Croatie : La croissance revue à la baisse
Les analystes de la Privredna banka Zagreb ont revu à la baisse leurs prévisions concernant la croissance de l'économie croate pour l'année 2011, en la faisant passer de 1,0% à 0,7%. Il s'attendent par ailleurs à ce que la croissance s'établisse à environ 1,5% l'année prochaine avec un risque important que cette croissance ne soit en-deça.
Les analyses hebdomadaires de la PBZ précisent que cette prévision de croissance a été revue en raison d'une combinaison d'évolutions notée dans l'économie locale et d'un ralentissement attendu dans l'Union européenne, qui vont se répercuter avec un certain décalage sur l'économie croate.
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Quoiqu'ils considèrent que le troisième trimestre sera témoin du premier retour d'un taux de croissance échappant à la probabilité d'une erreur statistique, la dynamique dans les pays voisins les fait s'attendre à un nouveau ralentissement durant le dernier trimestre de cette année.
La propagation du ralentissement économique global, notamment européen, sur l'économie croate est inévitable même si nous nous attendons à un certain décalage dans le temps, lit-on.
La situation économique de notre principal partenaire économique, l'Italie, mais aussi le ralentissement sur d'autres marchés européens n'a rien de prometteur. Combiné avec la maigre dépense intérieure (chômage élevé, nécessité de réformes structurelles qui à court terme peuvent avoir une incidence négative sur la croissance), cela ne nous rend pas non plus très optimiste sur l'évolution en 2012, estime Ivana Jović.
Les analystes de la PBZ s'attendent actuellement à ce que la croissance économique avoisine 1,5% l'année prochaine, avec un risque important qu'elle ne soit en-deça.
Il est ajouté que les échéances tardives des élections parlementaires vont décaler le processus budgétaire, ce qui ajoute un surcroît d'incertitude au niveau des paramètres fiscaux de l'année prochaine, un point auquel les agences de notation attachent de l'importance.
Dans l'ensemble il faut s'attendre à une année exigente sur le plan économique, avec le risque d'une série de chocs externes et internes tels que l'adaptation à l'intégration au marché commun de l'UE, conclut Ivana Jović.
Source : business.hr, le 19 septembre 2011.