Auteur : Balkanikum
Date de création : 14-08-2008
Le salaire net réel moyen en Croatie a baissé de 0,5% en rythme annuel, a annoncé l'Institut national des statistiques. En effet, d'après les statistiques, le salaire net moyen perçu en février de cette année s'élevait à 5242 kunas.
Il s'agit d'un recul en valeur nominale de 1,9%, et en valeur réelle de 2,3%, par rapport au mois précédent. Par rapport au mois de février de l'année dernière les salaires ont reculés de 0,5%.
D'après les derniers données publiées, le salaire net moyen le plus élevé continue à être perçu par les salariés travaillant dans le secteur de la publicité et des enquêtes de marché où le salaire s'élève en moyenne à 9989 kunas. Les salaires les plus faibles restent ceux dans le secteur manufacturier où les salariés dans une usine de traitement du cuir gagnent en moyenne 2764 kunas.
Source : index.hr, le 2 mai 2011.
Note : Ces chiffres prosaïques ne doivent pas faire oublier que l'on peut très bien vivre de folklore, de commémoration et de bigoterie.
On le sait, en récompense à sa docilité, le HDZ a été maintenu artificiellement au pouvoir par l'organisation euro-atlantique. Le lecteur accoutumé à ce blog doit savoir que je n'ai cessé de dénoncer cela depuis le début. Ici je voudrais préciser pour ceux qui ne peuvent pas comprende la perspicacité de ce blog que cela ne fait pas automatiquement de moi un anti-européen. Au contraire, une autre politique plus bénéfique pour la Croatie et plus favorable à long terme pour l'Europe pouvait être faite. Simplement nous ne connaîtrons jamais les résultats de cette politique puisque ce n'est pas celle qui a été menée.
Qui sont les responsables dans le camp occidental et à quoi peuvent-ils s'attendre ? A rien. Cela doit être clair pour tous. En particulier la nature bureaucratique de l'Eurocratie ne permet pas de cibler les responsabilités. Ceux qui ont participé au naufrage de la Croatie peuvent donc dormir sur leurs deux oreilles. Le plus probable est que tous partagent une responsabilité diluée. Par contre on sait avec certitude qu'aucun eurocrate ne s'est détaché du lot en avertissant sur les dangers du maintien au pouvoir du HDZ. Cette absence d'esprit critique et de courage renvoie d'ailleurs à la nature bureaucratique de ce conglomérat tel qu'il vient d'être dit.
Au niveau des médias le même schéma a joué. Par exemple le Courrier des Balkans très critique envers le HDZ durant la décennie 1990 et le début de la décennie 2000 a ensuite estompé ses critiques et ne s'est même presque plus occupé de la Croatie. Disposant de très gros moyens de la part du Quai d'Orsay, le Courrier des Balkans semble en revanche dénué de grandes lumières et il faut donc s'en remettre à mon blog pour comprendre les mécanismes du crash croate. C'est compréhensible car en quelque sorte je suis la boite noire du HDZ. En effet, je me suis permis d'enregistrer certains paramètres de leur bêtise, de leur paresse et leur arriération (pas tous bien entendu puisque cela dépasse l'entendement humain), mais dans l'ensemble je pense que ces paramètres peuvent aider à remonter aux origines du crash croate.
En Croatie avant de voir la lumière au bout du tunnel, il faut d'abord se taper la tête de Kosor