qu’on a de fendu, ça n’est pas
défendu. »
Je n’aime pas l’élève avec sa grosse
tresse
Qui, seule dans la classe, écrit sur le tableau :
« J’ai fait soixante-neuf avec la sous-maîtresse
Son
foutre me dégoûte. Il fuit comme de l’eau. »
Je
n’aime pas à voir la trottin blonde et rose
Qui lève ses
jupons, pisse dans le ruisseau
Et dit au sénateur qui regarde
son chose :
« T’as jamais vu de con, espèce de
puceau ? »
Je n’aime pas à voir la bouche
d’une Anglaise
Avaler un grand vit qui bande éperdument.
Je
n’aime pas à voir surtout qu’elle s’y plaise
Jusques à
décharger plus tôt que son amant.
Je n’aime pas à voir,
chez la mauresque où j’entre,
Fatma qui montre à nu tout son
corps moricaud
Et puis danse du cul comme on danse du ventre
En
disant : « Moi, je fais ça kif kif bourricot. »
Je n’aime pas à voir la gosse dans la rue
Qui dit :
« M’sieur, j’ai trop bu. Emmenez-moi pisser ! »
Puis qui tripote et prend les tétons d’une grue
Et crie :
« Où qu’est ma pine ? On lui ferait sucer. »
Je n’aime pas à voir que la pauvre Ninette
Se branle sur
sa mère et lui dise : « Maman !
Maman !
lèche mon cul ! Maman, fais-moi minette
Ou laisse-moi
sortir, que je trouve un amant. »
Je n’aime pas à
voir la pucelle irritable
Qui pour peu qu’on lui touche une
cuisse à dîner
Crie en riant : « Papa ! je
jouis sous la table !
Je voudrais bien sortir pour me faire
piner. »
Je n’aime pas à voir la pauvre gosseline
Qui se graisse l’anus mais se trompe de pot,
S’encule de
moutarde au lieu de vaseline
Et hurle en aboyant comme un petit
cabot.
Je n’aime pas à voir un vieux con, rouge et
chauve,
Qui se gonfle d’amour et dégueule son rut,
Bâille
et bave en ouvrant un large vagin mauve
Et dit : « Je
t’aime ! » (Hélas !) quand je soupire :
« Zut ! »
Je n’aime pas qu’un homme
assis sur une chaise
Enfile par-derrière une pauvre trottin
Et
lui fourre deux doigts au cul lorsqu’il la baise,
Pour se
branler la pine à travers l’intestin.
Je
n’aime pas qu’Iris en mousseline bleue
Caresse au bal ma
verge et dise en la baisant :
« Je commence toujours
les romans par la queue. »
Le mot est vif, ma chère, encor
qu’il soit plaisant.
Je n’aime pas, après
un long flirt équivoque
La jeune fille en blanc qui voudrait
s’en aller
Et qui, lorsqu’on lui dit : « Cette
histoire vous choque ? »
Répond gaiement :
« Non ! non ! mais je vais me branler. »
Je n’aime pas à voir la servante bretonne
Qui, sur le
canapé, baise avec le valet
Puis se torche dans la housse de
cretonne
Et se met à genoux pour dire un chapelet.
Je
n’aime pas à voir dans la rue, à Bruxelles,
L’horrible
maquignonne, au visage hideux,
Qui dit : « Joli
bandeur, voulez-vous des pucelles ?
J’en loue à tous les
prix, depuis cinq francs les deux ! »
Je n’aime
pas à voir la grosse douairière
Qui, pour rester fidèle au feu
duc, son cocu,
Fait l’amour tous les soirs par le trou de
derrière
Et crie à ses valets : « La valetaille !
en cul ! »
Je n’aime pas à voir la bonne de
Marcelle
Qui, chaque soir, au lit la gougnotte (ô combien !)
S’assure en même temps qu’elle est toujours pucelle
Et
qui dit à sa mère en passant : « Tout va bien. »
Je n’aime pas, qu’à poil, deux sœurs couchent ensemble
Se
touchent par-devant et derrière aussi ;
Puis d’un long
doigt bandeur qui masturbe et qui tremble
Se branlent pour leurs
flirts et se disent : « Merci. »
Je n’aime
pas qu’un soir la fille de cuisine
Sculpte une pine en bois
sans couillons par-dessous,
Puis, subrepticement, la passe à ma
cousine
Qui crie : « Ah ! que c’est chic ! »
et lui donne cent sous.
