L’INA va rapatrier ses travailleurs de Syrie et les remplacer par des Syriens et des Pakistanais
Les secousses politiques et les conflits armés que subit actuellement la Syrie ont fini par se répercuter sur l’économie croate dans la mesure où la compagnie pétrolière croate (INA) mène ses derniers préparatifs pour retirer son personnel présent sur les installations des champs pétrolifères, écrit le journal Slobodna dalmacija.
Notre principale compagnie pétrolière n’abandonnera pas les affaires en Syrie, toutefois les travailleurs croates seront remplacés pendant un certain temps par des Syriens et des Pakistanais.
Etant donné que ces dernières semaines les compagnies contrôlées par l’INA ont renforcé leurs livraisons de pétrole, la nouvelle crise iranienne et l’instabilité en Syrie ne devraient pas menacer l’approvisionnement du marché croate en dérivés pétroliers.
Les données de l’Agence croate responsable des stocks obligatoires de pétrole et de dérivés pétroliers indiquent que les actuelles réserves de gazole sont presque à leur plus haut niveau depuis 12 mois, les réserves d’essence se situent quant à elles à la moitié de la moyenne notée depuis janvier 2011.
Personne n’ose s’aventurer à prédire ce qu’une fermeture durable du détroit d’Ormuz couplée à un empêchement d’accéder aux autres gros exportateurs de pétrole le long de la côte du golfe Persique, tels que l’Arabie saoudite, l’Irak et le Koweït, signifieraient pour les consommateurs européens, tant le sujet est épineux. Il n’y a pourtant guère de doute qu’en fin de compte les prix ne feraient que grimper davantage, ce qui déclencherait une spirale inflationniste pour de nombreux produits et services.
Source : liderpress.hr, le 31 janvier 2012.