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Je ne vous l'ai jamais dit mais le soir Jadranka Kosor ne rentre pas dans son appartement qu'elle a volé à une famille serbe lorsqu'elle avait jeté ses occupants à la rue, en commençant par les enfants, des être naïfs qui généralement ne pensent pas à se défendre aussi bien que ne le feraient des adultes. Non, le soir Jadranka est malheureusement obligée d'aller dormir dans le souterrain qui relie les principales ambassades occidentales à Zagreb. Là, quelque part dans ce dédale de couloirs obscurs et inconfortables, il existe une petite paillasse sur laquelle elle peut se reposer après une dure journée de travail consistant à "vendre les avantages de l'Europe" aux électeurs croates et à faire croire qu'elle s'y entend en économie. Un travail qui n'est pas aussi simple qu'on le croit malgré la quantité de propagande investie pour arriver au meilleur résultat.

Bien entendu à côté de sa paillasse les services des ambassades occidentales ont tout de même pris soin de placer un grand un bol de croquettes pour qu'elle puisse y grignoter et reconstituer ses forces pour la journée du lendemain qui l'attend. Justement, dès les petites heures du matin des sifflements retentissent dans les boyaux du souterrain. Pas de doute c'est l'heure de se lever. Jadranka sait alors instinctivement que l'un ou l'autre ambassadeur a jugé bon de l'appeler pour lui transmettre ses instructions, lui expliquer ce qu'il faudra privatiser dans la journée, ce qu'il faudra offrir comme richesses naturelles aux pays prospères de l'UE, même si ces pays ne le sont plus autant qu'ils le voudraient.

Parfois, mais asser rarement, il arrive que les ambassadeurs ont d'autres revendications que celles d'ordre économique. Dernièrement il leur est venu à l'idée d'écarter Vladimir Šeks, l'âme damnée du HDZ, qui est un peu trop mêlé aux crimes commis contre les Serbes durant les guerres fratricides de l'ex-Yougoslavie. Cela tombe bien car les Serbes font partie d'un autre pays amis de l'UE où les ambassadeurs occidentaux qui y résident ont également pris la peine de creuser un souterrain tout aussi pratique que celui qui existe à Zagreb.

Quant à Vladimir Šeks on peut déjà lui dire au revoir, après tout Jadranka est un bon petit toutou bien dressé qui ne manquera pas d'obéir aux ordres. "Alors au revoir Vladimir !"

 

 

Partie de l'interview que le Večernji list a une fois de plus accordée à Vladimir Šeks pour qu'il fasse valoir son point de vue : 

 

- Mais dans les médias il a été supposé que la Premier ministre Jadranka Kosor a rencontré cinq ambassadeurs des pays de l'UE qui ont réclamé votre "mise à la retraite politique". 

Cela aussi n'est pas exact. Vous savez vous-même que la Premier ministre a démenti cela et que de tels écrits dans la presse ont servi à créer une certaine pression. Par mon discrédit moral et politique ils [les médias] souhaitent tranformer leur mensonge politique en vérité. C'est pouquoi je suis la cible et c'est pourquoi j'ai été choisi afin de falsifier l'histoire moderne de la Croatie.


-Ali u medijima se nagađalo da se premijerka Jadranka Kosor sastala s petoricom veleposlanika zemalja EU koji su tražili vaše "političko umirovljenje"?

To također nije točno. I sami znate da je to premijerka Jadranka Kosor demantirala i da su takvi napisi u tisku poslužili stvaranju određenog pritiska. Mojom moralnom i političkom diskreditacijom žele svoju povijesnu laž pretvoriti u istinu. Zato sam meta i zato sam izabran kako bi se krivotvorila novija hrvatska povijest.

Source : vecernji.hr, le 30 janvier 2011.