Je n’aime pas à voir la joyeuse
Niniche
Qui dit en s’excusant de revenir si tard,
« Maman,
je suis pucelle, on veut voir ma moniche
Ils m’ont tous fait
l’amour par le petit pétard. »
Je n’aime pas à
voir qu’une femme de chambre
Déconne sa maîtresse au lit sans
s’excuser,
Empoigne avec fureur son maître par le membre
Et
s’enfile en criant : « C’est mon tour de baiser ! »
Je n’aime pas qu’un homme, aux
brutales caresses,
Retroussant un trottin debout dans le métro,
Lui foute impudiquement sa pine entre les fesses
Et décharge
en disant : « Pardon ! je bandais trop ! »
Je n’aime pas à voir la maîtresse du Pape
Qui, pour
monter en grade et changer de milieu,
Coïte avec un Christ en
forme de Priape
Et se croit chaque soir la maîtresse de Dieu.
Je n’aime pas à voir, tout près d’une ingénue
Qui,
d’un doigt leste et dur, se branle devant eux,
Un fils tout nu
piner sa mère toute nue.
Ce n’est pas seulement immoral. C’est
honteux.
Je n’aime pas à voir qu’à l’hôtel la
gérante,
Invitée à fournir sur l’heure une putain,
Se
présente elle-même au numéro quarante
Disant : « Je
peux baiser jusqu’à demain matin. »
Je n’aime pas
la noce aux portes de la ville
Où la fille d’honneur, que je
baise debout,
Crie : « Au secours, Maman ! Y en a
un qui m’enfile ! »
Même si chacun sait que sa mère
s’en fout.
Je n’aime pas à voir sous la verte crépine
Le lycéen qui baise et la fille qui geint.
Non qu’elle
soit en rut mais parce que la pine
Blesse le chancre à vif
qu’elle a dans le vagin.
Je n’aime pas à voir la jeune
fille amère
Qui dit : « Je me résigne à n’avoir
pas d’amant
Mais depuis dix-huit mois que je gousse ma mère
Je voudrais bien changer de cul, pour un moment. »
Je
n’aime pas à voir la fillette qui suce
Et qui, juste au moment
que le foutre jaillit,
Recule sur les draps pour se prendre une
puce
Tandis que le miché décharge sur le lit.
Je
n’aime pas qu’un homme errant dans une allée
Trousse une
pauvre jupe, enfile un pauvre anus,
Puis, cherchant par-devant le
con de l’enculée,
Trouve un petit Priape au lieu d’une
Vénus.
Je n’aime pas à voir la fille encor petite
Qu’un
vieux flagellateur frappe sans la baiser
Et qui me dit dehors :
« M’sieur ! Enfilez-moi vite !
J’ai besoin de
le faire. On vient de me fesser. »
Je n’aime pas à
voir mousser la grosse bonne
Qui fout six coups par jour avec un
vieux flacon
Et ne veut plus s’assoir que sur une bonbonne
Pour se foutre un goulot dans la gorge du con.
III
Je n’aime pas à voir la vierge trop honnête
Qui fait
soixante-neuf sur un joli garçon
Et suce tout, pourvu qu’on
lui fasse minette,
Mais qui n’a jamais joui la pine dans le
con.
Je n’aime pas à voir dans l’église Saint-Pierre,
Le touriste qui trousse une fille à genoux,
Lui pousse un
large vit dans le trou du derrière
Et soupire en citant
l’Évangile : « Aimons-nous ! »
Je
n’aime pas la fille aux poils couleur de crotte
Qui se trousse
en disant : « Chéri ! viens t’amuser ! »
Puis se laisse frotter la pine sur sa motte
Quand le miché
prudent veut jouir sans baiser.
Je n’aime pas à voir une
fille admirable
S’accroupir, s’enculer, s’empaler sur mon
vit
Et grouiller du derrière et frissonner du râble
En
disant : « Branle pas ! mon amour ! ça
suffit ! »
Je n’aime pas à foutre un foetus
d’avant-terme.
Je vois : C’est une fille avec un petit
con,
Je crève le cul rouge et pisse un jet de sperme
Mais
sans goût, sans amour vraiment, sans passion.
