posté le 04-08-2010 à 11:51:50
GOLJP : les peines auraient dû être plus sévères
- Je ne vois tout simplement aucne raison pour que soit puni de huit années de réclusion un crime ayant consisté à attacher des civils avec des rubans adhésifs, à tuer d'une balle dans la nuque et à jeter des corps dans le fleuve de la Drave ou bien à forcer les gens à boire de l'acide sulfurique d'une batterie, estime le président du GOLJP
Zoran Pusić.
Le Comité civique pour les Droits de l'Homme (GOLJP) ainsi que Documenta - le Centre pour la confrontation avec le passé - ont exprimé leur mécontentement suite au jugement rendu pour l'assassinat de Serbes d'Osijek, en particulier concernant la réduction de peine pour tous les accusés, notamment Branimir Glavaš.
Le président du GOLJP estime que les peines prononcées en première instance frisaient déjà le minimum étant donné les circonstances dans lesquelles le crime a été commis. La décision de la Cour suprême n'en apparaît que plus surprenante et incompréhensible pour Zoran Pusić.
Que la réaction de Branimir Glavaš eût été sincère ou pas, son argumentation paraît convaincante, du moins sur le plan logique.* Les arguments [exposés] durant le procès en première instance m'ont paru convaincant, or si la Cour suprême a confirmé que des crimes avaient bel et bien été commis, les peines auraient alors dû être plus sévères. Si la Cour avait conclu que Glavaš n'est pas coupable et n'a pas participé aux crimes, elle aurait dû l'acquitter et demander à ce que l'affaire soit rejugée. Mais je ne vois pas de circonstances atténuantes pour ces crimes monstrueux, a déclaré Pusić.
Il a attiré l'attention sur le fait que par le jugement rendu par la Cour suprême on considère que les crimes commis sont "des délits de situation", et que la majorité d'entre eux ont été commis après la chute de Vukovar, en encourageant ainsi les actes de représailles.
*
En effet, Branimir Glavaš a réagi à l'énoncé de sa réduction de peine en déclarant : "Si la Cour suprême a établi en dehors de tout soupçon que je suis coupable elle aurait du me condamner à la peine maximale de 20 ans de prison".
GOLjP : kazne su morale biti strože
– Naprosto ne vidim argumente da se s osam godina zatvora kazni zločin koji se sastoji u vezanju civila ljepljivom trakom, ubijanjem metkom u potiljak, bacanjem tijela u Dravu ili tjeranjem ljudi da piju kiselinu iz akumulatora, smatra predsjednik GOLJP-a Zoran Pusić
1 august 2010
Građanski odbor za ljudska prava (GOLJP) i Documenta – Centar za suočavanje s prošlošću izrazili su nezadovoljstvo presudom za likvidacije osječkih Srba, osobito smanjenjem kazni svim osuđenima, a napose Branimiru Glavašu.
Predsjednik GOLJP-a smatra da su već kazne izrečene u prvostupanjskom procesu bile na rubu minimuma za okolnosti počinjenih zločina. Odluka Vrhovnog suda zato je Pusiću čudna i nerazumljiva.
– Bez obzira na to je li reakcija Branimira Glavaša bila iskrena ili ne, njegov argument, barem na logičkom nivou, zvuči uvjerljivo. Meni su tijekom procesa argumenti za prvostupanjsku presudu bili uvjerljivi, a ako je Vrhovni sud utvrdio da su zločini počinjeni, onda su kazne morale biti strože. Ako je sud našao da Glavaš nije kriv i da nije sudjelovao u zločinima, morao ga je osloboditi ili vratiti proces na ponovno suđenje. Ali ne vidim olakotne okolnosti za ove strašne zločine, kazao je Pusić.
Upozorio je i na činjenicu da se presudom Vrhovnog suda ocjenjuje kako su počinjeni zločini »situacijski delikti«, te da ih je većina počinjena nakon pada Vukovara, čime se zapravo honorira odmazdu.
Source :
zamirzine.net, le 1er août 2010.