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Titre du blog : Balkanikum
Auteur : Balkanikum
Date de création : 14-08-2008
 
posté le 21-09-2013 à 10:30:22

 

Baisse de la population active en Bulgarie : la Banque mondiale sonne l'alarme

 

 

Dans un rapport présenté vendredi à Sofia, la Banque mondiale a mis en garde contre une très importante baisse de la population active en Bulgarie, peut-être la plus importante du monde.

 

Selon un rapport de la Banque mondiale, entre 1950 et 1990, la population de Bulgarie a augmenté de 7,3 millions et 8,8 millions d’habitants. Or, en 2010, la population est retombée à 7,5 millions d’habitants. En cause : la déficience de la natalité, l’accroissement de la mortalité et une forte émigration.

 

A elle seule, l’émigration contribue à 10 % du déclin de la population active ces deux dernières décennies.

 

Selon la Banque mondiale, l’âge médian de la Bulgarie a augmenté de 30 ans en 1960 à 42 ans en 2012. Le pays se retrouve ainsi en troisième position dans l’Union européenne, après l’Allemagne et l’Italie.

 

« La Bulgarie connaît une profonde transformation socio-économique due à un changement démographique extraordinaire », affirme le rapport de la Banque mondiale.

 

Selon des projections de la Banque mondiale, d’ici à 2050, la population active doit diminuer de 40 %. Un Bulgare sur trois aura alors plus de 65 ans, et seulement un sur deux sera en âge de travailler.

 

Pour compenser cette importante baisse de la population active, la Banque mondiale recommande d’augmenter la croissance de la productivité et de développer la main-d’œuvre.

 

Les plus touchés par ce vieillissement rapide de la population seront les personnes du troisième âge. Cette transformation de la pyramide des âges ne sera pas sans conséquences sur le secteur de la santé. Ainsi, les demandes de services de soins à long terme iront en nombre croissant, estime la Banque mondiale.

 

 

Source : balkans.courriers.info, le 20 septembre 2013. 

 

 

 

Des militaires libyens seront formés en Bulgarie 

 

Entre 5.000 et 8.000 militaires libyens seront formés par les armées américaine et bulgare dans les bases militaires bulgares de Novo Selo (est) et de Graf Ignatievo (sud), a annoncé jeudi le ministre bulgare de la Défense, le socialiste Anguel Naydenov.

 

La durée de la formation des soldats libyens sera de 5 à 8 ans, a précisé le ministre, cité par l’agence Focus.

 

Les États-Unis ont proposé en juillet à la Bulgarie «  une exploitation plus active des installations militaires communes à Novo Selo (est) et à Graf Ignatievo (sud), la proposition concernant la formation de militaires de l’armée libyenne  », a ajouté M. Naydenov.

 

«  On peut s’attendre à ce qu’elle fasse partie de la mission de l’Otan de formation d’unités des forces libyennes de sécurité  », a déclaré le ministre.

 

 

Source : lesoir.be, le 12 septembre 2013. 

 

 

 

***

 

 

Les atlantistes se moquent comme d'une guigne des populations. Seuls les intéresse les territoires, en particulier l'espace aérien, la mer territoriale et les grandes infrastructures telles que les bases militaires. Comme je l'ai dit dans un poste récent, pour les Balkans la période atlantiste est une des plus funestes de son histoire. Les gens des Balkans ne sont pas censés s'en rendre compte étant donné qu'ils sont bombardés 24 heures sur 24 par la propagande européiste, derrière laquelle se cache l'atlantisme, et qui leur fait croire que l'Europe serait le plus beau et le plus grand projet millénaire, le reste n'étant que nationalisme, xénophobie et intolérance. Or les nationalistes, malgré tous leurs défauts, sont bien conscients que leurs peuples se sont fait avoir par les impérialistes. 

 

 

Ce qui vaut pour les Balkans, vaut également pour l'Europe centrale et orientale :

 

Est-ce que la Nation hongroise vivra encore à la fin de notre siècle ? Je pose cette question, car d’après des statistiques officielles, il y a plus de 300.000 Hongrois qui vivent et travaillent à l’étranger, tandis que les paramètres démographiques de la Hongrie sont de plus en plus négatifs. Aussi la question est : à la fin de ce siècle, existera-t-il encore une nation hongroise ?
 
En ce qui concerne les statistiques officielles, nous devons les corriger. À mon avis, ce chiffre est encore beaucoup plus grand. J’entends parler d’un demi-million.


Dans un pays de 10 millions d’habitants, à l’heure actuelle, il y a un demi-million d’hommes qui ont quitté le pays pour des raisons existentielles et sociales. Ce ne sont pas des jeunes qui veulent profiter de la possibilité de la libre circulation existant dans l’Union ou qui tentent leur chance, mais ils sont vraiment des émigrés économiques, sociaux.


Ils ne trouvent pas d’avenir dans leur patrie et ils s’enfuient vers l’Occident, essentiellement en Allemagne et en Angleterre, où on les attend d’ailleurs à bras ouverts, puisque ce sont des hommes blancs qui arrivent d’un environnement culturel chrétien, ils sont travailleurs et ne viennent pas pour perturber la vie de la population autochtone. Qui plus est, ils représentent un bon complément pour la démographie du pays accueillant. Ce qui est une perte pour nous peut devenir pour l’Europe occidentale à moyen terme un profit.
 
En fait, c’est le problème le plus grave, car si d’un pays de 10 millions d’habitants, un demi-million s’en va pour travailler, donc il ne part pas pour profiter des aides sociales, mais il veut travailler comme il le voudrait dans son propre pays. Dans un pays de 10 millions d’habitants, un demi-million, cela équivaut à la perte subie dans une guerre mondiale. C’est un processus tragique. Je pense que pour renverser la tendance, pour faire revenir ces jeunes, – dont la plupart sont des sympathisants de Jobbik, j’en suis convaincu – il faudrait des changements sérieux d’ordre politique, économique et social dans notre pays. Mais opérer dans ce pays de tels changements, ni le Fidesz, ni le MSZP (le parti socialiste), donc les précédents gouvernements, n’en sont capables. 

 

Extrait de prorussiatv