Je n’aime
pas à voir Rachel sur mon amie
M’inviter par le cul pour
goûter à la fois
Les plaisirs du saphisme et de la sodomie,
Et
glapir : « Il m’encule ! Il m’encule ! Tu
vois ! »
Je n’aime pas à voir, après sa
fausse couche,
La dame aux seins gonflés qui dit en rougissant :
« Si vous m’aimez toujours, faites-le dans ma bouche
Je
ne peux plus baiser. Ma matrice descend. »
Je n’aime
pas à voir la stupide gamine
Qui, prise au coin d’un bois,
s’égosille à gueuler,
Pousse d’horribles cris aux premiers
coups de pine
Et qu’il faut estourbir pour la dépuceler.
Je n’aime pas à voir la brune couturière
Qui, voyant sa
cliente en pantalon fendu,
Lui fourre un doigt mouillé dans le
trou du derrière
Et lui dit : « C’est meilleur par
où c’est défendu ! »
Je n’aime pas qu’au
lit, la mère, sans scrupule,
Branle son fils, le fasse
horriblement bander,
Puis s’enconne en disant :
« Baise-moi donc crapule !
Fous-moi la pine au cul
sans me le demander. »
Je n’aime pas à voir la
fillette annamite
Qu’on loue au jour le jour pour un petit écu,
Mais qui n’est pas dressée au plaisir sodomite
Et ne gagne
son pain que par le trou du cul.
Je n’aime pas à voir le
potache indocile
Lequel, sachant très bien que ce n’est pas
permis,
Couche à poil tous les soirs avec sa sœur Lucile
Et,
dès qu’elle est enceinte, accuse ses amis.
Je n’aime
pas à voir une blonde ingénue
Qui me laisse palper sa vulve
dans un coin,
Manie avec plaisir ma verge toute nue,
La
branle dans ses poils et me dit : « Pas plus loin ! »
Je n’aime pas qu’un vit sorti d’un con trop large
Défonce horriblement le trou du cul voisin,
Lorsque la fille
hurle : « Au satyre ! Il décharge !
Il me
crève ! Il m’encule ! Au meurtre ! À
l’assassin ! »
Je n’aime pas à voir au bal,
ce vestiaire
Où, sous l’œil complaisant de la bonne qui rit,
Ma danseuse reçoit mon vit dans le derrière
Et se branle et
dit : « Va ! » mais sans pousser un cri.
Je n’aime pas la mère offrant sa fille morte
(Quatorze
ans, quatre poils, pucelle, et caetera)
Disant :
« Amusez-vous, mais fermez bien la porte
Et pinez-la
partout, tant que ça vous plaira. »
Je n’aime pas,
Judith, celles pour qui tu mouilles ;
Ces vaches de Lesbos
qui n’ont pas de taureaux,
Prennent tous les tétons pour des
paires de couilles
Et les godmichés pour des godelureaux.
Je n’aime pas à voir la dame qui décharge
Aussitôt que
mon vit la touche aux poils du cul.
Le flot qui sort du trou la
rend encor plus large.
J’aime trop son mari pour le faire cocu.
Je n’aime pas à voir la mère de famille
Avec un
godmiché bandant jusqu’au nombril
Murmurer en ouvrant les
cuisses de sa fille :
« Ne me dis pas maman ;
dis-moi petit mari. »
Je n’aime pas à voir la fille du concierge
Qui me dit, à
quinze ans, sur mon petit palier :
« Emmenez-moi chez
vous pour voir si je suis vierge. »
Et qui n’a plus un
seul pucelage à souiller.
Je n’aime pas à voir la brune
blanchisseuse
Qui me dit en montrant sa fille aux yeux baissés :
« Pour saloper un lit elle est bonne baiseuse
Mais pour
laver les draps elle n’est pas forte assez. »
Je
n’aime pas à voir la gosse qui murmure :
« Je
marche par la fente et par le petit trou. »
Quand la putain
d’enfant n’est pas encore mûre
Et n’a pas un seul poil...
je n’ose vous dire où.
