Arrêtant de combattre le régime syrien, les jihadistes d'al-Qaïda et certaines brigades de l'armée syrienne libre (ASL) attaquent depuis mi-juillet les régions kurdes, avec la bienveillance de l'occident et le soutien ouvert de la Turquie. Malgré cela, les jihadistes et leurs alliés reculent sur tous le fronts face aux combattants kurdes, subissant de lourdes défaites successives.
La prise de la ville de Serêkaniyê (Rass al-Aïn) par des combattants kurde, le 16 juillet, a bouleversé radicalement les plans des "jihadistes" et leur "parrain" turc qui souhaite voir les jihadistes et les brigades salafistes à ses frontières. Le 13 septembre, des groupes affiliés à al-Qaida ont lancé des attaques coordonnées en cinq point de la région de la région de Serêkaniyê. L'objectif est de reprendre le contrôle de cette ville frontalière, selon des responsables kurdes. Ces groupes armés ont également l’intention de couper les liens terrestres de Serêkaniyê avec les autres régions kurdes pour étouffer la révolution kurde, lancée en juillet 2012. Une fois de plus, ces nouvelles attaques ont échoué, se soldant par la mort des dizaines de combattants dans les rangs jihadistes. Mais, des centaines de nouveaux combattants jihadistes ont été envoyés en renfort à Serêkaniyê et à Til Kocher, sur la frontière avec l'Irak, depuis les villes de Damas, Alep, Deir Ezzor, Hama, Raqa et Idlib, a-t-on appris de sources locales.
- See more at: http://www.actukurde.fr/actualites/565/kurdistan-syrien-la-bienveillance-de-l-occident-encourage-les-jihadistes.html#sthash.au7zQgQc.dpufArrêtant de combattre le régime syrien, les jihadistes d'al-Qaïda et certaines brigades de l'armée syrienne libre (ASL) attaquent depuis mi-juillet les régions kurdes, avec la bienveillance de l'occident et le soutien ouvert de la Turquie. Malgré cela, les jihadistes et leurs alliés reculent sur tous le fronts face aux combattants kurdes, subissant de lourdes défaites successives.
La prise de la ville de Serêkaniyê (Rass al-Aïn) par des combattants kurde, le 16 juillet, a bouleversé radicalement les plans des "jihadistes" et leur "parrain" turc qui souhaite voir les jihadistes et les brigades salafistes à ses frontières. Le 13 septembre, des groupes affiliés à al-Qaida ont lancé des attaques coordonnées en cinq point de la région de la région de Serêkaniyê. L'objectif est de reprendre le contrôle de cette ville frontalière, selon des responsables kurdes. Ces groupes armés ont également l’intention de couper les liens terrestres de Serêkaniyê avec les autres régions kurdes pour étouffer la révolution kurde, lancée en juillet 2012. Une fois de plus, ces nouvelles attaques ont échoué, se soldant par la mort des dizaines de combattants dans les rangs jihadistes. Mais, des centaines de nouveaux combattants jihadistes ont été envoyés en renfort à Serêkaniyê et à Til Kocher, sur la frontière avec l'Irak, depuis les villes de Damas, Alep, Deir Ezzor, Hama, Raqa et Idlib, a-t-on appris de sources locales.
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La prise de la ville de Serêkaniyê (Rass al-Aïn) par des combattants kurde, le 16 juillet, a bouleversé radicalement les plans des "jihadistes" et leur "parrain" turc qui souhaite voir les jihadistes et les brigades salafistes à ses frontières. Le 13 septembre, des groupes affiliés à al-Qaida ont lancé des attaques coordonnées en cinq point de la région de la région de Serêkaniyê. L'objectif est de reprendre le contrôle de cette ville frontalière, selon des responsables kurdes. Ces groupes armés ont également l’intention de couper les liens terrestres de Serêkaniyê avec les autres régions kurdes pour étouffer la révolution kurde, lancée en juillet 2012. Une fois de plus, ces nouvelles attaques ont échoué, se soldant par la mort des dizaines de combattants dans les rangs jihadistes. Mais, des centaines de nouveaux combattants jihadistes ont été envoyés en renfort à Serêkaniyê et à Til Kocher, sur la frontière avec l'Irak, depuis les villes de Damas, Alep, Deir Ezzor, Hama, Raqa et Idlib, a-t-on appris de sources locales.
