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La publication de la correspondance diplomatique américaine secrète représente, semble-t-il, le début d'une guerre globale contre les secrets, commente le quotidien POLITIKA. Notamment, après cette « effraction » dans leurs trésors les mieux gardés et les mieux renseignés, on peut s'attendre à ce que soient dévoilés de nombreux autres trésors, officiels et privés.
Parmi les documents secrets de la diplomatie américaine, publiés par le portail Wikileaks, plus de 1200 sont consacrés aux autorités serbes et c’est pourquoi le tempête politique en Serbie n’est encore qu’à venir, écrit le journal DANAS.
Il s’agit concrètement des allusions selon lesquelles certains diplomates français ne souhaitent pas communiquer avec le ministre serbe des Affaires étrangères, Vuk Jeremić, ce qui est mentionné dans l’un des documents publiés par wikileaks. Le ministère des Affaires étrangères à Paris a annoncé ne confirmer aucune des allégations. « Il serait donc sans objet que Belgrade ait une position différente de la réaction officielle de la France », a déclaré à cette occasion l’adjoint du ministre des Affaires étrangères Zdravko Ponos.
M. Ponos a dit que les relations bilatérales entre la Serbie et la France ainsi que la pratique quotidienne démentent les allégations publiées, selon lesquelles Jean-David Levitte, conseiller diplomatique du président Nicolas Sarkozy, a déclaré qu'il ne souhaitait plus voir Vuk Jeremić, parce que le ministre serbe « fait de grandes promesses », que par la suite il ne remplit pas.
Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner est venu à Belgrade le 1er mars, six mois après cette déclaration présumée de M. Levitte, et son hôte était Vuk Jeremić, a rappelé M. Ponos. L'ambassadeur de Serbie à Paris, Dušan Bataković, estime pour le quotidien BLIC que les extraits publiés des documents n’affecteront pas les relations bilatérales entre la France et la Serbie, car elles sont stables et en progression permanente, sans oublier le fait que la France soutient énergiquement l’adhésion de la Serbie à l'Union européenne.
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