Sur le capitalisme russe et l'économie grecque
Le cycle de conférences intitulé « Coincés à la périphérie », organisé par le Centre pour les politiques d'émancipation se poursuit le 9 novembre à la Maison de la jeunesse de Belgrade. Les auditeurs pourront y suivre deux conférences abordant les thèmes du « rejet à la périphérie» (« periferizacija ») et de la critique du discours sur la transition.
Le théoricien et sociologue marxiste russe Boris Kagarlitsky livrera son exposé à partir de 18h00. Il tentera de répondre à la question de savoir pourquoi la crise économique n'a pas encore entraîné de changements sociaux substantiels. Kagarlitsky, directeur de l'Institut d'études sur la mondialisation et les mouvements sociaux à Moscou, traitera du renouveau et du développement du capitalisme russe, des aspirations impérialistes post-soviétiques du régime mais aussi des mouvements d'opposition de gauche dans ce pays.
« Sachant que la Serbie reste partiellement coincée entre Bruxelles et Moscou, il vaut la peine d'écouter les analyses politiques d'un homme de gauche, activiste et chercheur en sciences sociales russe de premier plan », lit-on dans le communiqué des organisateurs.
Après cette conférence, à partir de 20h00, John Milios, professeur d'économie politique à l'école polytechnique d'Athènes, prendra la parole. Dans son exposé Milios se focalisera sur le thème de l'économie européenne et des capacités politiques au sein des pays appartenant au coeur de l'Europe et ceux de la périphérie.
Ces deux analyses clôtureront le cycle « Coincés à la périphérie » : une série d'analyses portant sur les processus de « rejet à la périphérie » et de critique du discours sur la transition. Dans ce cadre les autres intervenants furent Primož Krašovec, Asbjørn Wahl, Ursula Huws, Catherine Samary, Goran Musić, Michael A. Lebowitz, Hilary Wainwright, Anita Tolić, Bercan Aktaş i Dinko Kreho.
Les débats ont été organisés par le Centre pour les politiques d'émancipation en collaboration avec la Maison de la jeunesse de Belgrade et avec le soutien de la Fondation Rosa Luxembourg.
Source : kontrapress.com, le 6 novembre 2013.