Je n’aime pas à voir la
jeune fille infâme
Qui joue à violer sa mère sur son lit
Et
qui crie : « Ah ! putain ! salope ! t’es
ma femme ! »
Quand sa mère répond : « Tu
bandes, mon joli ? »
Je n’aime pas à voir un
long vit écarlate
Luisant de vaseline et merdeux par-dessous
Enculer le trottin dont l’anus se dilate
Et qui crie :
« Ah ! cochon ! ça valait bien cent sous ! »
Je n’aime pas à voir au fond d’une
guinguette
La tonnelle où Fifi déjeune avec Julot,
Suce le
vit bandant tiré de la braguette
Et crie : « Ah !
qu’il est bon ! Quel foutre de salop ! »
Je n’aime pas qu’Irma réponde à son aïeule :
« Mais
c’est vrai qu’on m’encule ! Ouvre-moi le foiron.
Je te
chierai du foutre au milieu de la gueule
Et t’auras de la sauce
autour de mon étron. »
Je n’aime pas à voir dans un
pissoir humide
La gamine qui suce un gros patron boucher,
Boit
le foutre, dégueule, et dit d’un air timide :
« M’sieur !
donnez-moi dix sous pour aller me coucher. »
Je n’aime
pas à voir ces filles de gougnottes
Qui montrent leurs petits
derrières vicieux
Et disent : « Oui ! mais oui !
nous sommes des fiottes !
Nos moniches pour nous. Nos culs
pour les messieurs. »
Je n’aime pas la fille au pur
profil de sainte,
La vierge au con bardé par un gros pantalon
Qui soupire : « Papa ! maman ! je suis
enceinte ! »
Et qui pisse une gosse au milieu du
salon.
Je n’aime pas à voir le lycéen coupable
Qui
va montrer sa pine à la bonne d’enfants,
Laquelle entre en
chaleur et baise sur la table
Et crie : « Ah !
jouis pas ! Monsieur ! Je vous défends ! »
Je n’aime pas à voir deux filles concubines
Se gousser sur
leur lit pour la septième fois
Et dire : « Pourquoi
donc sucerais-je des pines ?
Ton foutre seul me plaît.
C’est lui seul que je bois. »
Je n’aime pas qu’un
veuf dise sa jeune bonne :
« Sucez-moi bien la queue
et vous aurez deux sous. »
Chacun voit qu’il la trousse
et même qu’il l’enconne
Mais s’en faire téter, c’est
trop. Qu’en dites-vous ?
Je n’aime pas à voir
qu’une gamine, en verve,
Se chatouille l’anus et dise à sa
maman :
« Dieu m’a donné deux trous, c’est pour
que je m’en serve :
L’un pour mon enculeur, l’autre
pour mon amant. »
Je n’aime pas à voir le satyre
farouche
Qui fesse une trottin près d’un sentier désert,
L’enfile par le con, par le cul, par la bouche,
Puis lui
taille un vagin dans l’aisselle et s’en sert.
Je n’aime
pas à voir la mère complaisante
Qui mouille à pleine bouche un
vit américain
Pour l’entrer dans l’anus que sa gosse
présente
Et qui s’écrie : « Il bande ! Ah !
le petit coquin ! »
Je n’aime pas à voir la
vierge au doigt lubrique
Qui, les deux pieds en l’air, masturbe
sur le lit
Son pucelage en rut, gonflé, couleur de brique,
Et
décharge en baisant le roman qu’elle lit.
Je n’aime pas
à voir le puceau du Parnasse
Qui prend une pierreuse en guise de
houri,
L’entraîne sous un pont, lui lèche la connasse
Et
trouve que l’amour sent le poisson pourri.
Je n’aime
pas à voir trois petites gamines
M’offrir leurs pauvres culs
doublement effondrés,
Élargis par les doigts, défoncés par
les pines,
Et dire en chœur : « Monsieur !...
tout ce que vous voudrez. »
Je n’aime pas à
voir le docteur en percale
La matrone qui soigne une fille
d’amour
Et gaiement la condamne à la douche buccale,
C’est-à-dire à sucer vingt-cinq hommes par jour.
Je
n’aime pas à voir la jeune chevrière
Qui présente au bouc
noir son petit cul tout nu
Mais se fourre le vit du bouc dans le
derrière
De peur d’avoir un fils ruminant et cornu.
Je
n’aime pas à voir le cocher de remise
Qui, sur le quai désert,
enfile sa jument
Puis essuie à l’écart son vit dans sa
chemise
Et regarde le con qui bâille encor fumant.
Je
n’aime pas qu’au bal, par déveine ou par niche,
Quand je
flanque mon pied au cul d’une beauté,
Mon petit soulier droit
reste dans sa moniche
Et me laisse perplexe en boitant de côté.
