Zagreb - Est-ce que la Croatie va devenir dans les prochaines années un Etat membre associé du CERN, l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire?
Cette question a fait l'objet d'une série de réunions qui se sont tenues ces deux derniers jours au sein du Gouvernement, du Bureau du président, du Parlement, de l'Association des employeurs de Croatie (HUP) et de l'Université de Zagreb au cours de la visite de travail de Felicitas Pauss, directrice des relations internationales du CERN.
- Vingt ans sont passés depuis que la Croatie a signé l'accord de coopération avec le CERN, et durant les deux décennies écoulées vos scientifiques ont accompli un grand pas en avant. Maintenant nous avons discuté du prochain pas qui devrait permettre à votre pays de profiter au maximum de cette collaboration non seulement sur un plan scientifique mais aussi technologique et éducatif, a déclaré la prof. Pauss.
Le CERN est le plus grand centre européen de haute technologie ; en 1990 il fut le berceau du World Wide Web. Dans tous les domaines de la haute technologie ce sont surtout les Etats membres qui collaborent, ainsi le fournisseur industriel réalise-t-il un profit tout comme il s'approprie de nouvelles technologies. Chaque franc investi rapporte le quintuple.
- Les membres de plein droit du CERN versent une contribution qui dépend de leur PIB et ils décident de la stratégie scientifique et administrative. D'ici quatre ans la Roumanie se joindra à nous tandis que la Serbie, la Slovénie, la Turquie, Israël et Chypre ont demandé à devenir membre de plein droit. Les industries des Etats membres associés peuvent participer aux programmes du CERN.
- Le CERN est signe d'avenir pour nous. Le statut de membre associé est également une chance pour notre industrie, en particulier pour son internationalisation, a déclaré Danica Ramljak, directrice de l'Institut Ruđer Bošković dont les physiciens collaborent au sein du CERN.
Source : jutarnji.hr, le 7 mai 2011.