Arrogance teutone : l’Allemagne presse l’UE de soutenir l’opposition vénézuelienne
Le gouvernement allemand insiste sur un appui plus marqué et plus ouvert de l’Union européenne envers l’opposition vénézuélienne.
Des représentants diplomatiques allemands ont défendu cette position durant une réunion du Groupe de Travail du Conseil de l’UE sur l’Amérique latine en avril, a rapporté aujourd’hui le site allemand amerika21.de.
Alors que le Portugal, la Pologne et la France ont demandé une coopération plus discrète, les représentants allemands sont restés sur leurs positions en estimant que la coopération entre l’UE et l’opposition vénézuélienne « ne doit pas être cachée au public ».
L’attitude du gouvernement allemand est apparue clairement lors de la récente visite de représentants du parlement allemand au Vénézuela.
Conformément au programme officiel du voyage, auquel a eu accès Prensa Latina, les députés allemands ont rencontré presque exclusivement des représentants de l’opposition.
Outre les entretiens avec les représentants des fondations allemandes Konrad Adenauer (chrétien-démocrates) et Friedrich Ebert (sociaux-démocrates), les organisateurs avaient prévu des réunions avec les organisations anti-gouvernementales COFAVIC, Sinergia, Acción Solidaria ainsi que l’Observatorio Venezolano de Prisiones.
Au programme figuraient également les dirigeants de Fedecámaras (Jorge Botti), et de la Chambre de Commerce (Víctor Maldonado), ainsi que de nombreux représentants de la coalition de l’opposition (MUD).
Dans un entretien avec Prensa Latina, la députée allemande du parti socialiste Die Linke, Heike Hänsel, a confirmé cette position gouvernementale.
« Au Vénézuela nous avons rencontré presque exclusivement les forces de l’opposition, tandis qu’au Chili, notre étape suivante, nous avons rencontré les gens du gouvernement », a-t-elle déclaré.
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