PLUS DE 80 JIHADISTES TUES A TALL ABYAD
Plus 80 "jihadistes" et membres de certaines brigades de l'ASL ont été tués dimanche 15 septembre par des combattants kurdes lors d'une opération pour libérer le village de Susik, dans la région de Tall Abyad, ville frontalière avec la Turquie. Ce bilan a été confirmé par une source médicale à l'hôpital de Tall Abyad, selon laquelle au moins 40 blessés ont en outre été envoyés vers des hôpitaux turcs.
Il s'agit d'un village utilisé comme une base par des groupes armés d'Al-Qaïda. Après sa libération, ces groupes ont reçu deux canons à longue portée et de nombreuses munitions depuis le village d'Akçakale, dans la province d'Urfa, juste en face du poste-frontière syrien de Tall Abyad. Ils ont bombardé dans la nuit du dimanche au lundi le village de Susik, avec ces cannons.
CONFLITS ENTRE AL-QAIDA ET ASL
Ces derniers combats ont également été une source de conflits entre les brigade de l'armée syrienne libre (ASL) et les jihadistes d'Al-Qaida, a-t-on appris de sources locales. Apres un affrontement mortel, plusieurs membres de l'ASL qui refusaient de combattre les Kurdes ont reculé vers la ville de Raqa.
ATTAQUES CONTRE TROIS POSITIONS D'AL-QAIDA
A Girkê Legê (al-Ma'abada), au Kurdistan syrien, les combattants kurdes ont lancé lundi à 3h30 des attaques coordonnées, avec des armes lourdes, contre trois bases jihadistes, situées dans les villages de Guirhok, Yossufiye et Til Hajer. Au moins un véhicule a été détruit et de nombreux jihadistes ont été tués, selon des sources proches de l'YPG, armée kurde.
Au total, 14 combattants kurdes ont perdu la vie dans des combats qui ont eu lieu à Serêkaniyê, Tall Abyad et Tall Kocher, depuis 14 septembre.
LES FRONTIERES DE LA TURQUIE S'OUVRENT AUX JIHADISTES
Le soutien massif de la Turquie aux "jihadistes", sans doute avec la bienveillance de l'occident, est visible dans les zones frontalière avec la Syrie. Lundi 16 septembre, une trentaine de vehicules transportant des jihadistes ont été vus à Ceylanpinar, en face des villages d'Erada et Faqiran, dans la région de Serêkaniyê.
La Turquie a retiré dimanche 15 septembre des barbelés qui s’étendaient sur une trentaine de km, entre les villages d’Erada et Faqiran, à l’ouest de Serêkaniyê, afin de faciliter le passage des combattants d’Al-Qaïda, selon des sources locales. Le samedi 14 septembre, plus de 20 membres d’Al-Qaïda avaient passé ces frontières sous la supervision des soldats turcs.
Ce soutien turc et des autres pays étrangers ne peut être que le résultat de la bienveillance de l'occident pour ne pas dire "complicité", notamment celle de la France. Il n'y a aucune transparence sur les armes livrées à l'opposition ou sur les relations de l'occident avec l'opposition.
Avec ce soutien et la bienveillance de l'Occident, les jihadistes et plusieurs brigades de l'ASL attaquent les Kurdes, au lieu de combattre le régime, et commettent des crimes de guerre, en enlevant et exécutant des civils, pillant leurs biens et imposant leurs lois criminels.
PLUS DE 80 JIHADISTES TUES A TALL ABYAD
Plus 80 "jihadistes" et membres de certaines brigades de l'ASL ont été tués dimanche 15 septembre par des combattants kurdes lors d'une opération pour libérer le village de Susik, dans la région de Tall Abyad, ville frontalière avec la Turquie. Ce bilan a été confirmé par une source médicale à l'hôpital de Tall Abyad, selon laquelle au moins 40 blessés ont en outre été envoyés vers des hôpitaux turcs.