Je n’aime pas à voir la nièce consentante
Qui douce,
et toute nue, et la main sur les yeux
Darde la langue au cul de
son énorme tante
Et pleurniche : « Maman, j’aime
encor mieux le vieux. »
Je n’aime pas à voir un vit
solide et large
Enculer une Agnès immonde, qui s’en fout,
Et
qui crie : « Eh ! maman ! faut-il que je
décharge ? »
Et se tord le derrière avec un rire
fou.
Je n’aime pas coucher dans l’herbe, à la campagne
Avec une bergère aux tétons chauds et droits
Qui m’empoigne
les poils, prend sa main pour un pagne
Mais qui laisse mon vit
passer entre ses doigts.
Je n’aime pas à voir la jolie
Argentine
Qui trousse la nounou, lui promet un louis,
Caresse
le téton, fait bander la tétine
Et se la plante au sexe en
criant : « Je jouis ! »
Je n’aime
pas à voir Irma changée en Muse
Qui se saoule le jour de son
couronnement
Et répond : « Je sais plus par quel trou
je m’amuse.
Enfilez-moi partout sans le dire à maman. »
Je n’aime pas à voir qu’une gousse, ironique
Suce
un clitoris gros comme un bout de nichon,
Puis le lâche,
l’insulte et lui fasse la nique
En disant : « Branle-toi
tout seul, petit cochon. »
Je n’aime pas à voir
dans la cour de la ferme
Le valet qui déflore un coq sur le
fumier
Et qui perd dans son cul sept décharges de sperme
Quand
il pourrait baiser les filles du fermier.
Je n’aime pas à
voir la jeune fille amère
Qui tire un godmiché d’une table de
nuit,
Se branle avec, et dit : « C’est l’amant de
ma mère.
Il la baise, il l’encule et tout ce qui s’ensuit. »
Je n’aime pas à voir la vierge simple et douce
Qui
dit : « Merde ! on s’écorche à se branler pour
vous,
Dépucelez-moi vite ou bien je me fais gousse
Et la
pine ou le con, vous savez, je m’en fous. »
Je
n’aime pas à voir, le soir, à Saint-Eustache
La dévote à
genoux que j’encule si bien
Et qui me dit : « Monsieur !
comme le foutre tache
Finissez dans ma bouche et nul n’en saura
rien. »
Je n’aime pas à voir qu’une souillon
d’auberge,
Sitôt qu’un voyageur doute de sa vertu,
Se
trousse jusqu’aux poils pour montrer qu’elle est vierge
Et
crie en s’écartant : « Tiens ! cochon !
bandes-tu ? »
Je n’aime pas à voir cette Sapho
mascule
Qui, dans sa chambre, habille une fille en garçon,
Lui
baisse la culotte et froidement l’encule
Avec un godmiché plus
gros qu’un saucisson.
Je n’aime pas à voir deux gousses
en famille
Dont l’une fait la femme et l’autre le mari
Adopter un enfant comme leur propre fille
Pour leur lécher
le cul, la bouche et le nombril.
Je n’aime pas à voir
pendant sa nuit de noces
Un jeune époux trousser la pucelle, et
jaunir
En trouvant sur le ventre, autour des poils en brosse,
Trois gros vits tatoués près du mot : « Souvenir. »
Je n’aime pas à voir la jeune chevrière
Qui se
trousse à genoux au milieu du troupeau
S’ouvre au bouc noir
qui vient la saillir par-derrière
Et lui rit quand les poils lui
chatouillent la peau.
Je n’aime pas à voir la mère trop
bonasse
Montrer à ses enfants le con qui les cracha
Et les
entendre dire : « Oh ! la sale connasse !
Faut
pas compter sur nous pour te bouffer le chat. »
Je
n’aime pas à voir que la mode se perde
D’introduire le vit
aux filles par le con.
À force de les foutre en cul jusqu’à
la merde
Elles n’ont plus qu’un trou. De quoi sert le
second ?
Je n’aime pas à voir à l’heure où l’on
se couche
La putain qui m’aborde avec des yeux ardents
Et
sans me dire un mot, fourre un doigt dans sa bouche
Pour m’offrir
de pisser mon foutre là-dedans.
