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Titre du blog : Balkanikum
Auteur : Balkanikum
Date de création : 14-08-2008
 
posté le 22-05-2012 à 11:23:31


La Serbie a fait un pas en arrière, ce qui signifie une panne dans les relations avec elle

disent les naintellectuels croates

 

 

L’élection de Tomislav Nikolić à la présidence serbe va changer les relations sur la scène politique régionale, affirment les analystes croates.

 

Nikolić va tenter de constituer une coalition au parlement, en ce sens il s’attèlera  à l’ « apprivoisement » des radicaux. Toutefois s’il échoue à former entièrement le gouvernement, un processus inverse aura lieu. De nouvelles élections s’ensuivront et les radicaux ne feront que se renforcer – déclare le professeur Žarko Puhovski.

 

Un refroidissement des relations

 

Le professeur Tvrtko Jakovina pense lui aussi que l’élection de Nikolić est mauvaise pour la Serbie.

 

La question est de savoir si Nikolić peut devenir le Sanader serbe et revenir sur ses positions. Le plus probable est que la Serbie vient maintenant de faire un pas en arrière dans son histoire, qu’elle va compliquer ses relations avec la communauté internationale, en particulier en ce qui concerne le Kosovo, affirme Jakovina. Les relations avec la Croatie suivront probablement la même voie.

 

La Croatie va devenir bien plus prudente et distante, elle attendra que la situation évolue, mais il est inévitable qu’une panne va se produire dans nos relations avec la Serbie. En l’occurrence la Croatie, en tant que membre de l’OTAN et de l’UE, est dans une position confortable et il ne faut pas trop s’inquiéter, toutefois Zagreb pourrait profiter de l’occasion et se transformer en leader régional. Avec la Serbie il conviendrait de se comporter à présent de la même façon que nous nous sommes comportés il y a quelque temps avec la Slovénie – déclare Jakovina.

 

Puhovski pense lui aussi qu’un refroidissement des relations est inévitable.

Dès qu’un nouvel homme arrive au pouvoir, les relations entre les pays commencent en général par caler. C’est ce qui s’est passé dans les relations entre la France et l’Allemagne. Aussi faut-il tout à fait s’y attendre en ce qui concerne les relations entre la Croatie et la Serbie, en particulier si l’on garde à l’esprit que Nikolić est empêtré par ses déclarations, estime Puhovski.

 

Tadić est diminué mais pas fini

 

Ce n’est pas la fin politique pour Tadić car il n’existe pas sur la scène politique serbe quelqu’un qui puisse prendre sa place. Tadić est encore jeune et sans grande concurrence, toutefois la perte des élections a entamé sa crédibilité. C’est un coup porté à son orgueil qui n’est pas des moindres, comme on peut le voir lorsqu’il a fait savoir qu’il ne serait pas Premier ministre. On n’aurait pas pu croire ça de Tadić il y a quelques jours seulement, affirme Jakovina.

 

 

Source : vecernji.hr, le 21 mai 2012. 

 

 

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On voit à quel point Tvrtko Jakovina est un piètre analyste qui se nourrit d'illusions. Contrairement à ce qu’il pense :

 

1) La Serbie ne vient pas d’accomplir un pas en arrière. Simplement elle se repositionne et demande qu’on la respecte. En revanche la Croatie qui va entamer sa quatrième année de récession devrait plutôt se demander si ce n’est pas elle qui accomplit des pas en arrière à répétition depuis tout un temps.

 

2) Personne n’a envie de devenir le Sanader Serbe. Sanader est juste un mégalo qui a ruiné la Croatie pour longtemps.

 

3) La Croatie n’est pas dans une position confortable en tant que membre de l’OTAN et de l’UE puisque tout le monde sait bien que l’avenir de l’OTAN est incertain. Tout le monde sauf Tvrtko Jakovina.

 

4) La Croatie n’a aucune chance de devenir un leader régional sauf pour ceux qui croient au Père Noël. Son économie est en ruine et ce n’est pas un Radimir Čačić qui va la sortir de l'ornière.

 

5) La Croatie n’a aucun intérêt à compliquer ses relations avec la Serbie qui est l’un de ses principaux partenaires économiques. Avec 20% de chômeurs, la Croatie n’a pas besoin de délabrer son économie encore un peu plus.

 

6) Tadić n’est pas un grand dirigeant sans rival et les Serbes n’ont toujours pas compris ce qu’il a fait pendant huit ans à la tête de leur pays. La preuve en a été faite dimanche.

 

 

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Plutôt que de se livrer à des analyses farfelues, le professeur Tvrtko Jakovina devrait se concentrer sur ses élèves. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que ceux-ci (celles-ci) l'appellent la "terreur de ces dames". En effet, pour Tvrtko il n'existe que deux sortes d'élèves : ceux qui sont nés de sexe masculin et les autres. 

 

Au moment de passer les examens, les premiers doivent simplement surmonter quelques épreuves alors que les secondes n'en on qu'une seule à surmonter : Tvrtko Jakovina. 

 

Dans le language des élèves de Trvtko Jakovina, c'est ce qu'on appelle la difficulté de "n'être" femme. 

 

 

 

 

 

Tvrtko Jakovina sur le point de subjuguer une élève un peu trop naïve