VEF Blog

Titre du blog : Balkanikum
Auteur : Balkanikum
Date de création : 14-08-2008
 
posté le 13-01-2014 à 12:05:37

 

 

 

Guillaume Apollinaire





Pekarka



Pekarko što mi bejaste odana

Motačice muda

Da l se još sećate godina i dana

U znaku moga uda.

 

Moj mač je čekala vaša galija fina

Što skriva je dupe

Tu je moja kara poput klina

Krpila sve rupe.

 

Po pekari sperma blistaše poput vira

Gde sužanstvo vas stiže

I zalud sam tražio u ulici Martira

Guz od kog se bolje diže.







La boulangère



Boulangère jadis qui respiriez l’amour
Peloteuse de couilles
Vous souvient-il des années et des jours
Remplis par ma gidouille

Mon jeune braquemart allait aux galions
Que recelaient vos fesses
C’était mon vit mortaise et votre cul tenon
Jointés avec adresses

Le foutre ruisselait par la boulangerie
Où vous étiez captive
Et j’eusse en vain cherché dans la rue des Martyrs
Fesses plus bandatives











Julija ili ruža



Ah milujte me ružice

Molbu mi saslušajte

Jezik hoću jezik dajte

A nudim vam guzice.

 

Jer mi dupe uvek zine

Kad se setim divnog hira

Što Crnjkinja nauči me

U hotelu Abukira

 

Mlada nosih dugu kosu

Crnjkinja me shvati namah

U bulju mi šampon prosu

Slađi nego svaki zamah

 

Danas kosu ja u punđi

Nosim straga na temenu

Al još uvek volim penu

Sfinkter mi je sad još luđi.

 

Do kukova malo držah

Da bi se bolje isticala

Ta najtrtastija od tralala

Za nabijanje na držak.

 

A moj čmar je za te prste

Najdivniji prsten

Ti mutava nisi počni

Daj poljubac jedan sočni.

 

Prodire tvoj jezik jao

Ja svršavam lepi moj

Difajel bi pare dao

Da sad vidi krevet svoj.







Ah faites-moi feuille de rose



Ah faites-moi feuille de rose
Prenez pitié en mon aveu
C'est une langue que veux
C'est mon cul que je vous propose


Mon cul s'éveille au souvenir
D'une inoublible caresse
Que m'enseigna une négresse
Dans un hôtel rue d'Aboukir
(1)


J'avais seize ans et des torsades
La noire me jugeant à point
Régala mon cul d'un schampooing
Plus savoureux qu'une enculade


Je porte aujourd'hui les cheveux
Roulés en chignon sur la nuque
Mais j'aime encore qu'on me trouduque
Car j'ai le sphincter très nerveux


Et j'ai gardé très peu de hanches
Afin de pouvoir exhiber
Le tralala le plus bombé
Des tralalas que l'on emmanche


Et mon anus est pour le doigt
Une merveilleuse alliance
Mais tu n'es pas bègue commence
Par le baiser que tu me dois


Je sens que ta langue pénètre
Et je décharge O mon joli
Dufayel (2) paierait cher peut-être
Pour voir ce qu'on fait dans son lit




(1) dans le quartier du Sentier (dit du Caire), l'un des plus vieux quartiers de Paris qui reste encore un haut lieu de la prostitution
(2) promoteur immobilier de l'époque





Izvor : http://www.e-novine.com/kultura/kultura-knjige/96822-znaku-moga-uda.html