Je n’aime pas à voir que
Margot s’accroupisse
Devant une façade, ouvre son cul tout nu,
Vise le soupirail de la cuisine et pisse
Sur l’entremets
glacé d’un honnête inconnu.
Je
n’aime pas à voir la bouche obscène et large
D’Iris qui
suce au parc le vit d’un bourricot
« Pour savoir si c’est
bon quand un âne décharge »
Et qui trouve à son foutre
un parfum d’abricot.
Je n’aime pas à voir la
Princesse de Z...
Toute nue et très grise au milieu d’un
souper
Se fourrer dans la vulve un os de gigot tiède
Et
foutre avec ce vit nouveau, pour s’occuper.
Je n’aime
pas à voir la môme ridicule
Qui va dire en pleurant aux
commissariats :
« Depuis que j’ai neuf ans mon
grand-père m’encule ! »
Et pour si peu de mal nous
fait tant d’arias.
IV
Je n’aime pas à voir la mère sans prudence
Qui fait
coucher Yvonne avec son frère aîné,
Puis entre en entendant
gémir le lit qui danse
Et les trouve la pine au con, et l’air
gêné.
Je n’aime pas à voir la vierge qui se trousse
Debout devant la glace, une brosse à la main,
Brosse
jusqu’au nombril sa longue toison rousse
Et se fourre le manche
à fond dans le chemin.
Je n’aime pas à voir la gourmande
Christine
Sucer le con d’Éva que le foutre inondait,
Laper
comme une enfant qui lèche une tartine
Et lui prêter sa bouche
en guise de bidet.
Je n’aime pas à voir deux filles du
même âge
Tête-bêche au milieu de leur lit virginal
Lécher
leurs petits cons encore sans plumage
En avalant des vits par
l’orifice anal.
Je n’aime pas à voir une célèbre grue
Entrouvrir son derrière au-dessus du balcon
Et pisser un
torrent d’urine dans la rue
Devant quinze gamins qui lui
zyeutent le con.
Je n’aime pas à voir la gosse qui
babille
Dire qu’elle a pas de poils, qu’elle fait tout, tout,
Mais ne peut pas sucer sans qu’elle dégobille
Et que pour
l’enculer, faut bien mouiller le trou.
Je n’aime pas à
voir le potache qui passe
Une photographie obscène de sa sœur
Pour faire brusquement bander toute la classe
Et (quand il
est surpris) bander le professeur.
Je n’aime pas à voir
dans les rocs de Sallanches
La Savoyarde en rut qui se trousse
debout,
Montre sa vulve noire entre deux cuisses blanches
Et
soupire : « Merci » chaque fois qu’on la fout.
Je n’aime pas à voir une obscène pucelle
Qu’on déflore
aux deux trous et morceau par morceau
Et qui veut qu’on la
foute un coup sous chaque aisselle
Pour n’avoir plus un poil
qui reste encore puceau.
Je n’aime pas à voir un vieux
garçon morose
Prendre dans un bordel la bonne de son choix
Qui
se laisse enculer et fait feuille de rose
Dix-sept heures par
jour pour trente francs par mois.
Je n’aime pas les mœurs
des îles Philippines
Où l’on voit en public, sur le seuil des
maisons,
Des filles s’enfiler avec de fausses pines
Dès
qu’elles ont vidé les couilles des garçons.
Je n’aime
pas qu’Iris, quand sa motte est coiffée,
Considère son cul
dans une glace à main,
Poudre ses cuisses d’ange, ouvre sa
chair de fée,
Puis s’avive l’anus au crayon de carmin.
Je n’aime pas qu’Iris, de ses tétons en poire,
Se fasse
un autre con pour mon vit plus nerveux.
Le foutre qui jaillit et
qu’elle voudrait boire
Se perd sur son visage et dans ses purs
cheveux.
Je n’aime pas à voir la princesse de Grèce,
Qui, menée au bordel par sa fille d’honneur
Frotte sa
bouche obscène au cul de la négresse
Et crie en déchargeant :
« C’est là qu’est le bonheur ! »
Je
n’aime pas à voir la pauvre maquerelle
Qui, sur le tard,
s’éprend d’une de ses putains,
Lui baise le derrière et se
branle sur elle
Sans émouvoir le con ni raidir les tétins.
Je n’aime pas à voir la souple Marceline
Qui dit à son
cousin : « Mon chéri, bandes-tu ?
