VEF Blog

Titre du blog : Balkanikum
Auteur : Balkanikum
Date de création : 14-08-2008
 
posté le 12-03-2012 à 23:04:42

"Vous n'en êtes pas digne"

 

 

Lors de la marche organisée par la jeunesse du Parti démocratique pour célébrer le 9ème anniversaire de la mort de Zoran Đinđić, on a pu noter la présence d'un individu portant le masque des anonymous qui s'est mis à brandir un simple papier de format A4 sur lequel il était écrit "Vous n'en êtes pas dignes" ("Niste ga dostojni").

 

Il n'aura pas fallu plus de quelques secondes à la police en civil pour qu'elle l'écarte du cortège. Par la suite il a été embarqué à bord d'un véhicule de police pour être amené vers une destination inconnue. 

 

 

La vidéo ci-dessous est de maigre qualité et ne montre que très partiellement son interpellation. 

 

 

 

 

 

 

La Serbie de Tadić (le successeur de Đinđić) est mûre pour l'Europe... on vous y arrête pour un oui ou pour un non. Même mieux, elle est mûre pour l'OTAN !  

 

NB : Pendant ce temps, la Pravda des Balkans continue d'encainailler ses lecteurs avec de fausses révoltes d'enfants gâtés

 

Mais, au fait, en quoi consiste Family Meals puisque la Pravda a déjà classifié l'article dans ses archives top secret réservés aux abonnés ? 

 

Pour se faire une idée, le mieux est d'aller voir la bande annonce du film que je vous ai dénichée sur You Tube. On y voit une grande enfant qui va trouver ses parents pour leur demander de lui expliquer pourquoi ils ne l'ont pas mieux soutenue à devenir ce qu'elle est devenue : une homosexuelle.

 

Franche comme une anguille, la fille a attendu qu'ils soient âgés pour les traquer avec une caméra. Le but ? Leur faire avouer leur crime. Car c'est bien d'un crime qu'il s'agit. Si vous n'encouragez pas mieux votre fille à devenir homosexuelle, on vous demandera des comptes tôt ou tard. 

 

Et cet aveu, justement, ils vont le bredouiller tout au long du film. Ont-ils peur ? On n'en sait trop rien mais en tout cas le spectateur a un peu pitié d'eux. Il suffit de voir la dernière scène où l'enfant terrible, fort de son homosexualité, assomme sa pauvre mère de la même question : "Pourquoi ce manque d'applaudissement dans ma quête de liberté ?". L'accusée gigote sur sa chaise puis se défend d'un maladroit: "Mais que devais-je faire, tu ne voulais quand même pas que je te tresse une couronne de fleurs?". 

 

Et bien si, il n'y avait vraiment plus que ça à faire pour en être quitte. Comme ils ne l'ont pas fait, les voilà punis... traînés dans une parodie de justice cinématographique... cloués au pilori du grand écran.

 

On paie toujours ses erreurs. Tôt ou tard.