Virovitica utilise les jardins pour contrer la crise
Afin d’aider les citoyens en temps de crise, lorsque l’argent vient à manquer, les autorités municipales de la ville de Virovitica ont décidé d’aider leurs citoyens en leur offrant gratuitement quelque chose de tout à fait nouveau : des parcelles de jardins. Cette opportunité est offerte aux citoyens qui vivent dans les appartements et ne possèdent pas leur propre lopin de terre.
« Je suis fort ravie que les décideurs municipaux se soient décidés à offrir des parcelles aux citoyens. S’ils m’en accordent une, je planterai des carottes, des tomates, des concombres, des framboises, des fraises, du chou et encore plein de choses, et tout sera joliment cultivé. J’adore le jardinage, hormis la lecture, et cela m’aide pour le budget familial puisque je prépare moi-même les provisions pour l’hiver », se réjouit la retraitée Jelica Lajs.
Đurđa Aragović, la responsable du bureau du maire, invite toutes les personnes intéressées à la contacter le plus tôt possible par téléphone au n°... Il est question de lots de jardins d’une taille de 400 m² et il s’agit d’achever de labourer et de procéder aux divisions.
« Sont mis à disposition des terrains dans différentes parties de la ville, par exemple dans le Bloc sud ou encore à Teslina où sera construit le futur Centre pour l’éducation, la formation et la réhabilitation. Pour l’instant nous réceptionnons les demandes afin de mesurer le degré d’intérêt. Nos annonces passent par nos pages Internet et par la radio, mais pour l’instant seul une dizaine de personnes intéressées se sont manifestées. Désormais nous avons décidé de placer les annonces sur les portes d’entrée des bâtiments étant donné que certaines personnes ne surfent pas sur le web et n’écoutent pas la radio. A présent nous leur offrons l’occasion d’avoir à nouveau leur propre jardin gratuit. Quant à ceux qui apportent la preuve qu’ils disposent de faibles revenus ou appartiennent aux groupes de citoyens les plus démunis, la Ville leur offrira les semences nécessaires, leur seule obligation étant de nettoyer les surfaces au bout d’un an », explique Aragović, qui espère que cette offre alléchante sera largement saisie et que d’autres villes voudront la « copier ».
Source : abrasmedia.info, le 2 avril 2012.