Viens
m’enculer, mais oui j’ai pris ma vaseline. »
Ce langage
est lascif et blesse la vertu.
Je n’aime pas à voir la
pucelle qui gueule
« Je suis trop en chaleur, maman je vais
baiser
C’est crevant de toujours me branler toute seule
Quand
j’ai partout du poil qui commence à friser. »
Je
n’aime pas à voir le garçon sur la fille
Donner des coups au
cul et danser le galop
Aux applaudissements de toute la famille
Qui dit : « Ça vient, putain ! Fais-la jouir,
salop ! »
Je n’aime pas à voir le potager
plein d’ombre
Où la fille de ferme, accroupie à l’écart,
Célèbre ses amours avec un vert concombre
Dans un con large
et chaud qui gante seize un quart.
Je n’aime pas à voir
deux bras en fil d’Écosse
Composer sur mon lit le vêtement
complet
De l’impubère enfant, de la très sale gosse,
Qui
tète encore mon vit pour me tirer du lait.
Je
n’aime pas à voir l’époux à la mairie
Qui, dès que son
désir reçoit le sceau légal,
Flanque sa pine au con de sa
femme chérie
Pour remplir en public le devoir conjugal.
Je n’aime pas à voir la jeune mariée
Dire au jeune mari :
« Mon petit Adrien,
Sur les lèvres du con, je suis
avariée.
Encule-moi plutôt, tu n’attraperas rien. »
Je n’aime pas à voir la dame très bien mise
Qui, sitôt
qu’un monsieur demande : « De qui c’est ? »
Relève son manteau, sa jupe et sa chemise
Et dit :
« Mes poils du cul viennent de chez Doucet. »
Je
n’aime pas à voir la vieille phallophore
Plonger un godmiché
bénit par Sa Grandeur
Dans l’honorable con de Lucy Phélix
Phaure
Qui minaude : « Finis, vilain petit bandeur ! »
Je n’aime pas qu’un prêtre, absolvant ses ouailles,
Trouve dix-sept garçons qui, du soir au matin,
Ont gaiement
enfilé Madame de Noailles
Et disent avec un soupir :
« Quelle putain ! »
Je n’aime pas à voir
la jeune sous-préfète
Qui dit en se troussant à la fin d’un
dîner :
« Si je montre mon cul, c’est que je suis
bien faite,
Messieurs, mais ce n’est pas pour le faire piner. »
Je n’aime pas à voir, gravée en frontispice,
Une
Agnès qui se branle, et cette inscription :
« Papa,
quand je décharge on dirait que je pisse. »
C’est mal
d’encourager la masturbation.
Je n’aime pas Philis,
tendre violoniste,
Qui répond, en fermant ses admirables yeux :
« En musique, monsieur, je ne suis qu’onaniste,
Et
c’est encore Yseult qui me branle le mieux. »
Je
n’aime pas à voir la chrétienne économe
Qui baise avec son
fils dans le sein du péché
Parce que c’est trop cher de payer
un jeune homme
Et qu’elle a déchiré son dernier godmiché.
Je n’aime pas à voir la rêveuse peintresse
Qui, fière de
son poil récemment épaissi,
Se peigne à fond, l’allonge et
s’en fait une tresse
Pour être tout à fait Léonard de Vinci.
Je n’aime pas à voir dans un bal triste et piètre
La
jeune fille en bleu baiser sur le balcon
Et prendre ingénument
des rideaux de fenêtre
Pour essuyer la pine et se torcher le
con.
Je n’aime pas à voir deux jeunes lycéennes
Écrire
bouche à bouche un volume de vers
Intitulé : « Les
Poils pleureurs des Lesbiennes
Ou l’Art de regarder les Vulves
à l’envers. »
Je n’aime pas à voir la fille au
con hirsute
Qui s’expose en levrette et se branle dessous
En
criant : « Ha ! Ça vient ! lèche mon cul, je
jute ! »,
Au vieux miché qui lèche et qui donne cent
sous.
Je n’aime pas à voir la petite gamine
Qui dit
au vieux pinceur : « Espèce de poussah !
Si vous
voulez mon cul pour vous laver la pine
Faudrait le demander plus
poliment que ça. »
Je n’aime pas à voir la
malheureuse arpète
Qui ne peut plus s’assoir et pleure à
l’atelier :
« Ils me font tous l’amour par le trou
que je pète,
J’en fais caca partout, jusque dans mes
souliers. »
Je n’aime pas à voir au con d’une
danseuse
Le sperme du coiffeur qui vient de la farder,
S’il
me fallait la foutre encor toute poisseuse
Pas un poil de son cul
ne me ferait bander.