Il s'agit d'un village utilisé comme une base par des groupes armés d'Al-Qaïda. Après sa libération, ces groupes ont reçu deux canons à longue portée et de nombreuses munitions depuis le village d'Akçakale, dans la province d'Urfa, juste en face du poste-frontière syrien de Tall Abyad. Ils ont bombardé dans la nuit du dimanche au lundi le village de Susik, avec ces cannons.
CONFLITS ENTRE AL-QAIDA ET ASL
Ces derniers combats ont également été une source de conflits entre les brigade de l'armée syrienne libre (ASL) et les jihadistes d'Al-Qaida, a-t-on appris de sources locales. Apres un affrontement mortel, plusieurs membres de l'ASL qui refusaient de combattre les Kurdes ont reculé vers la ville de Raqa.
ATTAQUES CONTRE TROIS POSITIONS D'AL-QAIDA
A Girkê Legê (al-Ma'abada), au Kurdistan syrien, les combattants kurdes ont lancé lundi à 3h30 des attaques coordonnées, avec des armes lourdes, contre trois bases jihadistes, situées dans les villages de Guirhok, Yossufiye et Til Hajer. Au moins un véhicule a été détruit et de nombreux jihadistes ont été tués, selon des sources proches de l'YPG, armée kurde.
Au total, 14 combattants kurdes ont perdu la vie dans des combats qui ont eu lieu à Serêkaniyê, Tall Abyad et Tall Kocher, depuis 14 septembre.
LES FRONTIERES DE LA TURQUIE S'OUVERENT AUX JIHADISTES
Le soutien massif de la Turquie aux "jihadistes", sans doute avec la bienveillance de l'occident, est visible dans les zones frontalière avec la Syrie. Lundi 16 septembre, une trentaine de vehicules transportant des jihadistes ont été vus à Ceylanpinar, en face des villages d'Erada et Faqiran, dans la région de Serêkaniyê.
La Turquie a retiré dimanche 15 septembre des barbelés qui s’étendaient sur une trentaine de km, entre les villages d’Erada et Faqiran, à l’ouest de Serêkaniyê, afin de faciliter le passage des combattants d’Al-Qaïda, selon des sources locales. Le samedi 14 septembre, plus de 20 membres d’Al-Qaïda avaient passé ces frontières sous la supervision des soldats turcs.
Ce soutien turc et des autres pays étrangers ne peut être que le résultat de la bienveillance de l'occident pour ne pas dire "complicité", notamment celle de la France. Il n'y a aucune transparence sur les armes livrées à l'opposition ou sur les relations de l'occident avec l'opposition.
Avec ce soutien et la bienveillance de l'Occident, les jihadistes et plusieurs brigades de l'ASL attaquent les Kurdes, au lieu de combattre le régime, et commettent des crimes de guerre, en enlevant et exécutant des civils, pillant leurs biens et imposant leurs lois criminels.
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Arrêtant de combattre le régime syrien, les jihadistes d'al-Qaïda et certaines brigades de l'armée syrienne libre (ASL) attaquent depuis mi-juillet les régions kurdes, avec la bienveillance de l'occident et le soutien ouvert de la Turquie. Malgré cela, les jihadistes et leurs alliés reculent sur tous le fronts face aux combattants kurdes, subissant de lourdes défaites successives.
La prise de la ville de Serêkaniyê (Rass al-Aïn) par des combattants kurde, le 16 juillet, a bouleversé radicalement les plans des "jihadistes" et leur "parrain" turc qui souhaite voir les jihadistes et les brigades salafistes à ses frontières. Le 13 septembre, des groupes affiliés à al-Qaida ont lancé des attaques coordonnées en cinq point de la région de la région de Serêkaniyê. L'objectif est de reprendre le contrôle de cette ville frontalière, selon des responsables kurdes. Ces groupes armés ont également l’intention de couper les liens terrestres de Serêkaniyê avec les autres régions kurdes pour étouffer la révolution kurde, lancée en juillet 2012. Une fois de plus, ces nouvelles attaques ont échoué, se soldant par la mort des dizaines de combattants dans les rangs jihadistes. Mais, des centaines de nouveaux combattants jihadistes ont été envoyés en renfort à Serêkaniyê et à Til Kocher, sur la frontière avec l'Irak, depuis les villes de Damas, Alep, Deir Ezzor, Hama, Raqa et Idlib, a-t-on appris de sources locales.
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