La révolution conservatrice française (suite)
Le cas Dieudonné
Je reprends ma petite série sans aucune prétention sur la révolution conservatrice française, une série rapidement interrompue par manque de temps et d'inspiration.
Pour l'instant nullement connu dans les Balkans et pas spécialement eurasiste, il n'y a pas de raison de s'attarder particulièrement sur Dieudonné dans ce blog. Néanmoins comme il s'agit d'un poids lourd, et que j'adore son humour féroce, j'en profite pour lui consacrer une très courte note.
Dieudonné est un grand de cette révolution conservatrice qu'il incarne très bien par son ambiguïté puisque d'une part il est réac dans bien des postures (peu importe qu'il s'agisse d'humour et de second degré), et de l'autre il modifie constamment les règles du jeu... à son avantage bien entendu.
Il les modifie tellement bien qu'on a parfois l'impression d'avoir affaire à un gros chat qui joue avec ses proies. Lorsqu'il tombe sur des proies faciles comme Valls, psychiquement fragile, le jeu devient assez cruel comme on peut le constater.
Et si le fragile Valls n'a pas tardé à devenir un butin facile pour Dieudonné, le reste des élites finissantes qui dirigent la France ne vaut pas mieux et nous fait le plaisir en fin d'année de foncer tête baissée dans les griffes de la quenelle.