Je n’aime pas à voir dans les
« Dames seules »
Deux filles de quinze ans, allant en
pension,
Frottent leurs petits culs sur leurs petites gueules
Et
se fassent minette avant la station.
Je
n’aime pas à voir quand j’achète un cantique
La vendeuse
passer la langue entre ses dents,
Faire un signe de l’œil vers
l’arrière-boutique
Et me sucer le vit sitôt qu’elle est
dedans.
Je n’aime pas à voir une Sainte-Nitouche
Paisible à sa fenêtre et d’un air innocent,
Cracher le
foutre épais qui lui remplit la bouche
Pour le regarder choir
sur la tête d’un passant.
Je n’aime pas à voir, que
par économie,
Un garçon qui pourrait payer une putain
Donne
à sa jeune sœur des goûts de sodomie
Et soit toujours planté
dans son gros intestin.
Je n’aime pas à voir quand je
joue une aubade
La dame de mon cœur apparaître au balcon
Toute
nue à minuit avec une tribade
Qui porte un godmiché bandant sur
l’os du con.
Je n’aime pas à voir la fille qui
décharge,
Qui s’agite et qui crie en se gorgeant la chair
Avec une aubergine extravagamment large,
Les cuisses sur le
ventre et les deux pieds en l’air.
Je n’aime pas à voir
la fille peu farouche
Qui, près du piano, suce son professeur
Et puis, comme un bonbon, de la bouche à la bouche,
Fait
avaler le foutre à sa petite sœur.
Je n’aime pas à
voir, la nuit, près de la darse,
Les jambes dans la boue et le
vit dans la « M »,
Un matelot brutal enculer une
garce
Avec une mornifle en guise de cold-cream.
Je
n’aime pas à voir dans un bal de familles
Que l’hôtesse
dispose une chambre d’ami
Et des lits de repos, au gré des
jeunes filles,
Pour sucer leurs danseurs ou se faire mimi.
Je n’aime pas à voir une enfant qui pleurniche
Et qui dit
qu’un monsieur qu’elle ne connaît pas
A pissé du blanc
d’œuf au bord de sa moniche
Et que ça lui fait mal dans le
cul par là-bas.
Je n’aime pas à voir ces petites
grenouilles
Qui rôdent sous la pluie et qui parlent gascon
Avec
une main prête à vous prendre les couilles
Sous une bouche en
fleur prête à servir de con.
Je n’aime pas à voir ces
gamines, en outre,
Qui branlent les messieurs sur des tranches de
pain
Et qui font sucer leurs tartines de foutre
Par un petit
marchand de gaufres suburbain.
Je n’aime pas à voir les
pâles apprenties
Raccrocher les flâneurs, se trousser le
chiffon
Pour montrer qu’elles n’ont pas de poils aux parties
Et ne pas se vanter d’avoir un chancre au fond.
Je
n’aime pas à voir la fillette morose
Turbiner par la bouche et
par le troufignon
Et faire le travail avec feuille de rose
Avant
son catéchisme et sa communion.
Je n’aime pas à voir
qu’une fille se plaise
À suivre au cabinet son frère, et non
sans goût,
Pour se faire enculer sur le siège à l’anglaise
Et noyer l’embryon dans le tout-à-l’égout.
Je
n’aime pas à voir sous les yeux d’une aïeule
La mère et
les trois fils faire un papa cocu.
Le premier par le con, le
second par la gueule
Et le petit dernier par le tuyau du cul.
Je n’aime pas à voir la fillette morose
Que sa marraine
exerce au culte de Sapho
Mais qui ne sait pas bien faire feuille
de rose
Ni mordiller les lèvres comme il faut.
Je
n’aime pas à voir la gosse qu’on enferme
Dans un cabinet
noir parce qu’elle a tété
Son frère, et que, la bouche encor
pleine de sperme,
On l’a vue au salon cracher ça dans le thé.
Je n’aime pas à voir la sale galopine
Qui fait signe
d’en face au gamin du second
Et qui prend vivement son doigt
pour une pine
Quand le petit bandeur prend sa main pour un con.